La négation de l’Homme dans l’univers concentrationnaire nazi
« Cela donnait l’impression d’une chose irrémédiable. Devenir un numéro, je crois que c’est le premier événement qui a donné à penser que ce n’était pas simplement l’envoi dans un camp de travail, une déportation ordinaire. » Simone Veil
Le lycée Hector Guimard a remporté un premier prix au CNRD 2017 :
http://lyc-hector-guimard.scola.ac-paris.fr/images/afficheresistance1.jpg
https://www.ac-paris.fr/serail/jcms/s2_1822941/fr/les-projets-pedagogiques
Communiqué de l’Éducation nationale
« La négation de l’Homme dans l’univers concentrationnaire nazi », thème du Concours national de la Résistance et de la déportation (CNRD) pour l’année 2016-2017.
Communiqué de presse - 13/05/2016
Une nouvelle organisation du concours est attendue. Le CNRD doit s’adresser à davantage d’élèves, d’établissements et concerne toutes les filières de l’enseignement secondaire.
Arrêté du 23 juin 2016 relatif au concours national de la Résistance et de la déportation
https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2016/6/23/MENE1616425A/jo/texte
https://www.reseau-canope.fr/cnrd/article/3611
(Vendredi 31 mars 2017 : date limite d’envoi des copies individuelles (catégories 1 et 3) et des travaux collectifs (catégories 2 et 4) aux services académiques.)
- Affiche lycée Hector Guimard
- Lycée rue Curial
La brochure de la FMD :
https://fondationdeportation.files.wordpress.com/2016/07/brochure_cnrd_2016_2017_web_13_09_2016-1.pdf
le plan de la brochure
Les mots du sujet, Martine Giboureau :
http://www.cercleshoah.org/IMG/pdf/mots-cnrd2017.pdf
Une sélection d’une quarantaine d’événements au Festival de Blois, concernant le CNRD :
https://reseau-canope.fr/cnrd/evenement/7459
Des livres essentiels
AMERY Jean, Par-delà le crime et le châtiment. Essai pour surmonter l’insurmontable, Actes Sud, 1995
ANTELME Robert, L’Espèce humaine, Paris, Gallimard, 1957
« Il n’y a pas d’ambiguïtés, nous restons des hommes, nous ne finirons qu’en hommes ». Robert Antelme
http://clioweb.free.fr/camps/antelme.htm
LEVI Primo, Si c’est un homme, Turin, De Silva, 1947 ; Turin, Einaudi, 1958 ; Julliard, 1988, Presses Pocket, 1990.
Primo Levi, écrivain et témoin
LEVI Primo, Les naufragés et les rescapés. Quarante ans après Auschwitz, Gallimard, 1989
La négation de l’Homme
La négation de l’Homme dans l’univers concentrationnaire nazi
Pierre Saint Macary - déporté à Mauthausen : Le crime c’est dire à un homme « Tu n’es pas un homme. »
Une Conception du monde (Völkische Weltanschauung) nationaliste, xénophobe, raciste et antisémite, désignant le peuple en tant que communauté de sang [1].
Les nazis récusent les valeurs judéo-chrétiennes et les principes hérités des Lumières, les droits de l’homme de 1789, les principes philosophiques et moraux qui sont à la base de notre civilisation. Ainsi, ils récusent l’humanité toute entière.
« Puisque les Juifs répandent des rumeurs d’atrocités (Gräuelhetze) à l’étranger sur les nazis, les criminels peuvent les commettre au nom du régime » disaient les nazis.
Comment le déporté peut détruire le rêve SS en restant en vie alors que le SS veut le détruire. « Le déporté incarnait la négation, le refus de l’ordre SS. Le déporté n’était pas un esclave nu...Sous-hommes. Il faut les tuer, les faire disparaître. » Robert Antelme.
L’idéologie nazie fondée sur l’inégalité des êtres humains [2], l’eugénisme et l"euthanasie" des malades mentaux, les ghettos et les massacres de masse à l’Est mènent aux camps d’extermination, aux Marches de la mort, à la négation de l’homme.
