Cercle d’étude de la Déportation et de la Shoah

La Shoah en CM2 : fiches de lecture

quelques livres pour enfants sur la Shoah
mardi 8 septembre 2009

Analyser ces albums pour enfants est complexe car le rapport entre images et textes crée chez les jeunes lecteurs des réactions difficiles à cerner d’autant qu’elles sont le plus souvent inconscientes.
Des fiches pour Otto, Simon, le petit évadé, Grand-père, L’étoile d’Erika, Sauve-toi, Elie, Champion, La maison vide.

La revue « Textes et Documents pour la classe » n° 968 de janvier 2009 titrée « Arts et littérature de la Shoah » présente un article « La Shoah dans la littérature de jeunesse » écrit par Catherine Coquio, professeure de littérature comparée à l’Université de Poitiers.

Dans cet article est analysée la difficulté de conception de livres sur la Shoah destinés à des enfants d’une dizaine d’années : les ouvrages oscillent entre « déni simplificateur et charge suffocante ... privilégiant plus ou moins le message constructif ou le sentiment de la perte ». De très nombreux ouvrages sont évoqués voire analysés dans cet article dont nous recommandons la lecture.

Analyser ces albums pour enfants est complexe car le rapport entre images et textes crée chez les jeunes lecteurs des réactions difficiles à cerner d’autant qu’elles sont le plus souvent inconscientes. Il nous semble aussi qu’à 10 ans un enfant peut lire un ouvrage où l’illustration soit nettement plus réduite que le texte ce qui n’est pas le cas pour la plupart des oeuvres présentées ci-dessous. Nous avons donc choisi de « décrire » ce qu’offrent quelques livres sans essayer de conseiller la lecture de l’un plutôt que l’autre.

La question reste entière de savoir comment des enfants d’aujourd’hui peuvent recevoir / percevoir ces albums de grande qualité et très intéressants pour nous, adultes.

Otto

-  Otto, Autobiographie d’un ours en peluche , de Tomi Ungerer,
Editions Petite bibliothèque de l’école des loisirs, dernière édition 2007.

(Existe en trois formats : Album grand format-21,2cmx29,4x0,9 ;
petit format-15cmx19x0,4 ; lutin poche(broché)-15cmx19x0,4

RESUME :
Deux jeunes allemands, David et Oscar, dont le premier est Juif, ont comme compagnon de jeu un ours en peluche, Otto. Tous les trois vont connaître les drames de la seconde guerre mondiale : contraints de porter une étoile jaune, David et ses parents sont déportés dans un camp de concentration où les parents de David sont assassinés dans une chambre à gaz. Les parents d’Oskar meurent aussi, le père comme soldat et la mère sous les bombardements. Recueilli par Charlie, un soldat américain "au visage très sombre" auquel il a sauvé la vie, Otto est emmené aux Etats-Unis. Après la guerre, un heureux concours de circonstances permet à Oskar de retrouver Otto, et aux trois amis d’être réunis.

ILLUSTRATIONS :
Dans ce petit album de 37 pages, des dessins réalistes très colorés occupent presque toute la page et mettent en valeur l’histoire d’Otto, l’ours en peluche.

COMMENTAIRE :
On s’attache à ce petit ours, très sympathique, véritable héros du livre, qui est aussi un vibrant plaidoyer contre toutes les formes de racisme. Si l’histoire est tragique, elle a une fin heureuse.
Cependant T.Ungerer développe les souffrances des civils allemands (morts et blessés de guerre, victimes de bombardements) et celles du soldat américain blessé, qui furent certes très réelles, mais sont sans commune mesure avec les persécutions et le génocide subis par les Juifs ( marquage, enfant déporté, parents assassinés).
Ce livre peut être regardé pour sa grande qualité graphique, mais devrait être lu avec un adulte.
Fiche rédigée par Jacqueline Duhem

Simon, le petit évadé

-  Simon, le petit évadé - l’enfant du 20e convoi , de Simon Gronowski, éditions Luc Pire, 2005.

Simon, le petit évadé

http://www.cclj.be/sites/default/files/SIMON_GRONOWSKI.DEF_.pdf

.

La famille Gronowski
Simon Gronowski, sa soeur et sa mère
Témoigner de ces vies, Francine Mayran

Simon Gronowski est l’auteur du livre L’enfant du 20e convoi  : en 2002, soixante ans après le drame de son enfance, il rompt le silence en publiant son histoire. L’année 2005 voit naître chez Luc Pire dans la collection « Voix Personnelle » une édition revue et corrigée ainsi que cet album illustré accessible aux enfants.

