Cercle d’étude de la Déportation et de la Shoah

Marie-Claude Vaillant-Couturier, déportée à Auschwitz et à Ravensbrück

témoin au procès de Nuremberg. Conférence de Dominique Durand.
dimanche 14 octobre 2012

Marie-Claude Vaillant-Couturier, résistante, déportée à Auschwitz-Birkenau dans le convoi du 24 janvier 1943, dit le « convoi des 31 000 », de 230 femmes résistantes qui entrent dans le camp de Birkenau en chantant la Marseillaise. Elle est témoin oculaire du génocide des Juifs et des Tsiganes. En août 1944, elle est transférée au camp de Ravensbrück.
Elle témoigne au procès de Nuremberg. « avec mes yeux, ce sont des milliers de morts qui vous regardent »

Marie- Claude Vaillant-Couturier : Maryvonne Braunschweig, Manette Martin-Chauffier, Dominique Durand, Maurice Cling, Robert Créange

Marie-Claude Vaillant-Couturier déportée à Auschwitz, Ravensbrück et témoin au procès de Nuremberg

cette conférence du mercredi 19 décembre 2012-14h30- Lycée Edgar Quinet, a donné lieu à une brochure :

Petit Cahier / 2e Série – N°21, Octobre 2014, Marie-Claude Vaillant-Couturier, Déportée à Auschwitz-Birkenau et à Ravensbrück, Témoin au procès de Nuremberg, Conférence-débat du 13 décembre 2012 : conférence de D. Durand ; témoignages oraux de M. Cling, R. Créange, M. Martin-Chauffier ; textes de M. Braunschweig, I. Danon, D. Dufourmantelle, M-P. Hervieu ; témoignages écrits de M-J. Chombart de Lauwe, S. Franck-Floersheim, G. de Gaulle-Anthonioz. (Àcommander au Cercle d’étude)

Cette Conférence du Cercle, a eu lieu le mercredi 19 décembre 2012-14h30
Lycée Edgar Quinet, Paris 9 ème
conférence par Dominique Durand, journaliste, ancien président de l’Association française Buchenwald-Dora et Kommandos, vice-président du Comité international Buchenwald-Dora, auteur du livre Marie-Claude Vaillant-Couturier, une femme engagée, du PCF au procès de Nuremberg
- Témoignages de :
. Maurice Cling, rescapé d’Auschwitz et de Dachau
Un enfant à Auschwitz, Maurice Cling
. Nicole Dorra, présidente fondatrice des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et de Ciné-Histoire [1]
Nicole Dorra a été remplacée par Robert Créange
. Manette Martin-Chauffier, ancienne rédactrice en chef à l’INA

- Projection du film, de Frank Cassenti :
Marie-Claude Vaillant-Couturier de Frank Cassenti, 1997, 18 min, (film projeté à la maison de la chimie le 1er février 1997, lors de l’hommage rendu à Marie-Claude Vaillant-Couturier

affiche Marie-Claude Vaillant-Couturier

Le mercredi 19 décembre 2012-14h30 Lycée Edgar Quinet salle 13, 63 rue des Martyrs, 75009 PARIS
(métro Pigalle ou Notre-Dame-de-Lorette)

DURAND DOMINIQUE, Marie-Claude Vaillant-Couturier, une femme engagée, du PCF au procès de Nuremberg, Biographie, éd. Balland, 2012, 448 p.

couverture du livre de Dominique Durand sur Marie-Claude Vaillant-Couturier

"Nous sommes arrivés à Auschwitz au petit jour. On a déplombé nos wagons et on nous a fait sortir à coups de crosse pour nous conduire au camp de Birkenau, qui est une dépendance du camp d’Auschwitz, dans une immense plaine qui, au mois de janvier, était glacée. Nous avons fait le trajet en tirant nos bagages. Nous sentions tellement qu’il y avait peu de chances d’en ressortir - car nous avions déjà rencontré les colonnes squelettiques qui se dirigeaient au travail - qu’en passant le porche nous avons chanté la Marseillaise pour nous donner du courage"
in La vérité sur les camps de la mort  :
http://www.franceculture.fr/2005-11-18-la-verite-sur-les-camps-de-la-mort

https://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/histoire/dossier-historique-la-marseillaise/les-paroles-de-la-marseillaise

Marie-Claude Vaillant-Couturier, née Marie-Claude Vogel, le 3 novembre 1912 à Paris et décédée le 11 décembre 1996
Marie-Claude Vogel, reporter-photographe dans l’Allemagne nazie, pour le magazine VU :
http://aujourdhui.pagesperso-orange.fr/draveil/pages/telechargement/19330503vufacsimilecoul.pdf
Magazine VU en ligne :
http://collections.museeniepce.com/fr/app/collection/7/view

Résistante, elle participe à des publications clandestines : tracts, l’Université Libre, édition de l’Humanité clandestine...
Elle est internée au Dépôt de la Préfecture, placée au secret à la Santé, transférée au Fort de Romainville, puis à Compiègne, et elle est déportée à Auschwitz-Birkenau dans le convoi des résistantes du 24 janvier 1943, dit le « convoi des 31 000 », de 230 femmes résistantes qui entrent dans le camp de Birkenau en chantant la Marseillaise. Seules 45 d’entre elles survivront.