Vocabulaire de la conquête à l’Est de l’Europe et de l’idéologie nazie
L’Enclos, film d’Armand Gatti : Déshumanisation et solidarités dans le système concentrationnaire cf. PC n° 27 :
http://www.cercleshoah.org/spip.php?article149
- Camps de concentration et d’extermination :
http://www.cercleshoah.org/spip.php?article108
Les différents types de camps :
Etudier la déportation de répression et la déportation de persécution
DVD(6) : CNRD 2011-2012 Résister dans les camps nazis
La déshumanisation dès l’arrivée dans les camps
Le témoignage de Yvette Lévy recueilli en avril 2013
La Sauna, le tatouage, la soupe une gamelle et pas de cuillère pour 5 filles obligées de laper :
Birkenau : la déshumanisation dès l’arrivée Yvette Lévy
La perte de son identité, les numéros, le tatouage à Auschwitz pour tous les détenus à partir du printemps 1943 [3]
« Häftling : j’ai appris que je suis un Häftling ( détenu). Mon nom est 174 517, numéro 174 517 » Primo Levi
From now on you do not answer by your name. Your name is your number.” And the delusion, the disappointment, the discouragement that I felt, like I was not a human anymore." Lilly Appelbaum, Auschwitz.
Anita Lasker parle à la BBC en avril 1945 peu après la libération du camp par les Anglais. Elle résume ce qu’a été Auschwitz, par le rasage, le tatouage d’un numéro et les expériences de Mengele pour stériliser les femmes juives comme si elles étaient tout juste bonnes à être des cobayes de laboratoire. La voix de l’enfer
Ravensbrück, « débarquées au milieu de nulle part. Fürstenberg. »
Le lendemain nous devons nous déshabiller. C’est la première fois. Nous sommes dépouillées de tout ce qui rattache à la condition humaine. Vêtements, alliances, les quelques livres que nous avions pu sauver, les plus modestes souvenirs, lettres, photos, tout est confisqué. L’une ou l’autre est tondue au hasard. Nues, parquées, serrées les unes contre les autres, toutes générations confondues, nous allons passer aux douches. Nous évitons de nous regarder. Il faut attendre des heures, immobiles, avant de recevoir la robe rayée de bagnarde, apprendre par cœur en allemand le numéro qui nous est attribué, le coudre sur la manche. Nous n’avons plus de nom. Je deviens le numéro 35243. Jacqueline d’Alincourt [4]
La Quarantaine Briser les hommes
Au camp de concentration de Sachsenhausen
« Après cet accueil mouvementé, les 1 000 déportés sont regroupés aux Block 37 et 38 pour 5 semaines d’une terrible quarantaine où les SS vont les briser physiquement et moralement par un régime de terreur. La vie d’un déporté est tributaire de l’humeur des Kapos qui peuvent sans raison les battre à mort. Ces Kapos rivalisent entre eux par leur sadisme et leur cruauté. » Le train de Loos
« L’institution concentrationnaire est le plus grand abaissement de l’homme, elle ne peut en conséquence être justifiée par rien... » David Rousset, Le sens de notre combat
- Les « coyas » à Birkenau. Les déportés entassés, couchés en sardines
Comprendre :
Le politique, comme Améry, Antelme, Rousset, continue de penser, il ne perd pas sa part d’humanité. Tillion analyse, essaie de comprendre le système
Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu, Sam Braun
- Les expériences sur des cobayes humains au Block 10 à Auschwitz, les « lapins » à Ravenbrück
Expériences sur des Tsiganes, les prisonniers soviétiques.
Dr Adélaïde Hautval "une grande figure humaniste, antithèse de cette négation de l’être humain et ce au cœur de la barbarie [5].
