Dans les trois communes, dès le début de juin 1940 [1], des hommes et des femmes décident de s’engager dans la Résistance. Certains d’entre eux ont de l’expérience car ils ont déjà fait partie de réseaux de renseignement lors de la première occupation allemande. Des communistes, malgré le pacte de non-agression germano-soviétique signé en août 1939, s’engagent très vite dans la Résistance, ce qui est également le cas de catholiques pratiquants, malgré l’attitude très favorable au régime de Vichy et au maréchal Pétain de l’évêque de Lille, le cardinal Achille Liénart.
Voici le parcours de quinze femmes et hommes qui ont eu le courage de s’engager contre l’Occupant et le régime de Vichy malgré la forte répression que connaît le Nord et le Pas-de-Calais rattachés au gouvernement militaire de Bruxelles. Douze d’entre eux ont connu la déportation dont certains ne sont pas revenus.
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- Georges Baesen
est domicilié à Ascq et travaille à la Compagnie de Fives-Lille. Il adhère au Front National avec le grade de chef de secteur de Lille-Est dès novembre 1940. Dans l’entreprise, en tant que FTP, il participe au sabotage de machines-outils, à des grèves pour ralentir la production qui est faite au profit de l’Occupant, en particulier en mars 1942 où 200 employés ont arrêté le travail sur deux heures de temps. En tant que chef de l’organisation du secteur de Lille-Est, il trouve des logements et des faux-papiers pour les illégaux. Il va au total en héberger vingt-huit chez lui dont le chef de région Paul Cacheux pendant six mois, de février à juillet 1942. Ensemble, ils organisent différents sabotages de voies ferrées et d’écluses et la mise en place de dépôt d’armes.
Georges Baesen est arrêté sur son lieu de travail le 4 juillet 1942 lors de l’irruption de quatre-vingts policiers militaires allemands et de six inspecteurs français. Condamné par un tribunal militaire allemand à quatre ans de travaux forcés, commence alors pour lui un très long calvaire. D’abord interné à la prison de Loos puis de Douai, il est transféré en Belgique à la forteresse de Huy. Il est ensuite déporté dans le camp de concentration de Vught aux Pays-Bas puis en Allemagne, le 22 octobre 1943, dans le camp d’Orianenburg (Sachsenhausen) puis en Autriche dans le camp de concentration de Mauthausen et enfin dans celui d’Ebensee, l’une des pires annexes de Mauthausen. Il est libéré le 6 mai 1945 et rentre en France le 25 mai.
Parcours
- Blanche Bled
est tenancière d’un estaminet à Flers-lez-Lille. Sans appartenance à un quelconque mouvement ou réseau de résistance, elle recueille, dès le début juin 1940, des soldats britanniques et participe à un trafic de fausses cartes d’identité. Elle est arrêtée le 5 septembre 1941 par la police militaire allemande et incarcérée à la prison de Loos. Condamnée par le tribunal militaire allemand de Lille à quatre ans de travaux forcés, elle est déportée en Allemagne. Elle est libérée avant la fin de sa peine peut-être pour raison de santé car, après-guerre, elle a déposé une demande de pension pour maladies contractées en détention.
- Isidore Deconninck habite à Flers-lez-Lille et travaille aux Ateliers d’Hellemmes, ateliers de la SNCF qui réparent le matériel roulant. Il entre en résistance dès le début de juin 1940 en aidant des prisonniers de guerre à s’évader et participe à des actions de sabotage sur des lignes téléphoniques et sur son lieu de travail. Il adhère au mouvement Ceux De La Résistance (CDRL), au réseau Action A et au mouvement Voix du Nord dont il distribue le journal clandestin. Son frère cadet Charles, curé de la paroisse Notre-Dame de Lourdes à Hellemmes, est aussi membre du mouvement Voix du Nord. En 1942 et 1943, Isidore participe à des coups de main dans des mairies en vue de fournir des tickets de ravitaillement aux résistants et réfractaires entrés dans la clandestinité et communique des renseignements permettant le bombardement de dépôts de chemin de fer et de voies ferrées. En contact régulier avec« le groupe d’Ascq » [2] par l’intermédiaire de son chef Paul Delecluse, il participe, en février 1944, au rangement dans la cave de Jeanne Cools d’une tonne d’armes et explosifs provenant du parachutage dans l’Avesnois et destinée à différents mouvements. En mars 1944, il participe à différents sabotages visant des péniches sur le canal de la Deûle à Haubourdin dans l’agglomération lilloise.
