Cercle d’étude de la Déportation et de la Shoah

Ida Grinspan, témoignage, lycée Edgar Quinet

et l’affaire de Parthenay
dimanche 3 décembre 2006

Ida 1929-2018 est arrêtée par trois gendarmes dans le Poitou à Jeune-Lié près de Melle en janvier 1944. Elle a 14 ans. Elle est déportée de Drancy à Auschwitz le 10 février 1944
Ida témoigne dans les dvd 4 et dvd 6 du Cercle, à demander au Cercle
"Résister dans les camps nazis" : http://www.cercleshoah.org/spip.php?article194
Enfants et adolescents :http://www.cercleshoah.org/spip.php?article17
obsèques d’Ida : mercredi 3 octobre 2018 à 11h au cimetière de Bagneux.

Ida à Birkenau, photo Dominique Dufourmantelle
Résumé
Ida Grinspan née le 19 novembre 1929 à Paris, de parents juifs polonais, de nationalité française par déclaration volontaire de ses parents ; elle a un frère né en 1924. Son père était artisan-tailleur ; la famille habite rue Clavel dans le 19ème. Dès le printemps 1940, elle vit chez une famille de fermiers, Alice et Paul Marché, dans le hameau de Lié, par Melle (Deux-Sèvres), et fréquente l’école de Sompt.

Sa mère est arrêtée le 16 juillet 1942 et déportée par le convoi n°11, le 27 juillet 1942, son père et son frère ont pu se cacher. Ida est arrêtée à son tour le 31 janvier 1944 et déportée le 10 février, par le convoi n°68.
Son père Jankiel Fensterszab [1], est déporté ultérieurement, par le dernier convoi, le convoi n° 77, celui du 31 juillet 1944. Ses deux parents ont été assassinés à Auschwitz.

Ida Grinspan, témoignage au lycée Edgar Quinet

Ida, enfant déportée, photo NM

Compte-rendu de la rencontre avec des élèves au lycée Edgar Quinet, Paris 9 ème

Ida Grinspan, née Fensterszab, est née à Paris le 19 novembre 1929. Ses parents sont venus de Pologne, à cause de l’antisémitisme. Son père Jankiel Fensterszab, né en 1898, en Pologne est tailleur. Sa mère, Chaja Nysenbaum est née en 1898 en Pologne.
En juin 1940, en France, a lieu un très grand exode. Ses parents décident de l’envoyer à la campagne dans une famille de paysans pour la mettre à l’abri des bombardements. Elle est dans un village des Deux- Sèvres, à 30 km de Niort. Son institutrice lui fait passer le certificat d’étude.

Arrêtée en 1944

Dans la nuit du 30-31 janvier 1944, peu après minuit, elle est arrêtée par trois gendarmes français dans le Poitou à Jeune-Lié près de Melle. Elle a 14 ans. La nourrice proteste, mais on la menace de prendre son mari. La nourrice va réveiller un conseiller municipal. Mais Ida est emmenée à Melle, à la gendarmerie où elle est questionnée. Le capitaine de gendarmerie voulait savoir où était son père.
Le 16 juillet 1942, sa mère a été arrêtée, lors de la rafle du Vél’ d’hiv’, mais son père et son frère y ont échappé.
Elle est conduite au dépôt, à Niort, où il y avait rassemblées une cinquantaine de personnes. Sa nourrice, le curé et le maire, ont essayé de la récupérer avec un faux certificat de baptême, mais le capitaine de gendarmerie, puis la Kommandantur n’ont rien voulu savoir. Le 2 février 1944, elle est conduite en wagon de voyageurs, escortée d’une quinzaine de gendarmes à Drancy, où elle reste une semaine.
On disait qu’on allait travailler en Allemagne, rejoindre sa famille. Elle l’a cru. Elle pensait retrouver sa mère et elle a gardé pour sa mère les provisions que lui avait données sa nourrice.
Le 10 février, la police l’a conduite, en autobus, à la gare de Bobigny [2] où elle est livrée aux Allemands.

