mise au point sur une question, des témoignages, ajouts d’articles, bibliographie, sitographie, filmographie
La Cité de la Muette devenue camp de Drancy, un camp de représailles, de transit et camp de concentration. Camp de Drancy, 20 août 1941-17 août 1944.
Le « fer à cheval », réquisitionné par l’armée allemande le 14 juin 1940, a été transformé en camp pour prisonniers de guerre français et anglais, puis, après la rafle 20 août 1941 du XI ème arrondissement, il devient « Drancy la juive », le principal lieu de rassemblement et de déportation des juifs vers les camps d’extermination. Le camp de Drancy connaît trois périodes, d’après les commandants, Theodor Dannecker, Heinz Röthke, Alois Brunner
14h, Lycée Buffon, mercredi 18 juin 2014, présentation du Petit Cahier sur Drancy, 50 ème Petit Cahier du Cercle, avec projection
« Jacob le Menteur » (Jakob, der Lügner), se passe dans un ghetto, à la fin de la guerre. Jakob Heym ravitaille un ghetto entier de nouvelles tirées d’un poste de radio que les circonstances le forcent d’inventer. En effet, par chance, il a entendu une information réelle, à la radio allemande, sur l’avancée des troupes soviétiques. Mais, une fois que cette nouvelle a circulé parmi les habitants du ghetto, elle fait naître un tel espoir que Jakob se sent obligé de mentir. Il commence à prétendre qu’il possède lui-même un poste.
Mais il n’y a pas de fin heureuse. Les Juifs qui commençaient à espérer, sont déportés.
http://www.getto-chronik.de/de/chronik
« Pourtant, la plupart d’entre nous ne pensaient qu’à une chose : aller à Marseille. La majeure partie de la population nous était favorable, et l’on y trouvait des amis prêts à faire bien des sacrifices pour nous. C’est avec leur aide qu’il faudrait disparaître, se perdre dans le dédale de rues et de ruelles de cette grande ville. Et puis, à Marseille, il y avait la mer, le port, c’est-à-dire le seul moyen de parvenir à l’étranger ou du moins dans l’une des colonies françaises. »
FEUCHTWANGER Lion, Le Diable en France, Paris, Belfond, 2010, p. 261.
Raymond Gurême se définit comme voyageur (différent de nomade), roulottier, circassien, descendant de Manouches.
27, 28, 29 mars 2015
http://www.depechestsiganes.fr/internement-et-genocide-tsiganes-un-week-end-riche-en-evenements-autour-de-la-memoire-et-des-liens-entre-passe-et-present/
1941-1944. Vittel, camp allemand d’internés civils britanniques et américains. Vittel, camp pour « Juifs d’échanges » contre des ressortissants allemands retenus dans les pays en guerre. Vittel, piège mortel pour des rescapés du ghetto de Varsovie, comme Yitzkhak Katznelson, poète, munis de faux papiers latino-américains, renvoyés dans les chambres à gaz d’Auschwitz. Un exemple particulièrement dramatique de la duplicité des nazis, de leur acharnement meurtrier contre les Juifs.
Madeleine Steinberg née White a été reconnue par Yad-Vashem « Juste parmi les nations », 2013
Dans les territoires soviétiques occupés par les forces allemandes à partir de l’opération Barbarossa, le 22 juin 1941, les Einsatzgruppen (groupes et commandos d’intervention A, B, C et D), dans le cadre de la guerre à l’Est, accompagnent la Wehrmacht pour éliminer, avec l’aide de ses alliés locaux, dans un premier temps, les commissaires politiques « bolcheviks », « francs-tireurs », « saboteurs », les partisans, des civils, des soldats prisonniers de guerre, les Juifs, les Tsiganes. Dans les Pays Baltes, la Biélorussie, l’Ukraine, la Crimée, les Juifs, hommes, femmes, enfants, sont tués systématiquement et ensevelis dans des fosses communes.
En Roumanie, à l’automne 1940, le maréchal Antonescu prend le pouvoir en s’alliant à la Garde de fer, la principale organisation fasciste du pays. La Roumanie, alliée de l’Allemagne, est pénétrée par un antisémitisme virulent. « Aucun pays, Allemagne exceptée, ne participa aussi massivement au massacre des Juifs » écrit Raul Hilberg.
Présents depuis l’antiquité, une mosaïque de communautés juives, ashkénazes, karaïtes, romaniotes, misrahim, sépharades, espagnols, italiens, marranes..., existe en Turquie.
En 1933, des intellectuels, artistes et scientifiques allemands et autrichiens fuyant l’oppression nazie pour des raisons raciales, politiques ou idéologiques, trouvent refuge en Turquie.
Pendant le nazisme des diplomates turcs sont intervenus pour sauver des Juifs.
Robert Waitz (1900-1978), professeur à la faculté de médecine de Strasbourg. Replié à Clermont-Ferrand en 1939 avec son université. Résistant actif, membre du mouvement Franc-Tireur, organisateur des opérations militaires.
Mardi 28 février 2012, à 14 h 30, à l’Académie de médecine, 16 rue Bonaparte, Hommage à Robert Waitz par Jean-Pierre Cazenave et Georges Hauptmann.
Petit cahier n° 15 : Robert WAITZ, médecin résistant dans les camps d’Auschwitz III (Buna-Monowitz) et Buchenwald
Le conseil municipal de Strasbourg a décidé d’attribuer le nom de Place Robert Waitz au croisement des rues qui portent les noms de deux autres victimes des nazis, Paul Reiss et Fred Vlès, le jeudi 24 novembre 2011 à 18h.
Inauguration de la place Robert Waitz à Strasbourg
A la soirée de commémoration de l ’UNESCO, le 26 janvier dernier, grâce à Nadine Heftler et Violette Lasker, j’ai eu l’occasion de rencontrer la nièce d’Hélène Berr - à qui l’on rendait hommage par une exposition.
Hélène Berr, Journal, 1942-1944, suivi de Hélène Berr, une vie confisquée, par Mariette Job, préface de Patrick Modiano, Tallandier, Points, 2009
Discours de Mariette Job pour l’inauguration de la plaque Hélène Berr, avenue Élisée Reclus.
Robert Waitz, professeur de médecine, résistant, déporté comme juif à Auschwitz-Monowitz, et créateur de l’Ensemble hématologique de Strasbourg devant lequel cette place est située.
Article extrait du bulletin de l’UDA, Après Auschwitz, n°321, décembre 2011
Cf. Conférence
Robert Waitz, résistant, déporté, témoin au procès de Nuremberg, par Georges Hauptmann
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