Cercle d’étude de la Déportation et de la Shoah

Octobre à Paris - 17 octobre 1961

film de Jacques Panijel, 1962
jeudi 1er septembre 2011

Octobre à Paris. Répression de la manifestation des Algériens contre le couvre feu. Chaque 17 octobre un rassemblement a lieu au Pont Saint Michel pour commémorer ce crime.
Fatima Bedar, 15 ans, la plus jeune victime des massacres du 17 octobre 1961 à Paris.

Rassemblement Pont Saint Michel, chaque 17 octobre
 17 octobre 1961 - 17 octobre 2016, 55ème Anniversaire Rassemblement Pont Saint Michel lundi 17octobre 2016, 18 h

rassemblement sur le pont Saint Michel, 17 octobre 2013 NM

« Peuple français, tu as tout vu
Oui, tout vu de tes propres yeux.
Tu as vu notre sang couler
Tu as vu la police
Assommer les manifestants
Et les jeter dans la Seine.
La Seine rougissante
N’a pas cessé les jours suivants
De vomir à la face
Du peuple de la Commune
Ces corps martyrisés
Qui rappelaient aux Parisiens
Leurs propres révolutions
Leur propre résistance.
Peuple français, tu as tout vu,
Oui, tout vu de tes propres yeux,
Et maintenant vas-tu parler ?
Et maintenant vas-tu te taire ? »

Kateb Yacine

  • Conquête et guerre
    Juillet 1830 : Prise d’Alger
    18 mars 1962 : accords d’Évian entre le gouvernement français et le gouvernement provisoire de la République algérienne.

 Algérie 1962 - La guerre d’indépendance racontée par les Algériens
France Culture, LSD 28.02–03.03 – 17 h
Une série en 4 épisodes de 55 minutes, de Rafael Lewandowski, réalisée par Rafik Zénine
https://www.franceculture.fr/emissions/serie/la-guerre-d-independance-racontee-par-les-algeriens28.02.2022
Épisode 1 : L’Algérie coloniale
Épisode 2 : Les civils dans la tourmente de la guerre
Épisode 3 : Plus qu’un soulèvement ; une vraie guerre de libération
Épisode 4 : La guerre en métropole

Le 19 décembre 1960, l’ONU reconnaît le « droit de libre détermination comme base pour la solution du problème algérien ».

 «  Les témoins nous ont légué leur mémoire »
Qui sont les (66) témoins ? - INA
http://clioweb.canalblog.com/archives/2022/03/03/39370053.html
http://clioweb.canalblog.com/tag/17octobre1961

  • De Gaulle savait

Massacre du 17 octobre 1961 : les preuves que le général de Gaulle savait
https://www.mediapart.fr/journal/france/060622/massacre-du-17-octobre-1961-les-preuves-que-le-general-de-gaulle-savait
« le 17-Octobre est la fois un crime d’État, un crime raciste et un crime contre l’humanité. »
https://histoirecoloniale.net/De-Gaulle-et-le-massacre-des-Algeriens-a-Parisautour-du-17-octobre-1961.html

Manif-17-oct 2021. D Dufourmantelle

Maurice Papon, préfet.
« Théoriquement, les charges de la police française visaient à diviser les manifestations en petites poches, et à disperser les manifestants ; mais il était clair que ce soir, la police voulait du sang. .... Le long de la Seine, des policiers ramassaient des Algériens inconscients et les jetaient dans le fleuve. » William Gardner Smith, The Stone face 1963, États-Unis ; Le visage de pierre [1].
un bilan de l’ordre de deux cents morts a minima. de nombreux blessés
11 500 Algériens, arrêtés et parqués dans des centres de tri, à Vincennes et au Palais des sports,
https://www.franceculture.fr/histoire/le-17-octobre-1961-vu-par-un-ecrivain-noir-qui-est-borgne?