Déportée

Elle est déportée de Drancy vers Auschwitz par le convoi n°68, le 10 février 1944.
Là, dans un wagon à bestiaux, de la paille, un petit bidon d’eau, un baquet en guise de tinettes, le voyage dure 3 jours et 3 nuits. Ils sont 60 à 80 par wagon plombé avec une lucarne. L’eau a manqué, la tinette a débordé, la puanteur est le pire de ses souvenirs de déportation. Des adultes ont mis des couvertures pour faire une séparation.
Le train a stoppé le 13 février 1944. Partis le jeudi, ils sont arrivés le dimanche matin. Tous ont poussé un soupir de soulagement. Enfin, on arrive.

Internée à Birkenau

On a déplombé les wagons, et ce sont les cris, les hurlements des SS, les aboiements des chiens. Raus ! Schnell ! Elle est favorisée parce que ses parents parlaient le yiddish. Quand on ne comprenait pas, on était battu. Ils ont sauté des wagons, dans la neige. On leur a demandé de tout abandonner. Et les provisions données par sa nourrice pour sa mère ?
Un SS se tient à la tête de la file des déportés, avec une badine. Les hommes à gauche, les femmes et les enfants à droite. "Ceux qui sont fatigués montent dans des camions, ceux qui peuvent marcher, vous restez là". Les familles sont séparées.
Elle a suivi deux jeunes filles. Elle s’est placée sur le côté et a échappé par miracle à la sélection, grâce à sa coiffure à houppette qui la grandissait et à sa bonne mine de "campagnarde". Le SS n’a rien demandé. S’il avait demandé son âge…

Son convoi n° 68, du 10 février 1944, comprenait 1500 personnes : 674 hommes et 814 femmes, 278 jeunes de moins de 18 ans.
Sont entrés dans le camp, 210 hommes et 61 femmes désignés pour le travail.
1229 personnes, montées dans les camions, ont été exterminées immédiatement.

Le SS les a comptés 36 fois, ils ont marché à pied jusqu’à Birkenau. On les a fait pénétrer dans une baraque, le Sauna, une grande salle avec deux ouvertures, avec trois SS en uniforme et un homme en civil, en plein courant d’air.
Nackt ! Il fallait se dévêtir. Des coups de bâton des femmes Kapos ont volé car personne ne se déshabillait. Des prisonnières sont venues récupérer les affaires personnelles. Puis elles ont été tondues de la tête au pied. Rasées. Humiliées, méconnaissables. Tatouées sur l’avant-bras gauche. (Numéros 160 000 pour les hommes, 75 000 pour les femmes). On perd toute identité avec le numéro. Elles ont été douchées. On leur a donné des loques pas adaptées au climat de février en Haute-Silésie. On leur a distribué des sandales ou des galoches, puis une soupe infâme dans une grande gamelle qu’il fallait laper. Enfin, elles sont sorties de la pièce par l’autre ouverture.
En trois quarts de journée, tout bascule. On entre dans le bâtiment, on est encore un être humain, puis on sort en devenant un numéro, un Stück. Le lendemain, le numéro est cousu sur le vêtement, le numéro correspond à la date d’arrivée. Elle a reçu le n° 75360.
Puis séjour dans le Block de la quarantaine, avec quinze nationalités, une tour de Babel. On parlait français dans le Block, elle demande où sont passés les autres, les gens des camions. Les femmes qui étaient là ont raconté ce qui se passait dans le camp. Elles ont parlé de gaz, de crématoires. Regardez les cheminées qui fument. Personne ne les a crues. Il a fallu un certain temps. Les femmes enceintes étaient avortées ; les bébés tués. Il n’y avait aucune hygiène intime.
Puis elle a travaillé au Kommando des pierres qu’on transportait sur des brancards (Trage), pour rien. Et si on ne met pas d’assez grosses pierres, la Kapo met le double. Elle a travaillé au Kommando des pommes de terre pourries, gelées.
La Kapo commence à servir la soupe, sans remuer, les feuilles de choux, mais le consistant c’est au fond, et le fond c’est pour ses protégées. Puis elle est affectée au Kommando de l’usine Union Metallwerke. Ce sont des usines d’armement gérées par des civils.