Elle est arrêtée sur la ligne de démarcation en juin 1942 pour défaut d’Ausweiss. Elle intervient dans une conversation où des douaniers allemands disent du « mal de la France », ce qu’en patriote française elle ne supporte pas. Elle est alors internée à la prison de Bourges où consécutivement à un incident survenu à cette prison où elle s’est solidarisée avec des juifs, elle est envoyée dans les camps du Loiret comme « Amie des Juifs ». Déportée comme « Amie des Juifs » elle est envoyée de Birkenau à Auschwitz I comme médecin au Block 10 des « expérimentations médicales », elle refuse d’y participer au péril de sa vie. Plus tard de Ravensbrück dans un camp annexe, comme médecin au Revier, elle a tenu tête au médecin nazi qui lui reprochait d’y accepter trop de détenues. D’un droiture morale absolue, quel qu’en puisse être le prix à payer (c’est-à-dire prête à risquer sa vie pour ne pas déroger à ses principes moraux : le respect absolu de la dignité humaine).
Elle n’est rentrée à Paris que plus de deux mois après la libération de Ravensbrück où elle était restée pour soigner les plus affaiblis et les malades graves."
art
- Expériences sur les détenus à Buchenwald.
Le Block des cobayes à Buchenwald, dirigé par le médecin SS. Sturmbannführer Erwin Ding-Schuler
https://asso-buchenwald-dora.com/le-temoignage-de-a-s-balachowsky/
- Le prélèvement de sang d’enfants soviétiques déportés dans les camps
ALEXIEVITCH Svetlana, Derniers témoins, 10/18, 2016, 1ère éd. 2005
De l’homme au néant, Musée de la Résistance de Bondues, 16 place de l’abbé Bonpain 59910 BONDUES ; 03 20 28 88 32. . 5 décembre 2016 – 28 avril 2017
http://www.ville-bondues.fr/musee/
- Gazage
Durant l’automne 1941, les SS pratiquèrent les premiers gazages au Zyklon B dans les caves du Block 11, puis dans la morgue, devenue chambre à gaz I, au camp d’Auschwitz I, sur des prisonniers soviétiques et polonais et sur des malades. Début 1942, les SS aménagent deux chambres à gaz dans les Bunker I ET II à Birkenau. Puis ils construisent quatre grandes chambres à gaz et crématoires, II, III, IV et V à Birkenau, mises en service au printemps 1943 pour des assassinats de masse.
La mort en masse, sans dignité, sans respect, sans sépulture.
- Des dessins d’Auschwitz
avec la vieille Rampe, la sélection, les bâtiments de la mort, les Kapos, les punitions, les massacres, ont été trouvés dans une bouteille près d’une des baraques de Birkenau en 1947.
Auschwitz-Zeichnungen : Skizzen des Schreckens : (croquis de l’horreur) :
http://einestages.spiegel.de/external/ShowTopicAlbumBackgroundXXL/a24248/l0/l0/F.html#featuredEntry
- Les Sonderkommandos :
Révolte du Sonderkommando SK d’Auschwitz-Birkenau
Travail forcé
- Une hyper-exploitation de la main d’oeuvre
- Femmes à Ravensbrück
Ce sont des prisonnières qui à l’origine ont asséché les marais et construit le camp dans cette région désolée du Mecklembourg. Serons-nous attelées comme des bêtes de somme à l’énorme rouleau de pierre dont la seule vue jette l’effroi ? Nous le serons effectivement : il faut aplanir les rues du camp. Les journées sont de douze heures, avec une pause d’une demi-heure pour la soupe de midi. Jacqueline d’Alincourt
Le travail devait nuire aux prisonniers, briser leur résistance. Ce n’était pas un moyen de survie, mais une arme du pouvoir absolu et de la terreur. Wolfgang Sofsky, L’Organisation de la terreur, Paris, Calmann-Lévy 1995).