Isidore Deconninck est dénoncé par Guillaume Schippers, tenancier d’une maison close réservée aux militaires allemands à Flers-lez-Lille, qui travaille pour l’Abwehr, les services de contre-espionnage de l’armée allemande. Isidore est ainsi arrêté le 12 mai 1944 à son domicile par la police militaire allemande, environ six mois après son frère. Il est interné à la prison de Loos et déporté en Allemagne, par le « train de Loos » [3] parti de Tourcoing le 1er septembre 1944, avant-veille de la libération de l’agglomération lilloise par les troupes britanniques. Après l’arrêt du train à Cologne, il est envoyé comme d’autres déportés, en particulier Marcel Houdart de Noeux-les-Mines [4], dans le camp de concentration de Sachsenhausen. Le 21 avril 1945, face à l’avancée des Alliés, les deux hommes sont évacués par les SS, comme d’autres prisonniers du camp, et contraints de participer à une « marche de la mort ». Le but des SS est de les emmener à Lübeck sur la mer Baltique et de les embarquer à bord de navires qui sont ensuite coulés. Plus de 12 000 déportés vont connaître cette mort effroyable. Heureusement, Marcel est libéré le 2 mai et Isidore le 3 mai par les troupes américaines avant d’arriver à Lübeck, après une marche de 180 kilomètres, puis rapatriés, le 23 mai 1945 pour Isidore Deconninck. Ils font partie des 270 survivants du « Train de Loos » dont le convoi comportait environ 900 détenus. Son frère, l’abbé Charles Deconninck, déporté en mai 1944, connaît les camps de Groß-Rosen et Dora où sont assemblés des V1 et V2 dans d’immenses souterrains où les détenus travaillent comme des esclaves. De Dora en avril 1945, il est emmené par les SS dans une « marche de la mort » durant laquelle il arrive à s’évader.
Marche de la mort Deconninck et Houdart
- Albert et Georgette Dequidt
sont domiciliés à Flers-lez-Lille. Tous les deux entrent en contact avec un libraire de Fives-Lille et diffusent le journal clandestin La Voix du Nord dès le mois de mai 1941. Albert appartient aussi au réseau Gloria SMH ce qui lui permet, en tant que vérificateur à la Compagnie générale des moteurs à Fives, de transmettre des renseignements aux services secrets britanniques sur les activités de l’entreprise.
Albert est arrêté chez lui en pleine nuit le 21 janvier 1943 par la Gestapo et il est déporté vers l’Allemagne le 31 juillet où, après un séjour dans différentes prisons, il est interné dans le camp de concentration de Buchenwald. Début avril 1945, il fait partie des déportés emmenés par les SS dans une « marche de la mort ». Il est retrouvé mourant sur une route, à Hattingen dans la Ruhr, par les Américains le 11 avril, à 360 kilomètres du camp de Buchenwald, libéré ce même jour. Il rentre en France en avion le 25 mai, couché sur une civière, et il est hospitalisé à l’hôpital Bichat à Paris car il est atteint de tuberculose pulmonaire. Grand invalide de guerre, il fait ensuite de nombreux séjours à l’institut Calmette de Lille et à Davos en Suisse.
- Henri Derusme
réside à Flers-lez-Lille et travaille à la Compagnie de Fives-Lille. Dès juin 1940, il s’engage dans la Résistance en diffusant des tracts contre l’Occupant. De mars à fin septembre 1942, en tant que lieutenant FTP, il organise et participe au sabotage dans son usine de la centrale électrique, de vingt-deux machines-outils et de trois chaudières de locomotives commandées par la Wehrmacht, retardant ainsi leur livraison d’environ huit mois. En septembre 1942, avec le commandant FTP au sein de l’entreprise, il étudie la localisation éventuelle de futurs dépôts d’armes.