RESUME :
Simon est un petit garçon juif, né en 1931, dans une famille de quatre personnes, commerçants à Bruxelles. Simon a une soeur, Ita, plus âgée, qui a choisi la nationalité belge à l’âge de 16 ans. Il raconte, avec des mots simples, l’occupation, les discriminations : "il suffisait d’avoir trois grands-parents juifs pour être obligé d’inscrire son nom sur une liste", les rafles. La famille se cache, le père est hospitalisé, mais le 17 mars 1943, Simon, sa mère et sa soeur sont arrêtés. Ils sont conduits à Malines, camp-caserne et, le 19 avril 1943, Simon, âgé de 12 ans, et sa mère Ania sont déportés ; sa soeur le sera quelques mois plus tard. Le jeune garçon arrive à s’évader du 20e convoi [1] et se réfugie chez un gendarme "qui ne le dénonce pas". Sa soeur a été gazée, elle meurt ainsi que sa mère à leur arrivée au camp, en 1943. Son père ne survit pas à la Libération. Seul rescapé, Simon a fondé une famille et transmet ses valeurs de tolérance et de respect : "Partout, même chez nous, l’homme semble avoir peur de l’autre, de la différence, alors que là se trouve la richesse de l’humanité".

ILLUSTRATIONS :
Ce petit format (20,8 x 14,8 cm) de 46 pages alterne textes et dessins de Cécile Bertrand. Elle croque à la fois l’histoire familiale et les représentations d’un petit garçon, portant son numéro de transport (1234). Ces illustrations très colorées semblent susceptibles d’entraîner un processus à la fois d’identification et de mise à distance par de jeunes enfants.

COMMENTAIRE :
Ce petit livre dit et montre l’essentiel de la persécution, des arrestations et de la destruction d’une famille juive, vivant en Belgique.
Ce livre peut être regardé par un enfant, lu et/ou commenté par un adulte.
Fiche rédigée par Marie-Paule Hervieu

http://www.enseignement.be/download.php?do_id=2736&do_check=
Résistance, Internement et Déportation dans le Commandement militaire allemand de la Belgique occupée au Nord de la France

Grand-père

-  Grand-père de Gilles Rapaport, éditions Circonflexe, 1999

RESUME :
Grand-père est mort âgé et sa mort, qui n’a étonné personne, permet au père de l’auteur de raconter « le secret du voyage » de grand-père. Né en Pologne, Grand-père s’installe avec sa femme en France entre les deux guerres et a deux fils. Il s’engage en 1939 dans la Légion étrangère. Il est arrêté, transféré dans un wagon à bestiaux, subit la violence et la déshumanisation, devient le 46690.
Grand-père, devenu « las, faible, si faible, trop faible » est sauvé à l’infirmerie où on lui donne les « derniers médicaments ». Il revient en France mais se pose sans cesse la question :
« Pourquoi a-t-il été choisi parmi des milliers d’agonisants ? ».

ILLUSTRATIONS :
Cet album grand format présente des pages de textes en caractères gras et bien espacés sur fond gris ou blanc alternant le plus souvent avec des dessins stylisés pleine page à forte dominante de bleus et gris.
Sur 26 pages de ce récit, 17 présentent un dessin où se glisse parfois le texte.

COMMENTAIRE :
Toutes les humiliations subies à Auschwitz (dont le nom n’est pas cité) sont évoquées parfois de façon très elliptique, dans un style recherché, souvent poétique voire abstrait donc assez difficile et peu transparent pour qui ne connaît pas les réalités de la Shoah.
Ce livre impose, me semble-t-il, une lecture en compagnie d’un adulte.
Fiche rédigée par Martine Giboureau

L’étoile d’Erika

-  L’étoile d’Erika de Ruth Vander Zee et Roberto Innocenti, traduction d’Emmanuelle Pingault, éditions Milan Jeunesse, 2003

RESUME :
L’auteure est à Rothenberg, en Allemagne et écoute le récit d’Erika.
Erika est née en 1944 et a reconstitué sa toute petite enfance dans un pays inconnu d’elle : l’arrestation de ses parents et d’elle-même nourrisson, le fourgon à bestiaux, le désarroi de ses parents qui prennent la décision ... de la jeter par la « fenêtre » du train. Quelqu’un a ramassé le bébé et une femme, au risque de sa vie, l’a élevée. A vingt et un ans elle s’est mariée et le couple a eu trois enfants. « Aujourd’hui son arbre a pris racine ».

