Les parents de Sonja, Beila et Abraham Borus, originaires de Galicie, voulaient fuir la pauvreté pour leurs enfants en émigrant à Berlin. Sonja est née à Berlin en 1927.
Le fils aîné, Samuel Borus, a fui dans la partie polonaise occupée par l’URSS, il a disparu en 39. Dès l’automne 1939, le père a été emmené comme « étranger ennemi » et il est décédé des suites de mauvais traitements dans le camp de concentration de Sachsenhausen.
Lilli Lewin offrit un journal à son amie Sonja à l’occasion de Hanukkah 1941 à Hölzenegg - en lui demandant de confier à ce journal tous ses sentiments et pensées, mais surtout sa nostalgie de ses parents. C’est ainsi que Sonja commença à écrire le 17 décembre 1941.
Beila confia sa fille Sonja à l’Alyah des jeunes (Kinder- und Jugend-Alijah) fondée par Recha Freier à Berlin-Charlottenburg. Elle resta avec son fils Martin, à Berlin où elle effectua du travail forcé chez Siemens, mais ils furent assassinés à Auschwitz.
Recha Freier et le sauvetage d’enfants
Sonja Borus, âgée de quatorze ans, fait partie du groupe de 90 enfants que
Recha Freier veut conduire en Palestine pour préserver les enfants et les jeunes du travail forcé et de la déportation dans les camps de concentration.
Mais lors de la fuite vers la Palestine, certains enfants n’ont pas les papiers. 40 enfants - dont Sonja, ont été retenus à Zagreb (Croatie), puis en Slovénie, près de Ljubljana. En Palestine, Sonja a pris le nom de Shoshana Harari.
Sonja Borus, Sonja’ Tagebuch. Flucht und Alija in den Aufzeichnungen von Sonja Borus aus Berlin 1941-1946. Herausgegeben von Klaus Voigt, Metropol Verlag, Berlin 2014
Diario di Sonja : fuga e aliyah di un’adolescente berlinese (1941-1946)
https://www.gedenkstaette-stille-helden.de/en/silent-heroes/biographies/biographie/detail-532
Liens :
https://www.kulturforum.info/de/termine/veranstaltungen/1024151-zeige-der-welt-laechelnd-dein-gesicht
http://www.wollmann-fiedler.de/files/aktuell/aktuell.htm
NM