17 octobre 1961, cinquante ans après

Le 17 octobre 1961, pour protester contre le couvre-feu instauré par le préfet de police, Maurice Papon, la Fédération de France du FLN appelle les Français musulmans d’Algérie, hommes, femmes et enfants de la région parisienne à manifester pacifiquement.
La répression est extrêmement violente. Des manifestants ont été roués de coups, certains jetés dans la Seine.
Sur 30 000 manifestants, 11 538 sont arrêtés.
3 morts selon le bilan officiel, plus de 200 selon Jean Luc Einaudi.

16 octobre 1997, la vérité éclate au procès Papon, par Jean Luc Einaudi

« Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes », a déclaré François Hollande :
http://www.elysee.fr/president/les-actualites/communiques-de-presse/2012/communique-17-octobre-1961.14120.html

plaque à Saint Michel, 17 octobre 2013 photo NM

Jacques Panijel, reconstitue les évènements, interroge les acteurs.
Site du film avec un entretien, des photos, un court métrage de Mehdi Lallaoui, « À propos d’octobre » qui est une préface de « Octobre à Paris » :
http://www.octobre-a-paris.com/

Le 20 octobre, à l’appel du FLN, les femmes vont manifester contre le couvre-feu et l’arrestation de milliers d’Algériens. La police les bloque mais certaines parviennent place Saint Michel, Place de la République, Place de l’Hôtel de ville. Elles ont été peu vues. Des femmes sont conduites dans les commissariats et des centres d’accueil, puis elles sont relâchées.

Fatima Bedar, 15 ans, jetée dans la Seine par la police de Papon le 17 octobre 1961.
A l’occasion du procès Papon, anniversaire de la rafle, des photos :
http://www.ina.fr/video/CAB97133331/anniversaire-rafle-17-octobre-1961-video.html

Le 17 octobre 1961, Saint Denis, UH

 Quelques livres

Paulette Péju, Ratonnades à Paris et Les harkis à Paris, 1er éd. François Maspero, 1961 - Préface de Pierre Vidal-Naquet, Introduction de Marcel Péju, Postface de François Maspero, rééd. La Découverte, 2000, 206 p.
Claire Etcherelli, Élise ou la Vraie Vie, éditions Denoël, 1967
Pierre Vidal-Naquet, La torture dans la République, Editions de Minuit 1972, réédition 1998, 208 p.
Mehdi Lallaoui, Les beurs de Seine, Arcantère, 1981
Didier Daeninckx, Meurtres pour mémoire, Gallimard, 1983
Michel Levine, Les ratonnades d’octobre, Ramsay, 1985. Réédition, Les Ratonnades d’octobre. Un Meurtre collectif à Paris en 1961, Éd. Jean-Claude Gawsewitch, 2011
Jean-Luc Einaudi, La bataille de Paris. 17 octobre 1961, Éditions du Seuil, 1991
Jean-Luc Einaudi et Maurice Rajsfus, Les silences de la police - 16 juillet 1942, 17 octobre 1961, L’esprit frappeur, 2001, 96 p.
Jean-Luc Einaudi, Octobre 1961. Un massacre à Paris , Fayard-Pluriel, 2011
Gisèle Halimi, Simone de Beauvoir,Djamila Boupacha, Gallimard, 1962.
Gisèle Halimi, La cause des femmes, Grasset,1973.
https://maitron.fr/spip.php?article76597
https://blogs.mediapart.fr/wassylatamzali/blog/240820/les-choix-de-gisele-les-chemins-de-notre-histoire
Monique Hervo, Chroniques du bidonville - Nanterre en guerre d’Algérie. 1959-1962, préface de François Maspero, Seuil, 2001, 261 p.
rééd., Nanterre en guerre d’Algérie, chroniques du bidonville, 1959-1962, Actes Sud, 2012, 256 p.
Jim House et Neil MacCaster, Paris 1961. Les Algériens, la terreur d’Etat et la mémoire, éd. Tallandier, 2008
Tassadit Imache, Une fille sans histoire , Calmann-Lévy, 1989. Réédition Hors d’atteinte, 2024 Un livre puissant, terrible, bouleversant. Une dénonciation du racisme d’une violence intolérable.
« Alors cette nuit d’octobre, elle [ma mère] est descendue de son logement et a vu les Algériens matraqués, bastonnés, jetés dans le fleuve. Elle a vu un homme enfoncé dans une poubelle avec le crâne fracassé »Tassadit Imache
Tassadit Imache, Fini d’écrire !, éd. Hors d’atteinte, 2020
Marcel et Paulette Péju, Le 17 octobre des Algériens, suivi de , La triple occultation d’un massacre, de Gilles Manceron, La Découverte, 2011, 200 p.
Malika RAHAL, Algérie, 1962. Une histoire populaire, aux éditions La Découverte, 2022.
Fabrice Riceputi, Ici on noya les Algériens : La bataille de Jean-Luc Einaudi pour la reconnaissance du massacre policier et raciste du 17 octobre 1961, Préface de Gilles Manceron et précédé de « Une passion décoloniale » par Edwy Plenel. Paris, Le Passager clandestin, 2021
Fabrice Riceputi, La bataille d’Einaudi. Comment la mémoire du 17 octobre 1961 revint à la République, Clermont-Ferrand, Le Passager clandestin, 2015.
Leila Sebbar, La Seine était rouge, Paris 17 octobre 1961, Éditions Thierry Magnier, 2003
Anne Tristan, Le silence du fleuve, Le 17 octobre 1961, Syros, 1991
Association Sortir du colonialisme, Le 17 octobre 1961 par les textes de l’Époque, éd. Les petits matins, 2011, 128 p.

