L’association Cercle d’étude de la Déportation et de la Shoah-Amicale d’Auschwitz a été créée par l’Amicale des Déportés d’Auschwitz et des camps de Haute-Silésie, aujourd’hui UDA, Union des déportés d’Auschwitz, et des professeurs d’Histoire, dont l’APHG, pour développer l’enseignement de l’Histoire de la déportation et de la Shoah dans sa dimension universelle, assurer le relais entre les anciens déportés et les jeunes générations, inciter à la réflexion sur l’actualité de la défense des droits de l’Homme. Elle se donne pour mission de maintenir vivante la mémoire de la Shoah, contre le négationnisme et l’oubli de ces événements, persuadée que l’étude de la Déportation et de la Shoah a un intérêt universel, qu’elle peut donner à tous, aujourd’hui et demain, les moyens de réfléchir et de résister aux tentations racistes, xénophobes et totalitaires.
Le Cercle d’étude est une association laïque et indépendante.
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Site du Cercle d’étude de la déportation et de la Shoah-Amicale d’Auschwitz
Association loi 1901, J.O. du 29 mai 2004
L’Union des déportés d’Auschwitz se donne pour mission de maintenir vivante la mémoire de la Shoah, contre le négationnisme et l’oubli de ces événements. Le temps des témoins n’est pas terminé, et soucieuse de l’avenir, l’U.D.A. a filmé, depuis 2003, les témoignages de ses membres. Elle les met à la disposition du Cercle d’Étude de la Déportation et de la Shoah - Amicale d’Auschwitz, une association de professeurs persuadés que l’étude de la Déportation et de la Shoah a un intérêt universel, qu’elle peut donner à tous, aujourd’hui et demain les moyens de réfléchir et de résister aux tentations racistes, xénophobes et totalitaires.
Par Hubert Néant, IA – IPR.
Le petit juif polonais s’est mué en titi du 20e arrondissement. Très tôt instruit des injustices que recèlent les sociétés humaines, sans naïveté et doté d’une intense envie de vivre, le témoin gratifie le lecteur de nombreuses mises au point parfaitement ciblées, qui rendent la découverte du livre encore plus attachante.
Fiche de lecture d’Anne Pasques
Abraham Zoltobroda, arrêté lors de la "rafle"* du billet vert, rejoint en 1941 Beaune-la-Rolande
Par Isabelle Choko, déportée et témoin et par Marie-Paule Hervieu, professeure d’histoire
par Marie-Paule Hervieu, professeure
Le Livre de Gilbert Michlin, "Aucun intérêt au point de vue national. La grande illusion d’une famille juive en France", Albin Michel, 2001, est l’histoire de ses parents qui, pour échapper aux persécutions antisémites en Pologne, cherchent à immigrer aux Etats-Unis, puis choisissent la France en 1925. Leur fils unique, Gilbert, naît à Paris le 5 février 1926. Il est décédé en 2012.
Par Jean-Louis Steinberg, déporté et témoin
La première partie « Juive à Lié » décrit la vie de Ida dans le petit village poitevin où ses parents l’avaient envoyée au printemps 1940, avant la défaite de la France.
La seconde partie « De l’homme au Stück » décrit l’arrestation d’Ida et sa déportation.
Enfin, la 3ème partie, « Et après » traite du retour d’Ida à la vie.
Jean-Louis Steinberg, en collaboration avec Daniel Périer, professeur de lettres, témoigne sur son histoire de jeune résistant parisien, sa déportation et son vécu concentrationnaire à Buna Monowitz. Arrêté en juin 1944 à Paris, déporté par le convoi du 30 juin avec son père, sa mère et son frère Claude, Jean-Louis Steinberg est le seul qui soit revenu.
Par Laurence Krongelb, professeure d’histoire
Le livre est un récit, écrit en 1946, peu après le retour de déportation de Nadine Heftler, alors qu’elle n’a pas encore 18 ans (née en 1928).
La langue est celle des années quarante. En effet, le récit a été publié tel quel, exception faite, des minuscules corrections orthographiques et syntaxiques.
Ce livre n’a été publié qu’en 1992 et selon Pierre Vidal-Naquet qui l’a préfacé, il faut considérer ce livre « d’abord comme un document, comme un fossile qui réapparait après un enfouissement de plusieurs décennies ».
Nadine Heftler est décédée le 1er mars 2016.
Par Françoise Bottois, professeure d’histoire
Denise Holstein est née à Rouen, le 6 février 1927, dans un milieu aisé et cultivé. Son père Bernard Holstein, ancien combattant des deux guerres et officier de réserve, est chirurgien-dentiste dans le centre ville, au 79 rue Jeanne d’Arc....
A la déclaration de guerre, les deux enfants Holstein sont scolarisés : Denise est élève au lycée Jeanne d’Arc et son frère Jean au lycée Corneille.