« Nous avons été des esclaves. » David Rousset [6]
La plus grande partie des travaux imposés les premiers jours n’ont aucune utilité, si ce n’est d’épuiser des travailleurs. Ainsi le Kommando dit « des pierres » Ida Grinspan raconte :
« Si encore il s’agissait de terrassement, dont on verrait l’utilité la progression ! Le seul but intelligible du chantier est d’épuiser, de décourager, de dégrader, d’humilier. On porte les tas de cailloux énormes à l’autre bout de la carrière sur des bâtis en planches, et on refait le trajet en sens inverse. Cela dure douze heures par jour, de six heures du matin à six heures du soir. » (Ida Grinspan, J’ai pas pleuré, Robert Laffont 2002 p. 94)
Travail forcé pour des hommes sous-nourris, travaux avilissants pour les Juifs et particulièrement abrutissants, épuisants, dans le cadre de l’extermination par le travail, Vernichtung durch Arbeit.
Les « juifs du labeur » sont utilisés pour les routes, les constructions, les mines, les carrières, creuser des canaux, construire des voies ferrées.
Paulette Sliwka-Sarcey "est mise au travail dans un Kommando extérieur, dit d’asséchement des marais, infestés de moustiques, dans le cadre des grands travaux d’agrandissement du camp. Exposée aux intempéries, et aux sanctions pour un travail jugé trop lent, pendant plus de 6 mois, elle creuse la terre glaise devenue boue, avec des pioches et des pelles, pieds nus pour épargner ses sabots de bois et ne tient le coup qu’avec la solidarité du groupe des Françaises déportées ensemble.
L’encadrement des Posten, des gardes lettons et ukrainiens, est brutal, sadique voire dangereux."
Le travail concentrationnaire de Paulette Sarcey à Birkenau et Auschwitz
ZAL für Juden, Zwangsarbeitslager für Juden : camps de travail forcé pour Juifs :
http://www.bundesarchiv.de/zwangsarbeit/index.html
- travail forcé
Les déportés et le travail forcé sous le nazisme : extermination par le travail
« Aucun intérêt au point de vue national », Gilbert Michlin
articles sur le site sur le travail - Tests de chaussures im KZ
La Strafkompanie : Mesure disciplinaire qui consiste à faire courir les déportés autour de la place du camp, dans le sable, l’eau, les cailloux, avec des chaussures neuves de l’armée afin de les assouplir. Chaque déporté porte 12 kg. de charge et court de 6h à 17h soient 60 tours c’est-à-dire 40km ! Cf.Le train de Loos
Essai de chaussures Salamander, Freudenberg et Fagus et autres fournisseurs de colle ou matériaux, IG Farben, essais pour l’armée, réduisant les pieds en sang au camp de Sachsenhausen : le Schuhläuferkommando essaie des chaussures, les SS reçoivent de l’argent.
http://www.zeit.de/2014/47/konzentrationslager-experimente-schuhe-testen/komplettansicht
Schuhprüferkommando Peter Joseph Snep à Sachsenhausen : Lichterfelde, un Außerlager de Sachsenhausen :
http://ikz-lichterfelde.de/
LEUTNER Klaus, Das KZ-Außenlager Lichterfelde, à télécharger gratuitement (en all) http://www.beam-ebooks.de/ebook/52115
SCHOLTYSECK Joachim, Freudenberg. Ein Familienunternehmen in Kaiserreich, Demokratie und Diktatur, C.H. Beck, München, 2016
SUDROW Anne, Der Schuh im Nationalsozialismus. Eine Produktgeschichte in Deutschland im Vergleich mit Großbritannien und den USA (1925-1950) , Potsdam, 2010
- L’épuisement : Der Muselmann
Un aspect de la déshumanisation dans les camps nazis
- Une violence extrême
Déshumanisation des victimes de violence. Cruauté des Kapos, des SS.
L’indifférence envers la souffrance de la victime constitue un véritable blindage contre tous les actes que comment le criminel. Elle rend sourd et aveugle... Au bout du compte la victime n’est plus considérée comme une créature qui ressent, qui pense, qui agit. Ce n’est plus un être humain. Wolfgang SOFSKY, L’Organisation de la terreur, p. 293
La terreur comme moyen de discipline. La punition en public, bastonnade, avec badines, cannes, nerfs de boeuf, Gummi, pendaison, pour humilier aussi les détenus spectateurs qui ne peuvent rien faire.