ILLUSTRATIONS :
Cet album, de format carré, présente des illustrations qui sont très fidèles aux photographies de l’époque, en gris et sépia, sauf pour les images illustrant la période actuelle. 9 dessins sont pleine page, 2 de format plus réduit. Des pages sans dessins se suivent parfois alors qu’à d’autres moments deux dessins pleine page se succèdent. Sur les 18 pages de cet album, 11 comportent un dessin.

COMMENTAIRE :
Le texte est simple, tout en retenue ; les dessins sont d’un réalisme total mais évitent par exemple l’intérieur du wagon ou les visages. L’émotion est forte ; les informations historiques sont peu nombreuses. Les « acteurs » de cette histoire ne sont pas présentés sous un nom, une identité sauf « Erika ». Cet album est un bel hommage aux Justes (le mot n’est toutefois pas utilisé). Cet ouvrage nous semble adapté aux jeunes lecteurs même peu expérimentés.
Fiche rédigée par Martine Giboureau

Sauve-toi, Elie

-  Sauve-toi, Elie ! d’Elisabeth Brami et Bernard Jeunet, éditions Seuil jeunesse, 2003

RESUME :
Un petit garçon de 7 ans, Elie, habite à Paris. Un jour, ses parents l’emmènent à la campagne, après la rafle du Vél’ d’hiv’, pour être caché, en échange d’une somme d’argent, par un couple de fermiers, les François. Il s’appelle dorénavant Emile et les François sont « son oncle » et « sa tante ».
Il va subir de nombreuses brimades : à l’école, on se moque de lui à cause de son accent parisien, il porte le bonnet d’âne. La voisine l’espionne et l’invective « alors, ils ont perdu ton adresse tes parents ? ». Sa seule amie est Mariette la petite fille de cette méchante femme mais il lui est interdit de la voir car Mariette a vu qu’il était circoncis. Face au déchaînement de haine (« couic comme tes parents, comme tous ceux de votre espèce »), il s’enfuit. Il assiste alors à la rafle, par des Allemands et des gendarmes français, d’enfants cachés dans une colonie de vacances, parmi lesquels la petite Liane qui lui dit de se sauver. Un gendarme lui conseille alors de retourner dans la ferme de son « oncle ».
A son retour, il s’interroge : « J’attends. Est ce que maman viendra me coudre une nouvelle étoile pour mon anniversaire ? »

ILLUSTRATIONS :
Dans un album grand format, B. Jeunet a réalisé des illustrations en pleine page sur des « papiers sculptés » reproduits en photos. Il s’agit de personnages du récit qui semblent en papier mâché, d’objets comme une cuiller, une clé qui apparaissent souvent sur des morceaux de journaux découpés. Un univers déconstruit à l’image de l’univers incompréhensible dans lequel vit Elie.

COMMENTAIRE :
Un récit très émouvant qui, grâce à l’emploi de la première personne du singulier, nous permet de pénétrer dans l’univers mental d’un petit garçon comme les autres qui ne comprend rien à ce qui lui arrive. Il entend des mots qui n’ont pas de sens pour lui (« j’ai entendu « Ralph » « Yves »…je ne connaissais personne de ces noms-là »). Cette histoire tragique doit certainement mieux faire comprendre les ravages du racisme et de l’antisémitisme à de jeunes enfants. Le livre se termine par une dédicace, en particulier à « Liane Krochmal, convoi 71 ».
Ce livre impose, me semble-t-il, une lecture en compagnie d’un adulte.
Fiche rédigée par Jacqueline Duhem

Champion

-  Champion de Gilles Rapaport, éditions Circonflexe, 2005

RESUME :
Cet album raconte l’histoire de Young Perez (Victor Younk), né à Tunis en 1911, boxeur professionnel de haut niveau. Il est arrêté le 21 septembre 1943 et déporté à Auschwitz III-Monowitz le 10 octobre 1943. Il est abattu pendant la marche de la mort le 22 janvier 1945.
L’album se concentre sur le match qu’ont organisé les SS à Auschwitz entre Young, poids mouche et un nazi, poids lourd. Le texte s’adresse directement à Young ; l’auteur le tutoie, l’encourage, exulte quand il gagne ... et parle à sa place au moment où une balle l’assassine.