commandant Azzedine, On nous appelait Fellagas,
Jean-Claude Carrière, La Paix des braves,

Marie CHOMINOT, Guerre des images, guerre sans image ? : pratiques et usages de la photographie pendant la guerre d’indépendance algérienne : 1954-1962, thèse de doctorat d’histoire, sous la direction de Benjamin Stora, Université Paris VIII, 2008

La presse :
https://www.acrimed.org/Il-y-a-56-ans-les-medias-et-le-massacre-du-17

 Films

Élise ou la Vraie Vie, Michel Drach, 1970, 104 min
Le silence du fleuve, film d’ Agnès Denis et Mehdi Lallaoui, 1991, 52min
Une journée portée disparue, film de P. Brooks et A. Hayling, 1992, 52 min
Mémoires du 17 octobre, documentaire de Faïza Guène et Bernard
Richard, 2002, 17 min :
« Évocation du massacre des Algériens perpétré en plein Paris par la police française et longtemps occulté. Récits inédits de témoins. »Production : Les Engraineurs
http://www.lamare.org/memoire-du-17-octobre-1961
Éric Conan, Le procès Papon. Un journal d’audience, Paris, Gallimard, 1998. Le film du procès, tourné en vertu de la loi Badinter de 1985, est conservé aux Archives nationales.
Nuit Noire, documentaire d’Alain Tasma et Patrick Rotman, 17 octobre 1961, 2004, 1 h 48 min
fiche pédagogique : http://cinema-education.fluctuat.net/blog/pdf/zdc-Nuitnoire.pdf

Yasmina Adi

Ici on noie les Algériens, documentaire de Yasmina Adi, 2011, 01 h 30min
« ici on noie les Algériens. Fabriques documentaires, avatars politiques et mémoires partagées d’une icône militante (1961-2001) »
http://www.cairn.info/revue-geneses-2002-4-page-140.htm
Bande annonce :
https://www.youtube.com/watch?v=fj9ScGgb2GQ&feature=youtu.be
Nuit oubliée
http://www.dailymotion.com/video/xlcsu4_la-nuit-oubliee-17-octobre-1961-trailer_creation
Vivre au paradis de Bourlem Guerdjou
Les chasseurs de la nuit dans la ville lumière, Ali Akika, Paris 17 octobre 1961, les Algériens sont jetés dans la Seine.