Les Espagnols à Mauthausen
Selon Llibert Tarrago, 7 300 Espagnols ont été déportés à Mauthausen, 5 200 y sont morts. Certains, blessés et malades, n’ont pas été enregistrés.
Arrivée à Mauthausen :
Lorsque le train arrive à la gare de Mauthausen, des SS attendaient les déportés.
"D’un seul coup, la meute se déchaîna. Des hurlements, des bousculades, des coups, pour nous obliger à nous mettre en rang par trois... Puis se fut la remontée vers le camp, par un chemin en pente raide où il était difficile de marcher en rang. Il fallait avancer vite sous les coups...
Les SS avec leurs nerfs de boeuf, les colosses (Kapos) habillés en bagnards... Par groupes de quarante ou cinquante, on nous fit descendre aux sous-sols où se trouvaient les douches...
Je n’étais plus Mario Constante, mais le 4584... Après la fiche, ce fut le dépouillement... Puis, poussés par les SS armés de nerfs de boeuf et de bâtons, nous passâmes devant les coiffeurs qui nous rasèrent des pieds à la tête...
Après un tel dépouillement je me senti encore plus nu que je ne l’étais par manque de vêtements."
CONSTANTE Mariano, Les années rouges, p. 187.
Les prisonniers de guerre soviétiques, abandonnés ou assassinés à Mauthausen.
Un groupe de prisonniers considérés comme très dangereux, était enfermé au Block 20. Il s’agissait de Soviétiques soumis aux tortures les plus épouvantables. Quelques uns se sont sacrifiés pour que les autres puissent escalader la muraille et fuir. Des officiers soviétiques tentent de s’évader du camp de Mauthausen, de la baraque 20 : dans la nuit du 2 février, par moins 8 degrés et 10 cm de neige, ils attaquent le mirador, balancent des couvertures mouillées sur les barbelés électrifiés pour provoquer un court- circuit, et réussissent à partir à environ 500. Une chasse à l’homme est lancée, Mühlviertler Hasenjagd, la chasse aux « lièvres » de Mühlviertler à laquelle participe la population. 17 seulement sur les 500 détenus échappèrent à cette boucherie.
https://bibliotecadeladeportacion.blogspot.fr/2011/08/mauthausen-en-el-corazon-de-austria.html
Les Sterbelager : camps où l’on entasse les déportés sans nourriture, sans eau, sans soins, les laissant mourir de froid, de faim, de soif.
pane-Brot-Broit-chleb-pain-lechem-kenyér-pain
CONSTANTE Mariano, Les années rouges, de Guernica à Mauthausen, Mercure de France, 1971, 250 p.
RAZOLA Manuel, CONSTANTE Mariano, Triangle bleu. Les Républicains espagnols à Mauthausen, Kiron / éditions du Félin, 2002, (réédition de 1969).
CONSTANTE Mariano et MUÑOZ-MOLINA Antonio, Le partisan espagnol : 1933-1945, Tirésias, 2004, 263 p. 2004
ROIG Montserrat, Les Catalans dans les camps nazis, Génériques, 2005
SALOU OLIVARES Pierre et Marie Les républicains espagnols dans le Camp de concentration nazi de Mauthausen. Le devoir collectif de survivre, Édition Tirisias, Collect. Les oubliés de l’histoire, 2005, 910 p.
Georges Séguy, résistant, déporté à l’âge de dix-sept ans au camp de Mauthausen, a lutté pour la dignité dans l’univers concentrationnaire.
La persécution des Tsiganes
http://www.cercleshoah.org/spip.php?article197
Sélection de sites Internet
- Se questo è un uomo
« Si tu rentres, crie au monde ce que des hommes ont été capables de faire à d’autres hommes. »
Mémoire demain, un DVD-ROM de l’Union des déportés d’Auschwitz, sur Auschwitz, Auschwitz-Birkenau
De nombreux témoignages sur les camps un DVD par la FMD :
http://www.fmd.asso.fr/web/index.php?id_cat=20&id_contenu=59&lang=lang1
- Évacuations et Marches de la mort
http://www.cercleshoah.org/spip.php?rubrique51
Petit Cahier du Cercle, 2e série, N°24, Les Marches et trains de la mort.
