Cercle d’étude de la Déportation et de la Shoah

La "Shoah par balles" à l’Est : massacres de masse

Fusillades, massacres de masse dans les territoires annexés et en URSS
jeudi 17 mai 2012

Dans les territoires soviétiques occupés par les forces allemandes à partir de l’opération Barbarossa, le 22 juin 1941, les Einsatzgruppen (groupes et commandos d’intervention A, B, C et D), dans le cadre de la guerre à l’Est, accompagnent la Wehrmacht pour éliminer, avec l’aide de ses alliés locaux, dans un premier temps, les commissaires politiques "bolcheviks", "francs-tireurs", "saboteurs", les partisans, des civils, des soldats prisonniers de guerre, les Juifs, les Tsiganes. Dans les Pays Baltes, la Biélorussie, l’Ukraine, la Crimée, les Juifs, hommes, femmes, enfants, sont tués systématiquement et ensevelis dans des fosses communes.
En Roumanie, à l’automne 1940, le maréchal Antonescu prend le pouvoir en s’alliant à la Garde de fer, la principale organisation fasciste du pays. La Roumanie, alliée de l’Allemagne, est pénétrée par un antisémitisme virulent. « Aucun pays, Allemagne exceptée, ne participa aussi massivement au massacre des Juifs » écrit Raul Hilberg.

Tueries de masse à l’Est

« Outre les millions de victimes des combats, plus de 18 millions de civils polonais et soviétiques, dont plus de 4 millions de Juifs, ont péri. A côté des victimes "ordinaires" des combats, il y eut la mort de millions de prisonniers russes, des massacres de masse "par balles"(expression impropre), les camps d’extermination des Juifs (tous se trouvaient à l’Est), l’incendie de milliers de villes et de villages. » Cf. Christian BAECHLER

Bilan : 1 710 villes détruites, 70 000 villages brûlés, 25 millions de personnes sans toit.
Vocabulaire de la conquête à l’Est de l’Europe et de l’idéologie nazie

Hitler veut réorganiser les "relations ethniques" à l’Est, par expulsions de Polonais et de juifs et germanisation de l’espace. Il faut conquérir, aménager, exterminer. Volk, Blut, Boden [1]
http://www.holocaustresearchproject.org/holoprelude/Wannsee/wannsee/Goring%20Authorization%20Letter.jpg

"Nous avions le droit moral, nous avions le devoir envers notre peuple, de détruire ce peuple qui voulait nous détruire. Mais nous n’avons pas le droit de nous enrichir, fût-ce d’une fourrure, d’une montre, d’un mark ou d’une cigarette ou de quoi que ce soit d’autre. Nous ne voulons pas à la fin, parce que nous avons exterminé un bacille, être infecté par ce bacille et en mourir." Himmler, 4 octobre 1943, discours à Posen.

Tueries avec la participation de la Sipo, SD, des SS, Waffen-SS, de la Orpo ( policiers d’ordre), de la Wehrmacht, des Einsatzgruppen, des Volksdeutsche, d’auxiliaires ukrainiens, estoniens, lettoniens, lituaniens.

Die Verfolgung und Ermordung der europäischen Juden durch das nationalsozialistische Deutschland 1933 - 1945, Eine dokumentarische Höredition
Teil 7 : Sowjetunion mit annektierten Gebieten I
Teil 7 dokumentiert die Judenverfolgung in den ab 1941 besetzten sowjetischen Gebieten unter deutscher Militärverwaltung sowie im Baltikum und Transnistrien.

Riga, Lettonie
Les juifs lettons, des juifs déportés d’Allemagne du Nord, de Hamburg depuis la gare de Hanovre, de Vienne, de Prague, sont assassinés par des membres de la SS, de la police, de la Wehrmacht et par des troupes auxiliaires locales à Riga.
Exposition à Hamburg, "La mort est constamment parmi nous"
13. Januar 2023–8. Februar 2023

Leonhard Zimmak, né en 1907, a été déporté le 6 décembre 1941 de Hambourg à Riga, au camp de Jungfernhof.

Thomas Munderstein, 11 ans. Des élèves berlinois s’engagent

Die Deportationen deutscher, österreichischer und tschechischer Juden in den Osten beschleunigte ab Sommer 1942 nochmals die Auflösung der Gettos und die Massenexekutionen (dissolution des ghettos et exécutions de masse) :
http://die-quellen-sprechen.de/07-000.html

entre août et octobre 1942, plus de 1,47 million des Juifs sont morts
soit un quart des victimes juives de l’holocauste tuées en trois mois.
En l’espace de 100 jours, environ 1,1 million de personnes ont été assassinées à Belzec, Sobibor et Treblinka
Environ 302 000 personnes ont été abattues par des Einsatzgruppen en Ukraine et dans le sud de la Russie.

Environ 91 400 Juifs ont été tués à Auschwitz au cours de cette période. En l’espace de 100 jours, environ 445 700 personnes ont été assassinées chaque mois.
https://www.zeit.de/wissen/geschichte/2019-01/holocaust-ermordete-juden-zweiter-weltkrieg-1942-nazis en anglais
 [2]

Einsatzgruppen

Les Einsatzgruppen der Sicherheitspolizei und des SD ou EGr (groupes d’intervention de la police Kripo et Gestapo et des services de sécurité SD), composés d’éléments de la Ordnungspolizei, Gendarmerie, utilisés dès 1938 pour "sécuriser" les Sudètes, puis en 1939 dans la partie envahie de la Tchécoslovaquie, sont composés et dissous selon les besoins. Ils suivent la Wehrmacht en Pologne, en septembre 1939, puis en URSS le 22 juin 1941, etc.
L’Office central de sécurité du Reich (RSHA) est créé en 1939 par Himmler pour coiffer la Sipo, la police politique (Gestapo), la police criminelle (Kripo) et le service de renseignement de la SS.