Des photos d’Élie Kagan

 11 décembre 1960
La Bataille d’Alger de Gillo Pontecorvo, 1966. La fin du film est consacrée aux manifestations d’Alger. Au moins 260 manifestants sont tués par l’armée et la police française :
https://www.monde-diplomatique.fr/2020/12/RIGOUSTE/62543

Un seul héros le peuple, Mathieu Rigouste, 2021

Sitographie
Le site de l’association 17 octobre 1961 contre l’oubli  :
http://17octobre1961.free.fr/pages/association.htm
La guerre d’indépendance algérienne, bibliographie et webographie :
http://aphgcaen.free.fr/blois/algerie.htm
Un dossier dans la revue Vacarme, dont un entretien avec Jacques Panijel :
http://www.vacarme.org/article221.html
Au delà du mur, enquête torture en Algérie de Fabrice Riceputi
exposition :
« Des images pour l’histoire. Algérie 1954-1962 », présentée au Forum des Images, du 24 janvier au 3 février 2012
Raphaëlle Branche, La torture et l’armée française pendant la guerre d’Algérie 1954-1962, Paris, Gallimard, nouvelle édition revue, 2016
  La guerre d’Algérie au cinéma  : colloque, jeudi 5 octobre 2017 
à l’auditorium de l’Hôtel de ville de Paris
http://ephmga.com/
Muriel ou le temps d’un retour d’Alain Resnais
C’était la guerre par Jean-Claude Carrière
, 1992

Ali Boumendjel a été « torturé et assassiné » par l’armée française. 3 mars 2021.

De la guerre sans nom à la guerre honteuse ?
https://eye.news-souvenir-francais.fr

Le camp de Rivesaltes

 Les Hommes libres

Pendant la Seconde guerre mondiale, il y a eu des Maghrébins résistants.
Le film, Les Hommes libres, d’Ismaël Ferroukhi, 2011, nous montre que des musulmans ont choisi la voix de la Résistance, des travailleurs ont été enrôlés pour construire le mur de l’Atlantique, d’autres, des nationalistes, se sont mis au service de l’Allemagne nazie en s’engageant dans la Légion nord-africaine espérant obtenir leur indépendance, mais très peu y sont restés.
Si Kaddour Ben Ghabrit, recteur de la Mosquée de Paris durant l’Occupation, est intervenu pour sauver des juifs et des résistants. Il a fourni de fausses attestations de musulman comme à Salim Halali, un chanteur juif.
Si Kaddour Ben Ghabrit a été honoré par le gouvernement français, de la médaille de la résistance avec rosette en 1947.
fiche pédagogique sur Les Hommes libres :
http://www.zerodeconduite.net/dp/zdc_leshommeslibres.pdf
AÏSSAOUI Mohamed, L’étoile jaune et le croissant, Gallimard, 2012, 174 p.

"Après avoir sauvé plusieurs familles juives de la déportation, Abdelkader Mesli, imam de la Mosquée de Paris, sera dénoncé à la Gestapo et déporté dans les camps de concentration. Même sous la torture, il n’a jamais dénoncé les familles qu’il cachait ni ses complices.
Dachau, puis Mauthausen et les Kommandos de Melk et Ebensee."
Pour une histoire des Justes

 Les balles du 14 juillet 1953

Daniel Kupferstein, Les balles du 14 juillet 1953, 85 min, 2014
"Le 14 juillet 1953, au moment de la dislocation d’une manifestation en l’honneur de la Révolution Française, la police parisienne charge un cortège de manifestants algériens. Sept personnes (6 algériens et un français) sont tuées et une centaine de manifestants blessés dont plus de quarante par balles. Un vrai carnage.
Cette histoire est quasiment inconnue. Pratiquement personne n’est au courant de son existence. Comme si une page d’histoire avait été déchirée et mise à la poubelle. En France comme en Algérie.
Ce film, est l’histoire d’une longue enquête contre l’amnésie. Enquête au jour le jour, pour retrouver des témoins, pour faire parler les historiens, pour reprendre les informations dans les journaux de l’époque, dans les archives et autres centres de documentation afin de reconstituer au mieux le déroulement de ce drame mais aussi pour comprendre comment ce mensonge d’État a si bien fonctionné."
Daniel Kupferstein