Transferts et évacuations : l’exemple des déportées du convoi 76 internées au camp de Birkenau
La négation de l’Homme :
http://clioweb.canalblog.com/archives/2016/05/14/33813759.html
Primo Levi avec PC de la conférence à télécharger :
Primo Levi, écrivain et témoin
Le langage des camps de concentration
Écouter les témoignages au procès d’Auschwitz
https://web.archive.org/web/20160404013713/http://www.auschwitz-prozess.de/
Chronologie du nazisme à la Shoah ; les procès
Marie-Claude Vaillant-Couturier, déportée à Auschwitz et à Ravensbrück
Mémoires de Résistances conçu par les Archives départementales et le Conseil départemental de la Dordogne :
http://memoires-resistances.dordogne.fr/dossiers-ressources-documentaires/1039-concours-national-de-la-resistance-et-de-la-deportation-2017.html
Médiagraphie complémentaire
BAECHLER Christian, Guerre et extermination à l’Est. Hitler et la conquête de l’espace vital. 1933-1945, Paris, Tallandier, 2012, 524 p.
BETTELHEIM Bruno, Le coeur conscient, Robert Laffont, 1972
BOROWSKI Tadeusz, Le Monde de pierre (Kamienny świat), Christian Bourgois, 2002
BRUNETEAUX Patrick, MAILÄNDER Elissa, « Les violences concentrationnaires au prisme de la cruauté (1933-1945) : le cas d’Otto Moll », Histoire@Politique 2/2015 (n° 26) , p. 47-63
https://www.cairn.info/revue-histoire-politique-2015-2-page-47.htm
CHAPOUTOT Johan, La Loi du sang. Penser et agir en nazi, Gallimard, coll. Bibliothèque des Histoires, 2014
http://clio-cr.clionautes.org/la-loi-du-sang-penser-et-agir-en-nazi.html
DELBO Charlotte, Aucun de nous ne reviendra, éd de Minuit, 1970 [7]
HAFFNER Sebastian, Histoire d’un Allemand. Souvenirs (1914-1933), Actes Sud, 2002
HAUTVAL Adelaïde, Médecine et crime contre l’humanité, Actes Sud, 1991
HAUPTMANN Georges, BRAUNSCHWEIG Maryvonne, Adélaïde Hautval, « Amie des Juifs », déportée à Auschwitz et Ravensbrück, médecin résistante jusque dans les camps, Juste parmi les Nations, Petit Cahier N°25, Cercle d’étude, 250 p.
Adélaïde Hautval par Georges Hauptmann
KOGON Eugène, LANGBEIN Hermann, RÜCKERL Adalbert, Les chambres à gaz secret d’État, éd. de Minuit, 1984, Nationalsozialistische Massentötungen durch Giftgas. Eine Dokumentation, 350 p.
KUON Peter, L’écriture des revenants. Lectures de témoignages de la déportation politique, éd. Kimé, 2014, 458 p.
LANGBEIN Hermann, Hommes et femmes à Auschwitz, Fayard, 1994, 527 p. (Menschen in Auschwitz, 1er édition, Europa Verlag, Wien, 1972), Fischer Verlag, 2016.
LONGERICH Peter, Himmler, éd. Héloïse d’Ormesson, 2010
Himmler, Peter Longerich
MÜLLER Filip, Trois ans dans une chambre à gaz d’Auschwitz, préface Claude Lanzmann, Paris, Éditions Pygmalion, 1980 (1ère éd. américaine 1979)
ORTH Karin, Das System Der Nationalsozialistischen Konzentrationslager : Eine Politische Organisationsgeschichte, Hamburger Édition, 1999
POZNER Vladimir, Descente aux enfers : récits de déportés et de S.S. d’Auschwitz, Julliard, 1980, 288 p.