Marche de la mort 1945

Le 18 janvier 45, les déportés ont été évacués sur les routes enneigées. Ida s’est retrouvée à Ravensbrück, puis à Neustadt-Glewe, près de l’Elbe, avec le typhus et les pieds gelés. Là, il n’y avait plus de sélection pour la chambre à gaz. Elle est restée à l’infirmerie soignée par Wanda Ossowska, une infirmière résistante polonaise. Elle a été libérée par les Américains, puis des Soviétiques sont arrivés, on est à la jonction des deux armées sur l’Elbe. Elle a été conduite à l’hôpital en brouette.
Elle est rapatriée en avion. Elle retrouve son frère alors qu’elle est hospitalisée.
Son père et sa mère ne sont pas revenus.
Ida fait partie de l’Amicale d’Auschwitz, aujourd’hui UDA, Union des Amicales des déportés d’Auschwitz.

CR témoignage d’IDA

Ida Grinspan est l’auteure, avec Bertrand Poirot-Delpech, d’un livre intitulé J’ai pas pleuré, publié en 2002, chez Robert Laffont, réédité en Pocket Jeunesse, 2003.
Le CR du livre J’ai pas pleuré, Ida Grinspan

Ida et B. Poirot-Delpech, Lycée Edgar Quinet, photo N.M.

Raphaël Esrail, Bertrand Poirot-Delpech, Ida Ginspan, et à la tribune, Henry Bulawko, président de l’Union des déportés d’Auschwitz.

A propos de Wanda : "Le temps de dire merci" :
http://www.lemonde.fr/shoah-les-derniers-temoins-racontent/article/2005/07/25/le-temps-de-dire-merci_674531_641295.html

Voir, écouter Ida

Ida témoigne dans les DVD du Cercle :
"Résister dans les camps nazis" :
DVD(6) : CNRD 2011-2012 Résister dans les camps nazis
"9 Témoignages d’internés et de déportés juifs" :
http://www.cercleshoah.org/spip.php?article142
"Enfants et adolescents dans le système concentrationnaire nazi" :
http://www.cercleshoah.org/spip.php?article17
« Aide aux juifs persécutés pendant l’Occupation » :
http://www.cercleshoah.org/spip.php?article13
"Le travail concentrationnaire" :
http://www.cercleshoah.org/spip.php?article44
Les DVD du Cercle : http://www.cercleshoah.org/spip.php?rubrique15
Ida Grinspan témoigne dans le DVD-ROM Mémoire Demain de l’UDA
http://www.cercleshoah.org/spip.php?article67

Pour la mairie de Paris et le Mémorial, sur le site du Monde, Les derniers témoins racontent :
http://www.lemonde.fr/web/vi/0,47-0@2-641295,54-668597@51-672973,0.html

14 récits d’Auschwitz
Le site TV présente "le témoignage de Ida Grinspan, rescapée du camp de concentration d’Auschwitz, en Pologne. Elle raconte l’exode inhumain infligé aux déportés pour fuir Auschwitz, une semaine avant l’arrivée de l’armée russe".
http://www.lesite.tv/index.cfm?nr=2&f=0502.0014.00

Parthenay

Ida Grinspan censurée par la mairie de Parthenay, par Daniel Letouzey
http://clioweb.canalblog.com/tag/Ida
http://clioweb.free.fr/camps/ida/ida.htm

"Le procès-verbal de son arrestation établi à 0 h 15 le 31 janvier 1944
par trois gendarmes de la brigade de Melle indique que la « juive Fenterzab (sic) Ida » a bien été « conduite sous escorte » dans les locaux de la gendarmerie afin de se rendre à l’endroit qui lui sera désigné par l’autorité allemande." Michel Chaumet, Chercheur associé IHTP/CNRS

Serge Klarsfeld a écrit : "Les trois quarts restants [de la population juive] doivent essentiellement leur survie à la sympathie sincère de l’ensemble des Français, ainsi qu’à leur solidarité agissante à partir du moment où ils comprirent que les familles juives tombées entre les mains des Allemands étaient vouées à la mort."