19 mars à St Nazaire (44) à 20H30 dans la salle Jacques Tati/Le théâtre 33 boulevard Victor Hugo. Projection du film « Les balles du 14 juillet 1953 » 85 min, 2014, organisée par Le MRAP St Nazaire et Presqu’Ile
24 mars à Paris 5ème à 19H30 au cinéma La Clef, 34 rue Daubenton à Paris 5ème. Métro Censier-Daubenton. Projection du film « Les balles du 14 juillet 1953 » organisée par le MRAP 5ème-13ème. Avec Maurice Rajsfus auteur du livre « un 14 juillet sanglant ».
25 mars et 26 mars à Alès (30). Dans le cadre du festival Itinérances projection à la Médiathèque 24, rue Edgar Quinet, le mercredi 25 mars à 16h et le jeudi 26 mars à 10h du film « Les balles du 14 juillet 1953 ».
17 avril à Lièvin (62) à 20H en ouverture du festival Bobines Rebelles au LAG (Lieu Autogéré) 23, avenue Jean Jaurès, projection du film « Les balles du 14 juillet 1953 ».
9 mai à Montreuil (93) à 15H lors de la fête de La CNT, à la Parole errante 9 rue François Debergue. 93100 Montreuil. Métro Croix de Chavaux, projection du film
« Les balles du 14 juillet 1953 »
Daniel Kupferstein a réalisé en 2011 le documentaire « 17 octobre 1961, dissimulation d’un massacre  » et en 2010 « Mourir à Charonne, pourquoi ? ».
Les morts de Charonne :
Jean-Pierre Bernard, 30 ans, dessinateur aux PTT ; Fanny Dewerpe, 31 ans, secrétaire ; Daniel Féry, 15 ans, apprenti ; Anne-Claude Godeau, 24 ans, employée aux chèques postaux ; Hippolyte Pina, 58 ans, maçon ; Édouard Lemarchand, 40 ans, employé de presse ; Suzanne Martorell, 40 ans, employée à L’Humanité ;
Raymond Wintgens, 44 ans, typographe ; Maurice Pochard, employé de bureau, 48 ans, décédé le 20 avril 1962 à l’hôpital à la suite de ses blessures.
http://www.daniel-kupferstein.com/

  • « Les ratonnades de 1973 ne sont pas une parenthèse dans l’histoire de Marseille » le caractère raciste n’a pas été pris en compte et a été ramené à une affaire de droit commun.« Sur l’ensemble de la décennie en France, à partir de sources qui ne sont pas exhaustives, j’ai pu comptabiliser 42 attentats à la bombe contre des consulats, des foyers ou des cafés maghrébins » explique la sociologue Rachida Brahim :
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/040218/retour-sur-les-ratonnades-de-1973-et-leur-deracialisation

Des liens et des livres :

“Je reste toujours l’indigène de quelqu’un parce que le colonisé garde à l’esprit le colon, toute sa putain de vie…” Mehdi Charef
Rue des pâquerettes, Mehdi Charef, éd. Hors d’atteinte, 2019
Rencontre avec Mehdi Charef, vendredi 21 octobre 2016 Paris (75)
autour de son roman Le Harki de Meriem, Agone, 2016
à 19 h 30, Libre Ere, 111 Boulevard de Ménilmontant, 75011 Paris
http://www.bondyblog.fr/201610171519/le-grand-entretien-du-bondy-blog-avec-mehdi-charef/#.WATVACSZLv1http://www.bondyblog.fr/20161017151...

Albert Camus  :
À un des étudiants à Stockholm en 1957, Camus répond :
« En ce moment, on lance des bombes dans les tramways d’Alger. Ma mère peut se trouver dans un de ces tramways. Si c’est cela la justice, je préfère ma mère. »

Cercle du Progrès, le 22 janvier 1956, Algérie :

« Sur cette terre sont réunis un million de Français établis depuis un siècle, des millions de musulmans, Arabes et Berbères, installés depuis des siècles, plusieurs communautés religieuses, fortes et vivantes. Ces hommes doivent vivre ensemble, à ce carrefour de routes et de races où l’histoire les a placés. Ils le peuvent, à la seule condition de faire quelques pas les uns au-devant des autres, dans une confrontation libre. Nos différences devraient alors nous aider au lieu de nous opposer. » Camus

la France, les Arabes et Albert Camus
Charles PONCET, Camus et l’impossible trêve civile., Suivi d’une correspondance avec Amar Ouzegane, Textes établis, annotés et commentés par Yvette Langrand, Christian Phéline et Agnès Spiquel-Courdille, Gallimard, 2015, 330 p.