ROUSSET David, L’univers concentrationnaire, Éditions de Minuit, 1965, 10/18, 125 p., Union Générale d’Éditions, 1971, première édition en 1946 aux Éditions du Pavois.
David Rousset, La Fraternité de nos ruines. Écrits sur la violence concentrationnaire 1945-1970, Édition établie et présentée par Grégory Cingal, Paris, Fayard, 2016, 394 p.
SEMELIN Jacques, Face au totalitarisme la résistance civile, André Versaille éditeur, Bruxelles, 2011
SOFSKY Wolfgang, L’Organisation de la terreur, Paris, Calmann-Lévy, 1995.
SPIEGELMAN Art, Maus - Un survivant raconte, Mon père saigne l’histoire, t.1, Flammarion,1986, Et c’est là que mes ennuis ont commencé, t.2, Flammarion, 1991.
STERNHELL Zeev, Les anti-Lumières. Une tradition du XVIIIe siècle à la guerre froide, Gallimard, Folio, 2010.
TILLION Germaine, Ravensbrück, Seuil, Paris, 1973.
WAGNER Andreas, Todesmarsch. Die Räumung und Teilräumung der Konzentrationslager Dachau, Kaufering und Mühldorf im April 1945, Ingolstadt, Panther Verlag Lutz Tietmann, 199
MAILÄNDER Elissa, « La violence des surveillantes des camps de concentration national-socialistes (1939-1945) : réflexions sur les dynamiques et logiques du pouvoir »
http://web.archive.org/web/20150817072403/http ://www.massviolence.org/La-violence-des-surveillantes-des-camps-de-concentration?
https://www.youtube.com/playlist?list=PLWIFgIFN2QqguWuwN3yyFZBRGvO2ezffd
Films
La dernière étape, Wanda JAKUBOWSKA, 1948, 100 min
Nuit et brouillard, Alain RESNAIS, 1956, 32 min Argos Films/Arte France, 2003
La passagère, Andrzej MUNK, 1963, 59 min
Shoah, 1976-1985, Claude LANZMANN, 1985, 9 h 30 (version DVD pour la classe)
J’ai survécu à ma mort, film de Vojtech Jasny, sur les conditions physiques et morales des détenus à Mauthausen et la substitution d’identité.
- Des lavabos à Birkenau. Photo D.D.
Analyser les images :
« ce que je vois » : Décrire objectivement
« ce que je sais » : Mettre en contexte
« ce que j’en déduis » : Interpréter et critiquer
http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/05/25/conseils-pour-analyser-une-image_4926285_4401467.html
Page en travaux.
[1] La fabrique d’Ernst Jünger, Michel Vanoosthuyse, Marseille, Agone, 2005, p. 59.
[2] Les juifs sont peu à peu retranchés de l’humanité.
[3] Fin 1941, les prisonniers soviétiques sont « eingeritzt » gravés avec des pointes représentant des numéros. Puis le tatouage est réalisé avec une aiguille. http://www.sonderkommando.info/index.php/autres-prisonniers/les-tatouages
[5] PC 25. Docteur Adélaïde Hautval, dite « Haïdi », 1906 – 1988. Des camps du Loiret à Auschwitz et Ravensbrück. Juste parmi les Nations., Conférence-débat du Cercle d’étude du 26 novembre 2014 : conférence de G. Hauptmann, témoignages de G. Obœuf, d’A. Postel-Vinay, textes de M. Braunschweig, de G. Hauptmann. Nombreux documents originaux. En mémoire de C. Palant.
[6] David Rousset, Les Jours de notre mort, éditions du Pavois, Paris, 1947 ; réédition éditions Ramsay, Paris, 1988.
[7] Ghislaine DUNANT, Charlotte Delbo, la vie retrouvée, Grasset, 2016, 608 p.
« Charlotte Delbo » de Violaine Gelly, Paul Gradvohl
Charlotte Delbo, résistante, écrivain de la déportation, par Ghislaine Dunant