Elle est témoin oculaire du génocide des Juifs et des Tsiganes et participe au Comité clandestin international de résistance du camp. Puis elle est transférée au camp de concentration de Ravensbrück au mois d’août 1944. Alors que le camp est libéré par l’armée rouge le 30 avril 1945, elle ne revient que le 25 juin 1945. Elle s’occupe des malades, dont des hommes français, qu’elle a contribué à sauver, en attendant leur rapatriement.
Elle fut témoin en 1946 au procès de Nuremberg et en 1987 au procès Barbie

En 1946, elle est citée comme témoin au Tribunal de Nuremberg :
suite du témoignage
Retranscription de son témoignage au procès de Nuremberg sur Auschwitz et Ravensbrück, quarante-quatrième journée, lundi 28 janvier 1946
http://www.fndirp.asso.fr/informations-et-documentation/temoignagede-marie-claude-vaillant-couturierau-procesde-nuremberg/

"Madame VAILLANT-COUTURIER :
- Il y avait à côté de notre camp, de l’autre côté des fils de fer barbelés séparés par trois mètres, deux camps, un camp de Tsiganes qui a été, en 1944, vers le mois d’août, entièrement gazé. C’était des Tsiganes de toute l’Europe, y compris l’Allemagne.
Également de l’autre côté, il y avait ce que l’on appelait le "camp familial". C’étaient des Juifs de Theresienstadt, du ghetto de Theresienstadt, qui avaient été conduits là-bas, et, contrairement à nous, ils n’étaient ni tatoués, ni rasés, on ne leur enlevait pas leurs vêtements, ils ne travaillaient pas. Ils ont vécu comme cela six mois, et au bout de six mois, on a gazé tout le "camp familial". Cela représentait à peu près 6.000 ou 7.000 Juifs et, quelques jours après, d’autres grands transports sont arrivés de Theresienstadt également, avec des familles, et, au bout de six mois également, elles ont été gazées comme les premières. "

Le procès de Nuremberg en 42 volumes en anglais  :
http://www.loc.gov/rr/frd/Military_Law/NT_major-war-criminals.html
Faire une recherche :
http://nuremberg.law.harvard.edu/

Les minutes du procès Nuremberg, éditées en 22 volumes à Nuremberg en 1947 sous le titre « Procès des grands criminels de guerre devant le tribunal international », sont présentées en version numérique et téléchargeables au format PDF
https://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/crdfed/nuremberg/sommaire

Elle fut une des dirigeantes de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes, membre de l’Amicale d’Auschwitz, première présidente de la Fondation pour la mémoire de la déportation, secrétaire de la Fédération démocratique internationale des femmes, vice-présidente de l’ Union des femmes françaises, élue députée PCF, vice-présidente de l’Assemblée nationale...