« Photographier la guerre d’Algérie » Patrimoine photographique Hôtel de Sully
62, rue Saint Antoine, 75004 Paris du 23 janvier au 18 avril 2004. (sauf lundi) 10h-18h30
http://www.patrimoine-photo.org

année de l’Algérie au lycée Edgar Quinet

DAVIS K. Diana, Les mythes environnementaux de la colonisation française au Maghreb, Champ Vallon, 2012, 336 p.
ROCHEBRUNE (de) Renaud etSTORA Benjamin, La guerre d’Algérie vue par les Algériens, Gallimard, coll. « Folio - Histoire », tome I Le temps des armes. Des origines à la bataille d’Alger. tome II De la bataille d’Alger à l’Indépendance
THÉNAULT Sylvie, BOUCHÈNE Abderrahmane, PEYROULOU Jean-Pierre, TENGOURN Ounassa Siari,1830-1962, Histoire de l’Algérie à la période coloniale, La Découverte/ Barzakh, 2012, 718 p. ( la conquête coloniale et la résistance des Algériens.)
Thénault Sylvie , Violence ordinaire dans l’Algérie coloniale. Camps, internements, assignations à résidence, Paris, Odile Jacob, 2012
Un extrait sur la colonisation, et l’histoire d’Abd el Kader :
un commentaire du livre :
http://www.lemonde.fr/livres/article/2012/08/30/histoire-quand-l-algerie-etait-la-france_1753077_3260.html
ZEGGAGH Mohand, dit Tahar, dit Rachid, Prisonniers politiques FLN en France pendant la guerre d’Algérie, 1954-1962 - La prison, un champ de bataille, Publisud, 2012, 364 p.
1962 : La fin de la guerre d’Algérie, texte de Guy Pervillé :
http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3?id_article=266

 Hocine le combat d’une vie
35 ans après, Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser
le camp de la honte de Saint Maurice l’ardoise dans le Gard. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat :
http://www.dailymotion.com/video/xl0lyn_hocine-le-combat-d-une-vie_news

Le 18 mars 1962 signature du cessez le feu
Le 18 mars 1962, les accords d’Evian mettent fin à huit années de guerre d’Algérie.
http://clioweb.canalblog.com/archives/2012/03/18/23791905.html

« Comme la pierre est à la pierre » Stanley Wright (1962) commentaire dit par Yul Brynner.
200 000 Algériens sont réfugiés au Maroc et en Tunisie.
https://www.youtube.com/watch?v=jqM8-DUJ108

Henri Alleg, Harry Salem, né en 1921 à Londres, de parents juifs russo-polonais, La Question, Editions de Minuit, 1958.
Le 27 mars 1958 , la police saisit, le livre « La Question », d’Henri Alleg, témoignage accablant et précis des sévices infligés par l’armée en Algérie.
http://abonnes.lemonde.fr/archives/temps_fort/2013/07/19/la-question-d-henri-alleg_3450146_1819218_3450099.html

http://blogs.mediapart.fr/blog/karim-amellal/180713/hommage-henri-alleg-0

Les Éditions de Minuit en Guerre d’Algérie :
http://clioweb.canalblog.com/archives/2012/07/04/24636094.html
SIMONIN Anne, Le Droit de désobéissance - Les Éditions de Minuit en guerre d’Algérie, Éditions de Minuit, 2012, 64 p.
télécharger l’ouvrage :
http://www.leseditionsdeminuit.fr/images/3/droit_desobeissance.pdf

Indépendances algériennes :
http://www.lemonde.fr/afrique/visuel/2012/07/04/independances-algeriennes_1728358_3212.html