Henri Derusme est arrêté, sur dénonciation, le 1er octobre 1942 sur son lieu de travail par la brigade spéciale de police judiciaire de Lille sous les ordres du commissaire Dobbelaere. Il est d’abord interné à la prison de Béthune puis à celle de Douai. Il est déporté en avril 1943 à la citadelle de Huy en Belgique puis dans le camp de concentration de Vught aux Pays-Bas au mois d’octobre. Il est transféré au camp de Dachau en mai 1944 où il reste jusque fin septembre pour être ensuite dirigé vers le camp de concentration de Dora. Devant l’avance des Alliés, les SS l’emmènent, comme d’autres malheureux détenus, dans une « marche de la mort » de plus de 220 kilomètres jusqu’au camp-mouroir de Bergen-Belsen où il arrive le 11 avril 1945. Henri est libéré le 15 avril par l’arrivée des troupes britanniques et il est rapatrié à Lille le 28 du même mois.
Parcours
- Georges et Valentine Devloo
hébergent des résistants et stockent des armes et des explosifs dans leur maison d’Hellemmes mais résident, durant la guerre, surtout à Annappes, à quelques kilomètres de là. Georges, qui travaille aux Ateliers d’Hellemmes de la SNCF, accomplit des actions de résistance avec d’autres cheminots.
Le 9 juillet 1943, alors que Georges apporte du ravitaillement aux réfractaires du STO et aux résistants, la Gestapo est en train d’encercler leur maison d’Hellemmes. Lorsqu’il rentre à leur domicile d’Annappes, c’est pour constater que Valentine a pu échapper à la police allemande qui est passée chez eux. Georges se rend donc à la gare de Lille où le couple avait convenu de se retrouver en cas de problème. Mais impuissant, il ne peut qu’assister à l’arrestation de Valentine qui a été dénoncée par un réfractaire qu’ils ont hébergé.
A la prison de Loos, elle est torturée et les bourreaux exercent un chantage sur Valentine en arrêtant leur fils et en le torturant pour qu’elle dénonce ses camarades de résistance. Georges a réussi à fuir la région et rejoint le maquis de Haute-Loire où il continue le combat de la Résistance.
Le 1er décembre 1943, Valentine est déportée en tant que Nacht und Nebel (nuit et brouillard). Ce décret du 7 décembre 1941 concerne les personnes présentant « un danger pour la sécurité de l’armée allemande ». Après être passée par Bruxelles, elle est jugée à Essen par un tribunal militaire allemand. Elle est alors déportée en Silésie dans la prison de Kreuzburg située à une centaine de kilomètres au sud-est de Breslau. Elle est ensuite transférée dans le camp de concentration de Ravensbrück puis dans celui de Mauthausen. Valentine y est libérée grâce à la Croix-Rouge le 24 avril 1945 par échange d’otages et rentre à Lille le 29 avril. Elle ne pèse plus que 33 kilos...
Parcours
- Paul Dombrowski
s’est installé à Annappes suite aux bombardements alliés qui ont détruit sa demeure à Fives-Lille. Il est ingénieur en chef des services administratifs de la Compagnie de Fives-Lille et fournit les plans de son usine au mouvement de résistance Voix du Nord. Il est dénoncé par un commerçant de Lille, vendeur de matériel électrique, qui voulait se venger de lui car Paul s’était opposé au départ d’un des ouvriers de la Compagnie débauché par le dit commerçant. Arrêté le 21 juin 1943 par la police allemande, il est incarcéré à la prison de Douai où il est torturé. Il est déporté en Allemagne le 14 octobre 1943, d’abord dans différentes prisons puis dans le camp de concentration de Dachau où il décède du typhus et d’une bronchite aiguë le 14 avril 1945, quinze jours avant la libération du camp par les troupes américaines. Son corps, comme celui des plus de 2 000 déportés décédés laissés en tas par les SS, est brûlé dans les fours crématoires par les Américains qui n’avaient pas d’autre solution. Ses camarades rescapés ont témoigné de son courage et de son abnégation affirmant que son attitude avait beaucoup contribué à maintenir le moral de ses camarades de souffrance.