ILLUSTRATIONS :
Les dessins sont pleine page ; le choix des couleurs souligne le contexte de la scène (souvenirs de Tunis, de sa vie avant la déportation en couleurs vives, wagon à bestiaux et plusieurs pages sur le combat au camp, très sombres, dans des dominantes de bleus). Sur les 28 pages que comporte cet ouvrage 14 présentent les textes très courts (une douzaine de lignes au maximum et parfois avec un seul mot sur une ligne). Certains de ces textes sont en surimpression sur le dessin.

COMMENTAIRE :
Il y a une grande violence dans les dessins qui parfois frisent l’abstrait. Cet épisode méconnu et hautement symbolique est traité avec sensibilité, rage, et une grande efficacité.
Il nous semble s’adresser à des jeunes lecteurs expérimentés.
Fiche rédigée par Martine Giboureau

Victor "Young" Perez, film de Jacques Ouaniche avec Brahim Asloum, 1h50 min, novembre 2013.

La maison vide

-  La maison vide de Claude Gutman, Folio Junior, édition spéciale n° 702, première édition 1993

RESUME :
David raconte à la première personne les événements récents qui ont bouleversé sa vie de petit parisien juif choyé par ses parents : l’obligation d’aller dormir chez la voisine du dessus, l’arrestation de ses parents lors de la rafle du Vél’ d’Hiv’, son installation dans un pensionnat catholique, son transfert dans une maison d’accueil pour enfants juifs, l’arrestation de tous ceux vivant à l’intérieur de ce home d’enfants, arrestation dont il est le témoin impuissant du fait d’un concours de circonstances qui le culpabilise.
Il raconte aussi ses souvenirs « d’avant » qui permettent de reconstituer le parcours de ses parents, de restituer le contexte d’avant-guerre et de découvrir les mesures antisémites à partir de 1940.

ILLUSTRATIONS :
Sur les 95 pages constituant le récit, 10 dessins pleine page en noir et blanc dressent les « décors » principaux de cette histoire. Ces dessins sont le plus souvent « vidés » de toute présence humaine. Ils ponctuent irrégulièrement le récit de David.

COMMENTAIRE :
Cette collection Folio Junior offre en fin d’ouvrage 32 pages « en plus pour mieux lire les autres » sous le titre « Et si c’était par la fin que tout commençait ». Il s’agit pour cet ouvrage d’une interview de l’auteur, de questions sur le récit relevant d’une activité scolaire de lecture suivie, d’une chronologie, et d’un ensemble de textes concernant « la ségrégation dans la littérature ». Ceci indique que ce récit est destiné à des enfants de collège en priorité. Mais un bon lecteur de CM2 doit pouvoir suivre l’histoire de David qui transcrit avec vivacité et sincérité ses émotions parfois certes dans un vocabulaire peu châtié. On partage totalement les affres de David.
Le récit n’est pas linéaire mais un enfant habitué à lire doit pouvoir sans difficulté retrouver, entre « flash back » et description des faits survenus depuis peu, l’ordre des événements racontés.
Ce que vit David est exact sur le plan historique et se révèle une émouvante description de ce qu’ont enduré les « enfants cachés » et leurs familles en France pendant la Seconde Guerre mondiale.
Fiche de lecture rédigée par Martine Giboureau

Des réactions d’enfants

Pour infos, voici ce comment ont réagi deux enfants d’une professeure de SES à qui ont été présentés quatre livres : "Otto", "L’étoile d’Erika", "Grand-Père", "Champion", "La maison vide" :
Victor (10 ans en CM2) et Elise (7ans ½ en CE2) ont choisi spontanément Otto et l’Etoile d’Erika.
Otto car « c’est une histoire originale, celle d’un ours qui fait son autobiographie. Les illustrations sont belles et complètent bien le texte » (Victor) « parce que c’est l’histoire de mon animal préféré, l’histoire d’un doudou » (Elise)
L’étoile d’Erika parce que « j’ai aimé la phrase « ma mère m’a jetée à la vie » et qu’Erika soit sauvée. Les images sont expressives et apprennent des choses » (Victor) parce que c’est la vie qui l’emporte à la fin (Elise).
Ces livres ont appris des choses aux deux enfants : ce qu’étaient les camps de concentration, les trains à bestiaux, l’histoire des juifs ; « je ne savais pas que les juifs devaient porter une étoile jaune et j’ignorais qu’Hitler était aussi horrible » (Victor)
Les deux enfants ont eu besoin de poser des questions à un adulte pendant la lecture :
Qu’est-ce qu’un camp de concentration ? Où étaient-ils ? Qu’est-ce qu’une chambre à gaz ? Où vont les trains ? Que deviennent les personnes ? Meurent-elles toutes ?
Après la lecture, Victor a demandé « pourquoi Hitler a-t-il fait cela aux juifs ? » et Elise « Est- ce que les Allemands étaient tous méchants ? Il y avait sûrement des gentils ! »
Les deux enfants ont lu les deux livres de Rapaport mais n’ont pas aimé les illustrations.
Martine Giboureau