Neues Dokumentationszentrum, janvier 2022, Photo U. Schmoll
Dokumentationszentrum Flucht, Vertreibung, Versöhnung

https://www.flucht-vertreibung-versoehnung.de/de/kennenlernen/dokumentationszentrum

Il existe les Einsatzgruppen I, II, III, IV, V, VI nommés ainsi à l’origine.
Ils sont réorganisés pour l’invasion de l’Urss en Einsatzgruppe A,B,C,D.
Un Einsatzgruppe comprend plusieurs Sonderkommandos (commandos spéciaux) et des Einsatzkommandos ou EK (commandos d’intervention) :
ex. le groupe d’intervention dans les Pays Baltes, l’Einsatzgruppe A comprend les Sonderkommandos 1a et 1 b et les Einsatzkommandos 2 et 3. Leurs actions de tueries sont renforcés par les pogroms locaux.

Einsatzgruppe A – avec armée Nord – 990 hommes
Einsatzgruppe B – avec armée Centre – 665 hommes
Einsatzgruppe C – avec armée Sud - 700 hommes
Einsatzgruppe D – avec la 11 ème armée - 600 hommes

Liepaja, Lettonie, Film muet, 1941,1 min 42
http://www.ushmm.org/wlc/fr/media_fi.php?ModuleId=6&MediaId=359

Massaker in Liepāja : (Libau) Bundesarchiv
https://www.bild.bundesarchiv.de

Sur le front de l’Est
Filmer la guerre. Les Soviétiques face à la Shoah 1941-1946

Dès leur deuxième tract de juin 1943, les étudiants de la Rose Blanche dénoncent le sort des Juifs en Pologne :
La Rose Blanche, la résistance des étudiants allemands

Karl Jäger, SS, en Lituanie

"Karl Jäger n’a fait que son devoir".
Karl Jäger, commandant SS du EK3 (Einsatzkommando 3) dépendant du Einsatzgruppe A, a fait tuer, dans la première phase du génocide, après l’attaque de l’URSS, de juin 1941 à fin novembre 1941, 137 346 juifs en Lituanie, tel qu’on peut le lire dans son rapport du 1 décembre 1941 :
9 pages, l’original et le texte en allemand et en anglais :
http://www.holocaust-history.org/works/jaeger-report/htm/img001.htm.de?lang_from=fr

Ich kann heute feststellen, dass das Ziel, das Judenproblem für Litauen zu lösen, vom EK. 3 (Einsatzkommandos 3) erreicht worden ist. In Litauen gibt es keine Juden mehr, ausser den Arbeitsjuden incl. ihrer Familien.
Das sind

in Schaulen 4.500 ca.
in Kauen 15.000 ca.
in Wilna 15.000 ca.

(Je peux dire aujourd’hui que le but de la résolution du problème juif en Lituanie est atteint par l’EK3. Il n’y a plus de juifs en Lituanie, exceptés les juifs du travail et leurs familles. A Schaulen, Kaunas et Vilnius, autour de 4 500 et 15 000 juifs [ont été "éradiqués"])
Le nombre exact de juifs vivant alors en Lituanie est inconnu, d’autant plus qu’il y avait des réfugiés de Pologne.
Arrêté en 1959 à Wiesenbach où il vivait sous son vrai nom, Karl Jäger ne se sentait pas coupable, alors qu’il a pris part au bord de la fosse au massacre de juifs de Lituanie. Il a fait sien le discours de Himmler devant les officiers SS à Posen (Poznan) le 4 octobre 1943, pour lui, il n’a fait que son devoir. Il a été fanatisé très tôt. Pour ses voisins de Waldkirch, en Forêt noire, c’était un homme correct, un bon musicien. Il s’est pendu dans sa cellule en 1959.

Tous savaient ce que voulait dire "Aller en forêt".
Jonas Noreika, « tueur de juifs »
Alex FAITELSON, Heroism & Bravery in Lithuania - 1941-1945, 1996.
Eve Line Blum-Cherchevsky Mémoire du Convoi de déportation n° 73) a découvert le rôle et l’histoire du « héros » national lituanien Jonas Noreika, « tueur de juifs ». Sa petite fille a entamé un procès devant le tribunal administratif de Vilnius pour faire retirer statues, noms de rues et de lieux consacrés à son grand-père.
http://defendinghistory.com/

Solly Ganor, témoin

Solly Ganor né à Kaunas, témoin des massacres, raconte dans Das andere Leben, Kindheit im Holocaust(L’autre vie, enfance pendant l’holocauste), le témoignage de son ami Kuki Kopelman.
"Es war eine Höllenszene. Heisere Rufe, brüllende Kinder und Babys, Hundegebell. [...] Wir hatten die Grube erreicht. Da lagen Tausende von Körpern, einer auf dem andern, die wanden sich und schrien und flehten die Deutschen an, es endlich zu Ende zu bringen. Es war die Hölle, die Hölle." (C’était une scène d’enfer. Des cris éraillés, des enfants et des bébés qui hurlent, des aboiements de chiens... Nous avons atteint la fosse. Là, des milliers de corps les uns sur les autres, qui bougeaient, criaient et suppliaient les Allemands, de finir enfin. C’était l’enfer, l’enfer.)