Compte-rendu de la Conférence

Compte-rendu de la conférence du Cercle d’étude de la Déportation et de la Shoah sur Marie-Claude Vaillant-Couturier par Maryvonne Braunschweig
Elle aurait eu cent ans en 2012. Le 19 décembre, au lycée Edgar Quinet à Paris, le Cercle d’étude a organisé une conférence à la mémoire de Marie-Claude Vaillant-Couturier. Dominique Durand, historien de formation et journaliste de profession, qui vient de lui consacrer une excellente biographie1, a passionné un public nombreux et attentif, en leur faisant découvrir les multiples facettes de cette femme hors du commun.
Pour le Cercle d’étude, Marie-Claude Vaillant-Couturier, arrêtée le 9 février 1942, est d’abord une des 230 femmes résistantes [2], communistes surtout, ou gaullistes, déportées le 24 janvier 1943, de Romainville via Compiègne au camp d’Auschwitz-Birkenau où 49 seulement d’entre elles réussissent à survivre pendant dix-huit mois avant d’être transférées à Ravensbrück. Elle est aussi celle qui refuse de rentrer en France à la libération de Ravensbrück tant qu’il reste sur place des déportés français malades, femmes ou hommes, et elle ne revient que le 25 juin 1945, deux mois après sa libération. Marie-Claude Vaillant-Couturier reste surtout dans les mémoires comme le témoin français au procès de Nuremberg [3]. Cet aspect, essentiel pour les enseignants, a été évoqué au milieu de la conférence par la projection du film de quinze minutes de Frank Cassenti, réalisé pour l’hommage qui a suivi son décès en 1996.
Avant et après cette projection, Dominique Durand a, comme il a dit, « tiré les fils » menant à cette femme « extra-ordinaire » pour qu’on en saisisse mieux la personnalité. Elle est d’une famille bourgeoise, des intellectuels dreyfusards, avec son père Lucien Vogel, éditeur, directeur de magazines, pacifiste, son oncle Jean de Brunhoff, créateur de Babar. Parfaitement germanophone, elle devient très tôt reporter photographe, tout en étant une femme engagée, militante dans des organisations liées au parti communiste, femme de caractère, femme libre. Puis c’est la Résistance, l’arrestation, la déportation. Au retour elle devient femme politique, élue presque sans interruption de 1945 à 1973 comme députée communiste, par ailleurs militante dans des organisations féministes à travers le monde entier.
La déportation, elle ne l’oublie pas et, dès son retour, elle est une des responsables de l’Amicale d’Auschwitz et de la Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (la FNDIRP), avant de devenir la première présidente de la Fondation pour la mémoire de la déportation (la FMD) créée en 1990 pour assurer la pérennité de cette mémoire. Ces derniers aspects ont été magnifiquement illustrés par trois témoins proches d’elle dans ces organisations, Maurice Cling, Robert Créange et Manette Martin-Chauffier qui ont su par des touches très personnelles faire revivre la femme élégante, distinguée, majestueuse, « belle jusqu’au bout », impressionnante, mais finalement facilement abordable, amicale, attachante, « grande dame ».
Prochainement, et selon l’habitude du Cercle d’étude, un Petit Cahier, enrichi de documents et textes complémentaires, proposera l’intégralité de la conférence, des témoignages et des interventions de la salle. M B

Cr conf. MC Vaillant-Couturier

“Écoute, tu es ici depuis trois mois, tu es jeune, il faut absolument qu’il reste quelques survivants pour témoigner de ce qui s’est passé” dit Marie-Claude Vaillant Couturier à Simone Floersheim
http://www.afmd.asso.fr/IMG/pdf/DT38MEMOIRES_ET_VIGILANCE_N_7.pdf

"Derrière ou devant l’objectif, Marie-Claude Vaillant-Couturier a fait de sa vie un témoignage et un combat contre le fascisme, comme un appel à la vigilance"
L’Humanité, 3 août 2012
"Marie-Claude 
Vaillant-couturier. Son objectif au service de l’antifascisme"

Notice biographique sur le site du convoi des 31000 :
Marie-Claude VAILLANT-COUTURIER, née Vogel - 31685
http://dev.memoirevive.org/spip.php?article95

Biographie officielle de Marie-Claude VAILLANT-COUTURIER :
http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/vaillant-couturier-nee-vogel-marie-claude-03111912.asp

- Nuremberg

Le centre de documentation-Tribunal de Nuremberg
photo Henning Fauser

Témoignage de Maurice Lampe :
http://www.ushmm.org/online/film/display/detail.php?file_num=2979
Francisco Boix intervient juste après le témoin Marie-Claude Vaillant-Couturier et répond aux questions du procureur français Charles Dubost :
http://avalon.law.yale.edu/imt/01-28-46.asp
Le procès de Nuremberg en anglais :
http://avalon.law.yale.edu/subject_menus/imt.asp
Film sur le procès de Nuremberg :
http://www.ushmm.org/online/film/display/detail.php?file_num=2152

WIEVIORKA Annette, Le procès de Nuremberg, Paris, Liana Levi, coll. « Piccolo »,‎ 7 septembre 2006 (réimpr. 2009) (1re éd. 1995), 307 p.
De Nuremberg à Nuremberg, documentaire de Frédéric Rossif, 2 h 57 min, 1989

Madeleine Dissoubray-Odru

Témoignage d’une autre résistante du 24 janvier :
Madeleine Dissoubray-Odru, dite Jacqueline, résistante, déportée politique le 24 janvier 1943 (convoi des 31000) à Auschwitz, Ravensbrück et Mauthausen témoigne dans le Petit cahier du Cercle N°24 : La déportation politique à Auschwitz : Conférence de Claudine Cardon-Hamet. Témoignage oral de Madeleine Odru.
La déportation politique à Auschwitz
Inauguration rue Madeleine Odru, samedi 26 janvier 2013 à Romainville
70ème anniversaire d’hommage au convoi des 31 000 avec l’inauguration par la municipalité de Romainville de la rue Madeleine ODRU, grande résistante, qui se déroulera à 14h30 Quartier Marcel Cachin à Romainville ; puis suivie d’une projection du film à 15h30 "Résistance 31 000" à l’Espace Marcel Cachin situé rue de la Résistance à Romainville.

