Antisémitisme et persécutions dans l’Allemagne nazie ; 30 janvier 1933, la « prise du pouvoir » par Hitler ; Les changements à Munich avec le nazisme ; L’enseignement de l’histoire de la Shoah en Allemagne ; Himmler, Peter Longerich
Munich, « capitale du Mouvement » national-socialiste (Hauptstadt der Bewegung).
L’écriture « gothique » (Fraktur) est souvent associée au régime nazi alors qu’elle a été interdite en 1941.
Un arbre généalogique est imposé aux Allemands par les nazis au temps de Hitler pour prouver qu’on est de sang aryen.
Berlin, ville cosmopolite, avec de nombreuses usines et entreprises, de nombreux travailleurs. Comment les nazis sont-ils arrivés à mettre la main sur Berlin, à en faire une vitrine lors des Jeux Olympiques en 1936 et la capitale du IIIe Reich ?
La politique antisémite du NSDAP :
1933 : 1 avril 1933, 10 h, appel au boycott des médecins, avocats et magasins juifs.
1935 : Lois de Nuremberg
1938 : 9 novembre 1938 « La nuit de Cristal » (Reichskristallnacht), grand pogrom (Reichspogromnacht). « Es brennt ! »
Munich, La République des conseils. Le putsch de la brasserie. Le camp de concentration de Dachau. La résistance. L’attentat en 1939 de Johann Georg Elser. La Rose blanche.
En 2010, sur le millier d’Allemands interrogé par l’institut TNS Infratest, 69% des jeunes de plus de 14 ans sont intéressés ou très intéressés par l’histoire du nazisme, 74% pour la génération des 20-44 ans, 80% pensent que se souvenir et commémorer c’est utile, 59% ressentent de la honte devant les crimes allemands.
http://www.zeit.de/2010/45/Erinnern-NS-Zeit-Jugendliche
Peter Longerich, à travers la biographie d’Himmler, étudie les étapes du génocide de 1933 à 1945, en combinant biographie et histoire structurelle, en multipliant les sources, en particulier les carnets et les discours d’Himmler.
Dans les discours de Posen des 4 et 6 octobre 1943, il est peu question de la destruction des Juifs.
Le Diktat du traité de Versailles, la guerre civile de 1919, l’inflation de 1923, la République de Weimar est en proie à la crise économique mondiale de 1929 qui n’en finit plus.
De 1933 à 1939, 150 000 communistes et socio-démocrates sont internés dans des camps en Allemagne.