Il a été libéré de la marche de la mort de Dachau par des soldats américains japonais du 522e bataillon d’artillerie de campagne le 2 mai 1945.
http://www.easaul.com/solly-ganor.html

(http://www.das-andere-leben.de/ganor.html)
Solly Ganor a été déporté dans les camps du Stutthof et à Kaufering X, un sous-camp de Dachau. Il a participé aux Marches de la mort
http://www.kz-gedenkstaette-dachau.de/vergangene-ausstellungen/articles/solly-ganor-das-andere-leben.html

Une introduction aux Einsatzgruppen par Yale F. Edeiken
Carte des massacres avec lieux et dates : Cf. wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b4/Karte_-_Einsatzgruppen_in_der_Sowjetunion_1941.png
in KRAUSNICK Helmut, WILHELM Hans-Heinrich, Die Truppe des Weltanschauungskrieges - Die Einsatzgruppen der Sicherheitspolizei und des SD 1938–1942, Deutsche Verlags-Anstalt, Stuttgart, 1981

Babi Yar

Le ravin des grands mères
Après avoir placardé une affiche invitant au rassemblement sur la place à Kiev, pendant deux jours, 33 771 hommes, femmes et enfants, nus et alignés au bord d’un ravin, le « ravin des grands mères », sont abattus les 29 et 30 septembre 1941, à la mitrailleuse, certains enterrés vivants, par le Sonderkommmando des Einsatzgruppen, SS, Waffen-SS, SD, Orpo (police d’ordre), et la Wehrmacht, les Hiwi, Hilswillige, des collabos volontaires.
Le poème d’ Evgueni Evtouchenko " Babi Yar" écrit en 1961 et la symphonie n° 13 en si bémol mineur (op. 113, sous-titrée Babi Yar) de Dmitri Chostakovitch créée en 1962 à Moscou, sont à la mémoire des plus de 33 000 juifs massacrés par la Wehrmacht et les SS dans le ravin de Babi Yar.

Ravin aux bords tordus, tu es la déchirure d’une plaie immense,
Tu es désert, sauvage, et seuls les vents grondent sur ta tête.
Tu noircis comme un gouffre quand, défonçant les ténèbres,
Les feux de la ville t’entourent comme un fauve qu’on capture.

Iouri Kaplan, Babi Yar, 1959

C’est aussi une fosse commune de 130 000 personnes, commissaires politiques, prisonniers de guerre, juifs et tsiganes.

Dans la Taz du mois d’octobre 2016
200.000 Menschen wurden in der Besatzungszeit in Babi Jar ermordet. Erschossen wurden außer Juden auch Roma, Kriegsgefangene, psychisch Kranke, Partisanen und ukrainische Nationalisten. Nach der Niederlage von Stalingrad zeichnete sich jedoch eine Rückkehr der Roten Armee ab.

200 000 hommes ont été assassinés dans le territoire de Babi Yar. Par des tirs, sur les juifs et les Roma, les prisonniers de guerre, les malades psychiques, les partisans et les ukrainiens nationalistes.
http://taz.de/Massaker-von-Babi-Jar/ !5342718/
Les faits :
http://www.zeit.de/2001/48/Schiessen_muesst_ihr_
Cf. le feuilleton américain Holocauste 1978.
Des photos :
http://www.berdichev.org/babi_yar.htm

Stepan Bandera, opposé au nazisme et au régime soviétique ? héros ukrainien pour les uns, leader nationaliste, meurtrier de juifs et de Polonais.
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/01/08/guerre-en-ukraine-le-mythe-bandera-et-la-realite-d-un-collaborateur-des-nazis_6157084_4355770.html