On peut apporter son soutien à Ida : "Avec Ida tous solidaires"
Des documents, dont le PV de l’arrestation de Ida en ligne
http://idagrinspan.over-blog.fr/

Le soutien de l’APHG :
http://www.aphg.fr/Actualit%C3%A9s.htm
Le soutien des Clionautes :
http://www.clionautes.org/spip.php?article2704

La censure du Maire de Parthenay par Ida Grinspan

la lettre d’Ida parue dans Après Auschwitz, 2010

Ida et le maire de Parthenay

"Nathalie Lanzi, une professeure d’histoire, que je connais très bien, m’a demandé de rédiger un petit texte que ses élèves pourraient lire à la cérémonie organisée à Parthenay pour la journée nationale de la déportation, le 25 avril. J’ai accepté d’autant plus volontiers que j’ai gardé beaucoup d’amis dans les Deux Sèvres et, je le rappelle volontiers, j’ai d’excellents souvenirs du petit village où j’ai vécu pendant la guerre. Jamais je n’ai perçu la moindre trace d’antisémitisme de la part de ses habitants pendant tout le temps que j’y ai passé.
Le 26 avril, Nathalie m’a appelé pour me dire que le texte avait été censuré et que le maire avait refusé que ses élèves le lisent. Elle était très déçue. Pourquoi cette censure ? Parce qu’il n’était pas question que l’on dise publiquement que j’avais été arrêtée par trois gendarmes. Le maire adjoint, lui-même ancien gendarme, avait d’abord demandé que l’on remplace le mot "gendarmes" par "hommes", Nathalie avait eu la faiblesse d’accepter pour ne pas décevoir ses élèves, mais finalement le Maire avait complètement censuré le texte : "Ne stigmatisons pas une catégorie professionnelle qui dans ces temps troubles, avait obéi aux ordres de l’autorité légitime."
J’ai été très choquée, je ne témoignais que d’une vérité simple, d’ailleurs établie par des documents écrits, sans faire de commentaires sur les gendarmes.

Un photographe du Courrier de l’Ouest qui assistait à la commémoration a appris les faits, la rédaction du journal a tout de suite préparé un article et prévenu l’AFP. Les journalistes ont été très bien ; ils ont titré sur la censure. La Nouvelle République, le Courrier de l’Ouest, Ouest-France ont accompagné leurs articles de ma photo. J’avoue avoir été un peu contrariée : ce n’est pas très agréables de se voir dans les journaux sans s’y attendre, même quand c’est pour vous aider.
Le texte censuré a eu retentissement incroyable. Sur le site du Monde des commentaires de soutien des internautes se sont multipliés. Le Canard Enchaîné a publié un excellent article. Des professeurs de toute la France, de Bayonne jusque dans le Nord, se sont mobilisés pour moi et m’ont écrit "N’arrête pas, n’arrête pas, il y a encore tellement de travail à faire !"