Présentation du convoi des 31000 :
http://www.memoire-vive.net/spip.php?article27
liste :
http://dev.memoirevive.org/spip.php?page=plan
Bibliographie sur le convoi du 24 janvier
- DELBO Charlotte, Auschwitz et après. I, Aucun de nous ne reviendra, Paris, Éditions de Minuit, Coll. Documents, 1970, 182 p.
- DELBO Charlotte, Auschwitz et après. II, Une connaissance inutile, Paris, Éditions de Minuit, Coll. Documents, 1970,191 p.
- DELBO Charlotte, Auschwitz et après. III, Mesure de nos jours, Paris, Éditions de Minuit, Coll. Documents, 1971, 214 p.
- DELBO Charlotte, Le convoi du 24 janvier , Paris, Éditions de Minuit, Coll. Grands Documents, 1965, 303 p.
Charlotte Delbo
DUNANT Ghislaine, Charlotte Delbo, la vie retrouvé, Grasset, 2016, 608 p.

- HAUTVAL Adélaïde, Médecine et crimes contre l’humanité, témoignage, avant propos de Claire Ambroselli, présentation et postface d’Anise Postel-Vinay, Actes Sud, 1991.
Adélaïde Hautval par Georges Hauptmann
MCVC parle d’Haidi :
http://gallica.bnf.fr/ark :/12148/bpt6k9758485v/f226.image.r=Hautval?rk=42918 ;4

Film :
L’histoire du Convoi du 24 janvier 43-Auschwitz-Birkenau, film de Claude-Alice Peyrottes et Alain Cheraft.

Les femmes résistantes ne comptent que 6 compagnons de la Libération sur les 1038 distingués :
Marie Hackin, France libre, Berty Albrecht, mouvement Combat, Laure Diebold, à la Délégation générale, Émilienne Moreau-Évrard, réseau « Brutus », Marcelle Henry, Forces françaises combattantes, (évasion), Simone Michel-Lévy, résistante PTT.

STREBEL Bernhard, Ravensbrück. Un complexe concentrationnaire, traduction française d’Odile Demange, préface de Germaine Tillon, Paris, Fayard, 2005, 770 p.

JESENSKÁ Milena, née en 1896 à Prague, morte en 1944 en tant que détenue politique au camp de concentration de Ravensbrück

Manifestations autour de MCVC

-  Marie-Claude ou le muguet des déportés, dimanche 8 mars 2015, 16h centre culturel d’Orly,
http://www.centre-culturel-orly.fr/spip.php?article1474
- Témoignage de Maurice Cling, Robert Créange, Manette Martin-Chauffier
Rencontre-mémoire consacrée à Marie-Claude Vaillant-Couturier et au convoi du 24 janvier 1943. Samedi 16 février 2013, 15h-17h
Pavillon des Archives, Archives départementales du Val-de-Marne à Créteil
- une évocation de la vie de Marie-Claude Vaillant-Couturier est disponible
sur le site de France inter émission « Au fil de l’ histoire »
http://www.franceinter.fr/emission-au-fil-de-lhistoire-marie-claude-vaillant-couturier-ou-lengagement-comme-ligne-de-vie
http://www.franceculture.fr/2005-11-18-la-verite-sur-les-camps-de-la-mort
Samedi 16 février 2013, 15h-17h, Rencontre-mémoire consacrée à Marie-Claude Vaillant-Couturier et au convoi du 24 janvier 1943 : une mémoire val-de-marnaise, Pavillon des Archives, Archives départementales du Val-de-Marne à Créteil
http://archives.cg94.fr/files/imce-images/Invit_RencontreMemoire.pdf
70ème anniversaire d’hommage au convoi des 31 000 avec l’inauguration par la municipalité de Romainville de la rue Madeleine Odru, samedi 26 janvier 2013.

N.M. 19 octobre 2012- janvier 2013-2014-2016
Procès de Ravensbrück :
https://halshs.archives-ouvertes.fr/hal-01178291v1

[1Le site de Ciné-Histoire : http://www.cinehistoire.fr/
Ciné-Histoire sur le site du Cercle : http://www.cercleshoah.org/spip.php?article196

[3le 24 janvier Charles Dubost, qui présente les témoignages concernant les exécutions, recueillis par le Service des crimes de guerre, dépendant du ministère français de la Justice, fait citer des témoins issus de la déportation : Maurice Lampe et Francisco Boix de Mauthausen, Marie-Claude Vaillant-Couturier d’Auschwitz-Birkenau.


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