Bibliographie

ALEXIEVITCH (Aleksievitch) Svetlana, La guerre n’a pas un visage de femme, traduit par Galia Ackerman, Paul Lequesne, J’ai lu, 2013, première édition, Presses de la Renaissance, 2004, 398 p., 1ère édition en URSS, censurée, 1985. (Sur la situation en Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale et la défense de la Patrie, des témoignages de femmes qui ont participé à la guerre et n’ont pas raconté leur histoire.) :
ALEXIEVITCH Svetlana, Derniers témoins, Presses de la Renaissance, Paris, 2005. (Interview de femmes et d’hommes qui avaient de 4 à 14 ans durant la Grande Guerre patriotique. )
ALY Götz, Endlösung : Völkerverschiebung und der Mord an den europäischen Juden, Fischer, Frankfurt 1998
ANGRICK Andrej, Besatzungspolitik und Massenmord : Die Einsatzgruppe D in der südlichen Sowjetunion 1941-1943, Hamburger Edition, Hamburg 2003
ANGRICK Andrej, Aktion 1005. Spurenbeseitigung von NS-Massenverbrechen 1942–1945, Wallstein Verlag, Göttingen 2019, 1.381 Seiten
BAECHLER Christian, Guerre et exterminations à l’Est : Hitler et la conquête de l’espace vital 1933-1945, Tallandier, 2012, 528 p.
http://www.historikerkomitee.de/?p=1627
BARTOV Omer, L’armée d’Hitler. La Wehrmacht, les nazis et la guerre, Hachette, Paris, 1999
BENSOUSSAN Georges, Cartes de Mélanie Marie, Atlas de la Shoah la mise à mort des Juifs d’Europe, 1939-1945, Autrement, 2014, 96 p.
BENZ Wolfgang (Hrsg.), Dimension des Völkermords. Die Zahl der jüdischen Opfer des Nationalsozialismus, dtv, München 1996
BENZ Wolfgang, MIHOK Brigitte, Holocaust an der Peripherie. Judenpolitik und Judenmord in Rumänien und Transnistrien, 1940-1944, Berlin, Metropol Verlag, 2009, 261 p.
BRAESE Stephan, GEHLE Holger, KIESEL Doron u. a. (Hrsg.) : Deutsche Nachkriegsliteratur und der Holocaust, Campus, Frankfurt am Main, 1998.
BROWNING R. Christofer, Des hommes ordinaires. Le 101 ème bataillon de réserve de la police allemande et la solution finale en Pologne, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Histoire », 1994
CARP Matatias, Cartea Neagra : La destruction des Juifs de Roumanie (1940-1944), Bucarest, 1946-1948, réédité chez Denoël, 2009, 707 p. — livre traduit du roumain, annoté et présenté par Alexandra Laignel-Lavastine.(The Black Book of Jewish Suffering in Romania, 1940-1944 (vol. 3) Bucharest, 1947 ; Cartea neagra : suferintele evreilor din Romania, 1940-1944, Bucuresti, Editura Diogene, 1996 ; Holocaust in Romania : Facts and documents on the annihilation of Rumania, Budapest, Primor Publishing Co, 1994
CEROVIC Masha, Les enfants de Staline - La guerre des partisans soviétiques, 1941-1944, Seuil, 2018, 370 p.
Les enfants de Staline. La guerre des partisans soviétiques, Masha Cerovic
https://www.nonfiction.fr/article-9419-le-sang-des-partisans.htm
DEAN Martin, Voisins et bourreaux, Le génocide en Biélorussie et en Ukraine,coéd. Calman-Lévy/Mémorial de la Shoah, 2012
TOKARCZUK Olga, Les Livres de Jakób, traduit du polonais par Maryla Laurent,
Noir sur Blanc, 2018, 1040 p. (un faux messie dans l’Europe du XVIIIe siècle et inspirée de celle de Jakób Frank (1726-1791), la vie des juifs dans la Pologne arriérée de l’époque et les violences dont ils étaient victimes.)
GROSS jan tomasz, Les Voisins, un massacre de juifs en Pologne, 10 juillet 1941 (Sur le massacre de Jedwabne), traduit de l’américain par Pierre-Emmanuel Dauzat, Éditions Fayard, 2002
DESBOIS Patrick, (Père), Porteur de mémoires, Michel Lafon, 2007
DUMÉNIL Anne, BEAUPRÉ Nicolas, INGRAO Christian (éds.), 1914-1945, L’Ère de la guerre, Nazisme, occupation, pratiques génocides, tome 2, Paris, Agnès Viénot éditions, 2004, 302 p.
EHRENBOURG Ilya et GROSSMAN Vassili, (sous la dir.), Le Livre noir , trad. du russe par Yves Gauthier, Luba Jurgenson, Michèle Khan, Paul Lequesne et Carole Moroz, sous la dir. de Michel Parfenov, éd. Solin Actes sud, 1999, 1 136 p.

"Ce jour-là, on fusilla plus de deux mille personnes. C’était le 12-2-42. On ne recouvrit pas la fosse. On attendait que revienne un convoi de Juifs de Méjirov, un bourg voisin. Deux policiers restèrent au bord de la fosse pour monter la garde. Le lendemain matin, une femme ensanglantée parvint à s’extraire de la fosse. Elle était restée enfouie sous les cadavres pendant vingt heures, mais, bien que sérieusement blessée, elle trouva la force de ramper pour s’extirper du trou. C’était la belle-fille de Tchéselnitski. Elle était médecin à Kiev et était en visite à Braïlov. Elle supplia les policiers de la laisser regagner le bourg, mais ceux-ci la jetèrent à nouveau dans le trou avant de lui tirer dessus.
D’après les témoignages d’habitants des environs, trois jours durant, des gémissements et des râles d’agonie s’échappèrent de la fosse encore vivante." extrait du Livre noir.

