Le 15 juin 1944, 5 résistants sont fusillés par les SS dans un bois : Michel Loustau, Louis Mourlhon, Pierre Cotonat, policiers de la 17 eme brigade de police judiciaire de Pau, tombés au maquis de Rébénacq. René Amiel est du Corps franc Pommies et le 5 ème est inconnu.
Le petit fils de Pierre Cotonat, Eric Amouraben, policier, se lance dans de longues recherches pour identifier le 5 ème fusillé.
Il a été enterré en bleu de travail. Eric Amouraben découvre que deux ouvriers agricoles ont été arrêtés à Aire-sur-l’Adour le 14 juin et transférés à Pau.
Dans une lettre, Adèle Pabon signalait la disparition d’un écarteur landais, Joseph Coran. Le maire signalait la disparition de deux personnes, Joseph et Georges Coran.
L’ADN a parlé : Georges Coran était le 5 éme fusillé.
https://bpsgm.fr/les-fusilles-didron-pierre-cotonat/
Ce cinquième corps a été inhumé, sans nom, au cimetière militaire de La Doua à Villeurbanne. Cette nécropole est un haut lieu de la Résistance française. Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux détenus de la prison de Montluc y furent exécutés.
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/la-doua
Le maquis de Rébénacq appartenait à l’Armée Secrète.
http://www.souvenir-francais-pau-bearn.fr/actu2014.html
Les paysans béarnais face à la Seconde Guerre mondiale (1940-1944)
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01425359/document
Une stèle a été érigée dans le bois du Lanot à Idron. Le 5 ème nom va être ajouté sur la stèle ainsi qu’à la tombe anonyme à La Doua.
Avec l’aide de Sud Ouest, NM
Une cérémonie aura lieu à Idron le samedi 15 juin pour le 75e anniversaire des fusillés.
Eric Amouraben raconte sa quête dans un livre haletant, « Le Cinquième Homme », 2022.