Vie d’exil, 1954-1962, des Algériens en France pendant la guerre d’Algérie  :
http://www.histoire-immigration.fr/2012/1/vies-d-exil-1954-1962-des-algeriens-en-france-pendant-la-guerre-d-algerie

La vie des Nord-Africains à Paris en 1955, Pierre Boulat, Cosmos :
http://www.mediapart.fr/portfolios/photographe/pierre-boulat-cosmos

Les mémoires :
http://www.laviedesidees.fr/Histoire-et-memoire-de-la-guerre-d.html
Archives de l’INA, La mémoire du 17 octobre 1961 :
http://www.cinehig.clionautes.org/spip.php?article511

La mémoire des harkis :
http://www.cinehig.clionautes.org/spip.php?article510

De la Toussaint rouge de 1954 à l’Indépendance en 1962, documentaire de Gabriel Le Bomin et Benjamin Stora, 2012, 104 min

(Une Séance de Ciné-histoire, avec Octobre à Paris, un film de Jacques Panijel du Comité Maurice Audin, avec des photos d’Elie Kagan. Film-débat sur la répression de la manifestation des Algériens du 17 octobre 1961, un film longtemps interdit, a eu lieu le 19 octobre 2011, à 20h, au cinéma Les 3 Luxembourg, 67, rue Monsieur Le Prince 75006 Paris, avec la participation de Mehdi Lallaoui fondateur de l’association « Au nom de la mémoire » et Dominique Vidal.)

  La Marche pour l’Égalité

1983
Toufik Ouanès, 9 ans, tué à la cité des 4 000 à a Courneuve parce qu’il faisait du bruit, le 9 juillet 1983.

Lors de la Marche de 1983, il y a eu un rassemblement en mémoire à la journée du 17 octobre 1961.

La Marche pour l’Égalité du 15 octobre 1983 de Marseille à Paris le 3 décembre 1983
Lyon : d’où est partie l’idée :
Toumi Djaïdja, blessé par un tir policier le 19 juin 1983 et « initiateur de la Marche »,
Toumi DJAIDJA, La Marche pour l’Égalité. Une histoire dans l’Histoire,
Entretiens avec Adil Jazouli
, La Tour d’Aigues, éd. de l’Aube 2013
https://www.editionslibertalia.com/blog/la-marche-pour-l-egalite-1983
 Minguettes 1983 - Paix sociale ou pacification ?
https://www.youtube.com/watch?v=zw1v6htOQGo de l’agence IM’média.
Coordination nationale 40 ans après, la lutte pour l’égalité est toujours d’actualité
MIB (Mouvement de l’immigration et des banlieues)

https://www.histoire-immigration.fr/sites/default/files/musee/atoms/files/fiche_pedagogique_la-marche-pour_l_egalite_mnhi.pdf
La marche pour l’Égalité 1983
http://jemarche.fr/wp-content/uploads/2013/11/DossierPedagogique.pdf

Les archives de Libé :
http://www.liberation.fr/societe/2013/11/15/la-marche_947177?photo_id=565626
Christian DELORME — alias « le curé des Minguettes » La Marche , Bayard, 2013,
https://vacarme.org/article2609.html
racisme, antisémitisme, xénophobie, intolérance
Racisme 1974 Dupont Lajoie, film d’Yves Boisset
« 2 millions de chômeurs = 2 millions d’immigrés en trop » FN
2013 « Les Marches de la liberté », film de Rokhaya Diallo.

  • Zineb Redouane, Marseille, décembre 2018
    Elle s’appelait Zineb Redouane. Elle est allée fermer ses volets de son appartement au 4ème étage. Elle est morte suite à un tir de grenade lacrymogène visant sa figure, en décembre 2018. Elle n’avait rien fait.

Note du conseil scientifique de la DILCRAH : Délégation Interministérielle à la Lutte
Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH), 2021 :
https://www.humanite.fr/sites/default/files/files/documents/note_police_racisme.pdf

Malika

NM septembre 2011, oct 2012, nov 2013, mars 2016, 2019, etc. 2022, 2023

[1Pour fuir le racisme aux États Unis, Richard Wright, James Baldwin, William Gardner Smith, ou Chester Himes viennent en France.