Ce livre n’a jamais touché son lectorat, et ceux qui l’ont composé ont été assassinés… Il relate les actes perpétrés par les Einsatzgruppen nazis (sections d’assaut mobiles) avec l’invasion de l’URSS du 22-6-41. Françoise Valleton
Le livre noir est interdit, le Comité juif antifasciste est dissous, les poètes écrivant en yiddish sont éliminés. Le 12 août 1952, c’est la nuit des poètes assassinés, exécutés pour cosmopolitisme.
Crimes nazis en URSS : Près de 1 710 villes et plus de 70 000 villages, 32 000 entreprises industrielles, 100 000 fermes collectives et étatiques, 4 700 000 maisons, 127 000 écoles, universités et bibliothèques publiques ont été détruits.
EPELBOIN Annie, KOVRIGUINA Assia , La littérature des ravins. Écrire sur la Shoah en URSS, R. Laffont, 2013.
"Deux tiers des six millions de Juifs assassinés par les nazis l’ont été au vu et au su des populations locales."
http://www.laviedesidees.fr/La-poesie-du-gouffre.html
FALIGOT Roger et KAUFER Rémi, Le croissant et la croix gammée ou les secrets de l’alliance entre l’Islam et le nazisme d’Hitler à nos jours, Paris, Albin Michel,‎ 1990
FRIEDLÄNDER Saul, L’Allemagne nazie et les Juifs. 1. Les années de persécution (1933-1939), Editions du Seuil, Paris, 1997.
FRIEDLÄNDER Saul, Les années d’extermination. L’Allemagne nazie et les juifs, 1939-1945, t.2, Seuil, 2008
GANOR Solly,Das andere Leben, Kindheit im Holocaust, Fischer Taschenbuch Verlag, 2011, 224 p.
GERLACH Christian, Kalkulierte Morde : Die deutsche Wirtschafts- und Vernichtungspolitik in Weißrußland 1941 bis 1944, Hamburger Edition, Hamburg 1999
GOUJON Alexandra, "La mémoire des villages brûlés pendant la Seconde Guerre mondiale : l’exemple de Khatyn en Biélorussie", in David El Kenz, François-Xavier Nérard éds, Commémorer les victimes en Europe, P, Champ Vallon, coll. "Époques", 2011
GRAML Hermann, KÖNIGSEDER Angelika, Juliane WETZEL (Hrsg.), MIHOK Brigitte, "Die Deportationen nach Transnistrien und ihre Verdrängung in der rumänischen Geschichtsschreibung", In : Vorurteil und Rassenhaß. Antisemitismus in den faschistischen Bewegungen Europas, Berlin, Metropol Verlag, 2001
GROSSMAN Vassili, Vie et Destin, éd. L’âge d’homme, coll. Poche, Paris, 1980
Hamburger Institut für Sozialforschung, Vernichtungskrieg. Verbrechen der Wehrmacht 1941 bis 1944, Hamburg, catalogue, 1996
( 1er expo 1995, 2ème, 2001, Berlin.)
http://www.verbrechen-der-wehrmacht.de/pdf/vdw_fr.pdf
GROSSMAN Vassili, Carnets de guerre, calman-lévy, 2007 :
L’Ukraine sans les juifs :
"Il n’y a pas de Juifs en Ukraine. Nulle part - Poltava, Kharkov, Kremenchoug, Borispol, Iagotine - , dans aucune grande ville, dans aucune des centaines de petites villes ou des milliers de villages, vous ne verrez les yeux noirs remplis de larmes, des petites filles ; vous n’entendrez la voix douloureuse d’une vieille femme ; vous ne verrez le visage sale d’un bébé affamé. Tout est silence. Tout est paisible. Tout un peuple a été sauvagement massacré."
HARTMANN Christian, HÜRTER Johannes, LIEB Peter, POHL Dieter : Der deutsche Krieg im Osten 1941-1944. Facetten einer Grenzüberschreitung, Oldenbourg Wissenschaftsverlag, 2009, 413 p.
HAUSLEITNER Mariana, MIHOK Brigitte, WETZEL Juliane,(Hrsg.), Rumänien und der Holocaust. Zu den Massenverbrechen in Transnistrien 1941-1944, Berlin 2001.
HEINEN Armin, Rumänien, der Holocaust und die Logik der Gewalt, Munich, éd. Oldenbourg, 2007, 208 p.
HERBERT Ulrich, Nationalsozialistische Vernichtungspolitik 1939-1945, Fischer Verlag, 1998
HILBERG Raul, La Destruction des Juifs d’Europe, Paris, Gallimard, coll. « Folio » Histoire, 2006, 3 vol. (Cf. opérations mobiles de tueries).