Le maire de Parthenay, qui s’était procuré mon adresse mail, m’a écrit dès le 26 avril, il a dit souhaité me recevoir en sa mairie pour me présenter personnellement ses excuses, je n’ai pas voulu donner suite.
Le 4 mai j’étais à Thouars pour des témoignages prévus depuis longtemps. Je rentre dans ma chambre d’hôtel, j’allume la télévision, et j’y vois … le maire de Parthenay, Monsieur Argenton. Je l’entends dire : "On m’a soumis le texte, j’étais pressé, vous savez ce que c’est, entre deux rendez-vous ! Je ne l’ai pas lu !"
Il ne l’avait pas lu ! J’ai trouvé cela terrible ! Je n’en n’ai pas dormi de la nuit. J’ai pensé : "S’il ne l’a pas lu, il faut qu’il le lise !"
Le lendemain, au Centre de la Résistance où j’avais rendez-vous, avant de rencontrer les élèves, j’ai demandé à la directrice d’appeler les journalistes de FR3 pour dire que j’acceptais de répondre à leurs questions. Après avoir témoigné comme prévu, à midi, j’ai rencontré des journalistes qui se sont présentés et adressés à moi avec beaucoup de tact et de gentillesse.
Je leur ai déclaré que si pour Monsieur Argenton, il s’agissait d’une "maladresse", pour moi c’était beaucoup plus grave et que je lui demandais de lire lui-même et intégralement le texte à la cérémonie du 8 mai. J’ai ajouté qu’il ne se compromettrait pas, puisqu’en 1995, Jacques Chirac a reconnu très officiellement les faits évoqués.
Immédiatement, il m’a écrit, a voulu me voir (ce que j’ai refusé), m’a présenté des excuses et fait dire qu’il lirait le texte le 8 mai. Ce qu’il a fait.
Dans un communiqué il explique pourtant : "Je suis effondré par l’ampleur prise par les événements ; nous vivons dans un monde où l’information va très vite et où la vindicte populaire est hélas plus vite colportée que toutes les actions constructives menées patiemment.." ! ! ! Tout ce la c’est la faute aux médias, résume le Canard ! ! !

L’attitude des professeurs a été particulièrement réconfortante. A Parthenay, professeurs des établissements publics et des établissement privés ont été solidaires, ils ont décidé que leurs élèves n’iraient pas à la cérémonie du 8 mai.
Les professeurs, non seulement m’ont apporté leur soutien, mais ont répété que jamais je n’attaque les gendarmes d’aujourd’hui, que je témoigne sans haine, que j’explique simplement comment les choses se sont passées. Et puis, je n’oublie jamais de citer l’exemple de policiers qui ont prévenu des gens qui risquaient d’être arrêtés.

Je ne crois pas à la maladresse. 15 ans après le discours de Jacques Chirac, la complicité du Régime de Vichy dans notre déportation n’est toujours pas assumée par nombre de gens. Nous déportés, et les professeurs d’histoire, avons encore beaucoup de travail devant nous !
Ida

- Inauguration de la stèle des déportés juifs des Deux-Sèvres, 3 février 2012, film de Michel Chaumet :
https://docs.google.com/file/d/0B-M6JPTV2TaLODQ0Y2MzNTAtNzAyMC00MTMwLTg3NmMtYzcwNTcwYTUzOGU1/edit?pli=1
"En mémoire des 143 juifs arrêtés dans les Deux-Sèvres sur ordre du gouvernement de Vichy et déportés dans les camps d’extermination nazis entre 1942 et 1944."

"Le maire de Montalembert (Deux-Sèvres), craignant des « réactions » de ses administrés, a fait enlever du texte d’une plaque commémorative la mention du rôle, pourtant bien réel, de gendarmes dans la déportation en 1942 de juifs de sa commune vers Auschwitz."

Ida Grinspan, la Shoah ou la vie, présentation du DVD consacré à la vie d’Ida Grinspan :
http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Loisirs/Livres-cd-dvd/n/Contenus/Articles/2012/06/28/Un-DVD-pour-que-personne-n-oublie-les-lecons-du-passe

Pour en savoir plus
http://idagrinspan.over-blog.fr/
http://clioweb.canalblog.com/tag/Ida
http://www.cercleshoah.org/spip.php?article60

Musée de la Résistance de Thouars :
http://www.crrl.fr/

Jean-Marie Pouplain, Les enfants cachés de la Résistance, Geste Éditions, La Crèche, 1998
Dominique Tantin, Les juifs des Deux-Sèvres dans la Shoah, 1940-1945, Geste Éditions, 2015

PS Certains sites ne sont accessibles qu’aux abonnés.

N.M. actualisation juillet 2013

[1Jankiel Fensterszab est né en 1898 à Korpszywnice, Pologne