Deux hivers, un été

- Deux hivers un été... récit d’une adolescence partagée entre peur et insouciance pour un groupe de jeunes filles juives réfugiées en 1943 à Grenoble.
Valérie VILLIEU, Antoine HOUCKE, préface : Annette Wieviorka, Deux hivers un été, Hors champ, la boite à bulles, 2020
https://www.la-boite-a-bulles.com/album/554

Autres livres conseillés

CAUSSE Rolande, Le convoi des mères, dessins de Gilles Rapaport, CERCIL, 2014, 56 p.
DAENINCKX Didier, PEF, Les Trois Secrets d’Alexandra (Il faut désobéir,
Un violon dans la nuit, Viva la liberté !), éditions Rue du monde, 2004
DAUVILLIER Loïc, LIZANO Marc, L’Enfant cachée, Le Lombard-APJN, 2012, 80 p.
HOESTLAND Jo, KANG Johanna, La Grande Peur sous les étoiles, Syros Jeunesse, 2006
RUBIN Serge, Il n’y a pas que les shérifs qui portent une étoile, Éditions Alice Jeunesse, 2009
SENDAK Maurice, KUCHNER Tony, Brundibar, L’École des loisirs, 2005

- Bons lecteurs
JOFFO Joseph, Un sac de billes, Jean-Claude Lattès, 1973
KAHN Michèle, Histoires vraies - 700 jours en enfer (histoire de Charles PALANT, pour les enfants de 8 à 12 ans), éd. Fleurus Presse, 2008
ORLEV Uri, Une île, rue des oiseaux, Paris, Hachette, 2002
SIEGAL Aranka, Sur la tête de la chèvre, Paris, Gallimard, 2003
BURKO-FALCMAN Berthe, Chronique de la source rouge, Calmann-Lévy, 1984

- Lire avec un adulte :
GEVE Thomas, ll n’y a pas d’enfants ici, dessins d’un enfant survivant des camps de concentration, préface de Boris Cyrulnik, éd. J.-C. Gawsewitch, Paris, 2009
MULLER Annette, La petite fille du Vél’ d’Hiv’. Du camp d’internement de Beaune-la-Rolande à la maison d’enfants, éd. Cercil, 2009, 248 p.
Paroles d’étoiles, Mémoire d’enfants cachés, Librio, 2004, 158 p.
UNGERER Tomi, À la guerre comme à la guerre, L’École des Loisirs, 2002
WIEVIORKA Annette, Auschwitz expliqué à ma fille, Seuil, 1999

L’Enfant cachée, BD

Près de 12 000 enfants juifs ont été déportés de France, voir les lieux :
http://tetrade.huma-num.fr/Tetrademap_Enfant_France/

La révolte des couleurs

Un livre-théâtre, Un spectacle pour les élèves d’école primaire

"La révolte des couleurs" pièce de théâtre de Sylvie Bahuchet qui évoque l’abus de pouvoir et le rejet de l’autre. Petit jaune, Petit vert et Petit orange disparaissent car ils ont du jaune sur eux.

sylvie.bahuchet_free.fr

des représentations dans des écoles et mairie du XIII ont été organisées par l’AMEJD [2] du 13ème avec la Compagnie Du Chameau

La révolte des couleurs, de Sylvie BAHUCHET, Delphine Durand (Illustrations),
Actes Sud-Papiers, 2006, 35 p.

actualisé nov 2013, été 2016, 2017

[1NDLR. Dans le virage de Boortmeerbeek, trois jeunes partisans armés d’un seul pistolet, de sept cartouches et d’une lampe-tempête recouverte d’un papier rouge parviennent à immobiliser le train. Il s’agissait de : Youra Livchitz, « Georges » dans la Résistance. Jeune médecin, c’est lui qui a recruté le « commando » ; Jean Franklemon ; Robert Maistriau.

[2Association pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés


Accueil | Contact | Plan du site | | Statistiques du site | Visiteurs : 11077 / 2831155

Suivre la vie du site fr  Suivre la vie du site Ressources pédagogiques  Suivre la vie du site Rubriques et articles  Suivre la vie du site La Shoah en CM2   ?

Site réalisé avec SPIP 3.2.19 + AHUNTSIC

Creative Commons License