HOFFMANN Jens, Das kann man nicht erzählen. ’Aktion 1005’ - Wie die Nazis die Spuren ihrer Massenmorde in Osteuropa beseitigten, Konkret Literatur Verlag, Hamburg 2008, 448 p.
HUSSON Édouard, RIBOT Guillaume (photos), Les Fusillades massives en Ukraine (1941-1944). La Shoah par "balles"(expression qui n’est plus employée), catalogue de l’exposition, 20 juin 2007-6 janvier 2008, coéd. Calmann-Lévy / Mémorial de la Shoah, avec deux DVD-vidéo de Natacha Nisic comprenant dix témoignages sous-titrés en français (6 h 40 min).
KHOROCHOUNOVA Irina A, Carnets de Kiev, 1941-1943. Journal d’une bibliothécaire russe pendant l’occupation allemande, Calman-Levi, 2018, 400 p.
"... les 33 000 juifs de Kiev sont exterminés par balle et jetés dans le ravin de Babi Yar... Le 2 octobre elle note que tous les Juifs ont été tués et exprime sa honte, son indignation et son impuissance." cf.
https://www.nonfiction.fr/article-9598-lukraine-sous-la-botte-allemande.htm
IANCU Carol, La Shoah en Roumanie. Les Juifs sous le régime d’Antonescu (1940-1944). Documents diplomatiques français inédits, publications Université Paul Valéry, 1998
IANCU Carol, Alexandre Safran et la Shoah inachevée en Roumanie, recueil de documents (1940-1944), Bucarest, Hasefer, 2010, 607 p.
INGRAO Christian, Les chasseurs noirs. La brigade Dirlewanger, Librairie Académique Perrin, 2006, 290 p.
http://www.holocaustresearchproject.org/einsatz/dirlewanger.html
IOANID Radu, La Roumanie et la Shoah : Destruction et survie des Juifs et des Tsiganes sous le régime Antonescu, 1940-1944, Paris, éditions de la Maison des sciences de l’Homme, 2002, 383 p. (The Holocaust in Romania. The Destruction of Jews and Gypsies Under the Antonescu Regime, 1940-1944, chez Ivan R. Dee, Chicago, 2000)
KAHN-WOLOCH Madeleine, Basilic, Atlantica, 2011, 172 p.
http://www.readoz.com/publication/read?i=1046173&pg=7#page6
Témoignage de Madeleine Kahn devant les élèves d’Edgar Quinet :
Madeleine Kahn, ancienne élève du lycée Edgar Quinet
KLEMP Stefan, Vernichtung. Die deutsche Ordnungspolizei und der Judenmord im Warschauer Ghetto 1940 bis 1943, Prospero, Münster, 2015, 288 p.
Des photos :
http://www.welt.de/geschichte/zweiter-weltkrieg/article115408819/Ganz-normale-Polizisten-toeteten-im-Ghetto-Aufstand.html
KLUKOWSKI Zygmunt, Une telle monstruosité... » Journal d’un médecin polonais 1933-1947, coéd. Calmann-Lévy / Mémorial de la Shoah, édition française établie par Jean-Yves Potel, traduit du polonais par Alexandre Dayet, 2011, 564 p.
KOUZNETSOV Anatoli, Babi Yar, éditions Robert Laffont, 2011
KRAUSNICK Helmut, WILHELM Hans-Heinrich, Die Truppe des Weltanschauungskrieges - Die Einsatzgruppen der Sicherheitspolizei und des SD 1938–1942, Deutsche Verlags-Anstalt, Stuttgart, 1981
LAIGNEL-LAVASTINE Alexandra, HEYMANN Florence , "L’horreur oubliée : la Shoah à la roumaine", Revue d’Histoire de la Shoah, janvier-juin 2011, n° 194
LONGERICH Peter, Die Ermordung der europäischen Juden, Piper, München, 1998
MALAPARTE Curzio (Kurt Erich Suckert), Kaputt, 1943, Livre de poche, réédition Folio 1972, 510 p.
MALLMANN Klaus-Michael, PAUL Gerhard (dir.), Karrieren der Gewalt. Nationalsozialistische Täterbiographien, Darmstadt, Wissenschaftliche Buchgesellschaft, 2004.
http://www.hsozkult.de/publicationreview/id/rezbuecher-4515
MALLMANN Klaus-Michael, ANGRICK Andrej, MATTHAUS Jürgen, CÜPPERS Martin (Hrsg.),
Die »Ereignismeldungen UdSSR« 1941. Dokumente der Einsatzgruppen in der Sowjetunion. Band I, 2011, 925 p.
- -Deutsche Besatzungsherrschaft in der UdSSR 1941-45 : Dokumente der Einsatzgruppen in der Sowjetunion Band II (Veröffentlichungen der Forschungsstelle Ludwigsburg), 2013, 639 p.
— Deutsche Berichte aus dem Osten. Dokumente der Einsatzgruppen in der Sowjetunion, Band III, 2014, 892 p.

GAFKE Matthias, Heydrichs Ostmärker : Das österreichische Führungspersonal der Sicherheitspolizei und des SD 1939-1945 (Veröffentlichungen der Forschungsstelle Ludwigsburg) Gebundene Ausgabe – 1. März 2015, 332 p.

 MENDELSOHN Daniel, Les Disparus, traduit de l’américain par Pierre Guglielmina, Paris, Flammarion, 2007, 650 p. (1ère éd., The Lost, New York, HarperCollins, 2006, 950 p.).
Cr. http://www.cercleshoah.org/IMG/pdf/les-disparus-mendelsohn.pdf
MICHALKA Wolfgang, Deutsche Geschichte, éd. Fischer, Documents, 2002.

MILIAKOVA Lidia, Le livre des pogroms, trad. Nicolas Werth, Paris, Calman-Levy, coll. « Mémorial de la Shoah », 2010, 713 p.
MOUTIER-BITAN Marie, Les Champs de la Shoah. L’extermination des Juifs en Union soviétique occupée, 1941 – 1944, Passés Composés, 2020

MOUTIER-BITAN Marie, Le pacte antisémite. Le début de la Shoah en Galicie orientale, 2023, chez Passés Composés

NOLTE Hans-Heinrich, Drang nach Osten“. Sowjetische Geschichtsschreibung der deutschen Ostexpansion, Europäische Verlagsanstalt, Köln, 1976.
OGORRECK Ralf, Les Einsatzgruppen, Les groupes d’intervention et la ’’genèse de la solution finale’’, Calmann Lévy, 2007, 320 p. Die Einsatzgruppen und der « Genesis des Endlösung », 1996.
Himmler ayant assisté au massacre de Minsk en août 1941, il a été décidé de recourir à des camions à gaz en décembre 1941 puis à des chambres à gaz.
PETROWSKAJA Katja, Peut-être Esther, traduction de Barbara Fontaine,Seuil, 2015, 288 p. La grand mère, Esther, a disparu à Babi Yar.
http://bachmannpreis.eu/de/texte/4388
PLIEVIER Theodor, Stalingrad, Libretto, 2017. (Stalingrad, Aufbau-Verlag, Berlin, 1945)
PLIEVIER Theodor, Moscou, Libretto, 2015.
PLIEVIER Theodor, Berlin, Libretto, 2018.
https://www.mediapart.fr/journal/dossier/international/theodor-plievier-un-ecrivain-dans-l-europe-barbare
http://www.lemonde.fr/archives/article/1956/01/09/de-stalingrad-a-berlin-avec-theodor-plievier_2240588_1819218.html
Biographie de Plievier :
https://libcom.org/history/kaiser-goes-generals-remain-theodor-plivier-1932
Harry Wilde, Theodor Plievier. Nullpunkt der Freiheit, Verlag Kurt Desch, München Wien Basel, 1965
ROCHMAN Leib, À pas aveugles de par le monde, écrit en yiddish, préface de Appelfeld Aharon, Denoël, 2012
"« Ce n’est pas lorsque les victimes écriront leurs mémoires que le monde sera délivré des bourreaux, c’est lorsque les bourreaux eux-mêmes les écriront. Mais eux n’écrivent pas..."
http://www.babelio.com/livres/Rochman-A-pas-aveugles-de-par-le-monde/378470#critiques
RÖMER Felix, Der Kommissarbefehl Wehrmacht und NS-Verbrechen an der Ostfront 1941/42, Schoeningh Ferdinand, 2008, 656 Seiten, (L’ordre des commissaires et les crimes nazis sur le front Est 1941/42)
SAKOWICZ Kazimierz, Journal de Ponary 1941-1943. Un témoignage oculaire unique sur la destruction des Juifs de Lituanie, Grasset, 2021
SANDS Philippe, Retour à Lemberg (East West Street. On the Origins of Genocide and Crimes against Humanity), traduit de l’anglais par Astrid von Busekist, Albin Michel, 544 p.
http://www.lemonde.fr/livres/article/2017/09/14/philippe-sands-de-lviv-a-nuremberg_5185378_3260.html
SHEPHERD Ben, War in the Wild East. The German Army and Soviet Partisans, Cambridge, MA : Harvard UP, 2004, 300 p.
SNYDER Timothy, Bloodlands : Europa zwischen Hitler und Stalin, München, C. H. Beck Verlag, 2011, 523 p. mit 36 Karten, Terres de sang. L’Europe entre Hitler et Staline, traduit de l’anglais par Pierre-Emmanuel Dauzat, Gallimard, 2012, 705 p. (l’Ukraine, la Biélorussie, puis les Pays Baltes, l’est de la Pologne, entre Nolde et Furet, "une relecture datée et simplificatrice".)
VIDAL et HUSSON, Les historiens allemands et la Shoah :
http://www.cercleshoah.org/spip.php?article115
WEIKERSTHAL Felicitas Fischer von, GARSTKA Christoph, HEFTRICH Urs, LÖWE Heinz Dietrich (Hrsg.), MIHOK Brigitte, "Verdrängte Erinnerung. Die Deportation der rumänischen Roma nach Transnistrien, 1942-1944", In : Der nationalsozialistische Genozid an den Roma Osteuropas - Geschichte und künstlerische Verarbeitung, Weimar, 2008
WETTE Wolfram, Karl Jäger. Mörder der litauischen Juden, Vorwort von Ralph Giordano, Frankfurt/M., Fischer Taschenbuch Verlag, 2011, 320 p.
http://www.zeit.de/2012/05/SS-Jaeger

-  Films :
Einsatzgruppen, Liepaja, Latvia, 1941, film pris par un soldat, muet, 1min. 42 : des hommes courent vers une fosse où ils sont abattus
http://www.ushmm.org/wlc/en/media_fi.php?ModuleId=10005130&MediaId=183

Requiem pour un massacre ("’Viens et vois"), Elem Klimov, URSS, 1985, 140 min. d’après l’ouvrage d’Ales Adamovitch, Nouvelle de Khatyn (village brulé), relatant les massacres nazis en Biélorussie.
http://iconotheque-russe.ehess.fr/film/659/
Cf. Helke-Daniela Güldenpfennig,"L’enfant et la mort"sur les souvenirs de tournage d’Alexis Kravtchenko qui a interprété en 1985 le rôle de l’enfant dans le film.
Shoah, 1976-1985, Claude Lanzmann, 1985, 9 h 30
Europa, Europa ( Hitlerjunge Salomon), film d’Agnieszka Holland, 1990, (d’après le témoignage de Sally Perel, un jeune juif dans les Jeunesses hitlériennes)
À l’Est de la Guerre, (Jenseits des Krieges), Ruth Beckermann, Autriche, 1997, (Sur les soldats de la Wehrmacht, film sur une exposition : la Wehrmacht assassine en masse dès le début sur le front Est.)
Comment des soldats ordinaires devinrent des assassins, Gerhard Thiel et Hannes Heer, 1997
La Dernière lettre, film de Frederick Wiseman, 2002
Shoah "par balles" (terme impropre), l’histoire oubliée, un documentaire de Romain Icard, 2007, Mano a Mano, 1 h 20 min
http://www2.cndp.fr/TICE/teledoc/mire/teledoc_shoahparballes.pdf
Einsatzgruppen. Les commandos de la mort, Michaël Prazan , film documentaire, France 2 éditions, 2009, 180 min
http://www2.cndp.fr/TICE/teledoc/Mire/teledoc_einsatzgruppen.pdf
Une division SS en France, Das Reich, de Michaël Prazan, documentaire, 2015, polémique :
https://www.malgre-nous.eu/2015/08/31/das-reich-les-ss-malgre-nous/
Les Insurgés, d’Edward Zwick, 2007,137 min, tiré du roman Defiance : The Bielski Partisans, de Nechama TEC, Tec, New York, Oxford University Press, 1993.
https://www.facinghistory.org/resource-library/resistance-during-holocaust/bielski-brothers-biography
A Dangerous Method, David Cronenberg, 2011 (Sabina Spielrein, psychanaliste, assassinée par les nazis à Rostov)

- Liens internet :
La conférence de Wannsee :
http://www.ghwk.de/fileadmin/user_upload/pdf-wannsee/protokoll-januar1942.pdf

Himmler
discours de Posen du 4 octobre 1943
http://www.susannealbers.de/09animation-video29poznan-rede.html

http://www.holocaust-history.org/himmler-poznan/speech-text.shtml

Extrait du discours de Posen du 4 octobre 1943 :
http://www.cicad.ch/fr/educational-materials/discours-de-himmler-devant-des-officiers-ss-%C3%A0-poznan-4-octobre-1943.html

CR, Violence de guerre et génocide. Le cas des Einsatzgruppen en Russie, Christian Ingrao :
https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-de-la-shoah-2003-1-page-15.htm

Sur le site "Mémoire juive et éducation", animé par Dominique Natanson :
http://pagesperso-orange.fr/d-d.natanson/einsatzgruppen.htm
[Procès des Einsatzgruppen : cf.wikipedia.org, les /Einsatzgruppen-Prozess]
La Dernière lettre :
Femmes dans les ghettos
Médiagraphie sur la Wehrmacht :
Bibliographie sur la Wehrmacht ; A l’est de la guerre
Wehrmacht in der nationalsozialistischen Diktatur :
http://www.ifz-muenchen.de/wehrmacht.html?&L=1%26id%3D4
Fremde im Visier — Fotoalben aus dem Zweiten Weltkrieg. L’étranger en cible. Les albums photographiques dans la Deuxième Guerre Mondiale :
http://www.fremde-im-visier.de/forschungsprojekt.html
Rapport de Karl Jäger, commandant SS
à Kauen, Kaunas :
http://www.9may.ru/unsecret/m10008980/gallery/
« Holocauste ne se dit pas en russe [3]...[aujourd’hui] »
http://clioweb.canalblog.com/archives/2012/05/19/24295067.html

Photos sur la destruction des Juifs

« Qui était mon père ? » : le témoignage d’enfants de nazis et de résistants :
https://www.cath.ch/newsf/qui-etait-mon-pere-le-temoignage-denfants-de-nazis-et-de-resistants/
Nicole Mullier, avril-mai 2012, 2014, janvier 2015, 2019

CHEKHTMAN Eli, La Charrue de feu, traduit du yiddish par Rachel Ertel, éditions Buchet-Chastel, 427 p.

Les massacres à l’Est

Une conférence de Pierre-Philippe Preux, La Shoah par balles ( terme impropre) a eu lieu vendredi 18 mai 2012, au Lycée Buffon, 16 boulevard Pasteur- 75015 ( métro Pasteur ou Sèvres -Lecourbe), Vendredi 18 mai 2012 à 14h30 Amphi Michard

- Pierre-Philippe Preux, professeur d’histoire, collaborateur du Père Patrick Desbois, président de Yahad‐In Unum

- Madeleine Woloch- Kahn, témoin des massacres de Juifs en Roumanie, auteure de Basilic, éd. Atlantica, 2011.
CR : http://www.cercleshoah.org/spip.php?article259

Petit Cahier n°23

PC N°23 Guerre et génocide des Juifs à l’Est de l’Europe, Conférence-débat du Cercle d’étude du 18 mai 2012 : conférence de P.-P. Preux, témoignages de M. Kahn, de L. Cain, I. Choko, É. Gricman, poèmes d’A. Cytrin, textes de M. Braunschweig, M.-P. Hervieu, J.-L. Landier, C. Monjanel, N. Mullier, A. Pasques, B. Vinatier.
Guerre et génocide des Juifs à l’Est de l’Europe commande possible : Cercle d’étude de la Déportation et de la Shoah, Maison des Associations du 11e arrondissement, 8, Rue du Général Renault, 75011 Paris

Site de l’association Yahad-In Unum
" Des recherches au nord du Caucase sur les massacres perpétrés par les Nazis lors de l’avancée extrême des troupes allemandes. Les massacres dans d’autres pays ont été abordés : l’Ukraine, la Biélorussie, la Moldavie, la Pologne orientale, la Lituanie. "
Conférence au Mémorial de Caen du père Desbois
http://clioweb.canalblog.com/archives/2013/11/10/28397844.html
Les massacres, le père Desbois et la polémique :
http://clioweb.canalblog.com/archives/2013/11/11/28404996.html
À Orléans, Conférence dans le cadre des Cafés historiques au Cercil
Les recherches de Yahad-In Unum dirigé par le père Desbois, sur les fusillades massives des Juifs et des Tsiganes en Europe de l’Est de Fanny Chassain-Pichon et Johanna Lehr, chercheuses à Yahad-In Unum. De 1941 à 1944, des milliers de Juifs et de Tsiganes ont été massacrés. Plus de 2000 témoins ont été interrogés et filmés par Yahad-In Unum. Organisée avec les Cafés Historiques en Région Centre.
http://cercilactu.blogspot.fr/
cercil@cercil.eu
P.S. Une conférence sur "La destruction des Juifs en Roumanie" de Mme Alexandra Laignel-Lavastine a été remplacée par la conférence de Pierre-Philippe Preux.

Cartea neagra. Le livre noir de la destruction des Juifs de Roumanie

N.M. avril-mai 2012 ; novembre 2014 ; 2019

[1Johan CHAPOUTOT, La Loi du sang. Penser et agir en nazi, Gallimard, coll. Bibliothèque des Histoires, 2014.

[3Le mot utilisé en russe est génocide.


Documents joints

4 juin 2015
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94 ko

Cr Les disparus, Anne Pasques

23 mai 2015
info document : PDF
97.2 ko