- Pierre Hachin :
Voir article sur Pierre Hachin, résistant-déporté Voix du Nord
Pierre Hachin, résistant-déporté Voix du Nord
- Paul et Madeleine Labrousse lettre dufils
venus de Rennes, s’installent à Annappes dans les années 1930. Ils habitent sur la route Nationale 41 où est installé le garage automobile de Paul. Dès le 1er juin 1940, le couple apporte de l’aide aux soldats prisonniers dont les longues colonnes passent en face de chez eux en direction de la Belgique puis de l’Allemagne et en hébergent un certain nombre. En 1941, Madeleine s’engage dans le réseau d’évasion Pat O’Leary. Plusieurs officiers britanniques, sauvés d’un bombardier abattu près de Lille, sont hébergés chez eux. Le couple leur fournit de faux papiers et des vêtements avant de les confier à la filière d’évasion. Les Labrousse sont aussi en liaison avec des responsables du mouvement Voix du Nord.
Ils sont arrêtés sur dénonciation le 9 octobre 1941 à leur domicile et internés à la prison de Loos. Leur fils, âgé de 12 ans, a écrit une lettre très émouvante au préfet Carles [5] pour demander leur libération mais en vain car le préfet de région n’a aucun moyen de s’opposer aux décisions allemandes. Madeleine et Paul sont déportés le 5 août 1942 en tant que Nacht und Nebel. Ils sont d’abord internés à la prison Saint Gilles de Bruxelles. Madeleine est ensuite envoyée à Essen puis elle est transférée à la prison de Zweibrücken, située dans le Palatinat à l’est de Sarrebruck où elle décède dans sa 50e année, le 19 mars 1944. Paul est d’abord envoyé à la prison de Bochum dans la Ruhr puis à la prison de Hameln, située au sud-ouest d’Hanovre, enfin à Groß Strehlitz, prison située au sud-est de Breslau. Il est mort à Laband, Kommando de la prison de Groß Strehlitz le 14 octobre 1944 à 53 ans.
- Charles Ronsse
tonnelier, membre de la section de la JOC d’Ascq (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), s’engage dans le réseau de renseignement Gloria SMS en février 1942. Mais, dès novembre 1942, il doit partir en Allemagne en tant que requis du STO. Permissionnaire en avril 1943, il décide de ne pas regagner l’Allemagne. Devenu réfractaire, il se cache chez un maraîcher, non loin de l’estaminet tenue par sa mère Pauline Ronsse dont le café sert de lieu de réunion pour des résistants. Dénoncé par un autre réfractaire, Charles est arrêté le dimanche 2 avril 1944 et il est incarcéré à la prison de Loos. Pauline Ronsse, veuve depuis 1938, venait de perdre ce jour-là trois membres de sa famille : Auguste Ronsse, son beau-frère, un neveu, Paul Leruste et un cousin, Paul Vermus, trois des 86 victimes du massacre d’Ascq.
Charles est déporté le 1er septembre 1944, avant-veille de la libération de l’agglomération lilloise, par le « train de Loos », parti de Tourcoing vers l’Allemagne par la Belgique. Il est d’abord envoyé à Mülheim, au nord de Cologne où le train s’est arrêté, transféré dans le camp de Sachsenhausen puis, début octobre, à Kochendorf, un Kommando, créé en septembre 1944, dépendant du camp de concentration de Natzweiler-Struthof en Alsace. Environ 1 800 personnes y ont été utilisées comme esclaves, en particulier dans la mine de sel, à 200 mètres de profondeur, où ils doivent niveler et bétonner le sol afin d’installer une usine de guerre destinée à la fabrication des moteurs d’avion pour l’entreprise Heinkel à l’abri des bombardements. Les Français étaient accueillis par ces paroles du commandant SS Büttner : « Je n’aime pas les Juifs mais je hais les Français. Vous êtes ici pour crever [um zu krepieren]. Pas un d’entre vous ne sortira vivant ». Fin mars-début avril 1945, il fait partie des prisonniers contraints à une « marche de la mort » jusqu’au camp de Dachau en Bavière où il décède le 19 avril 1945 à l’âge de 24 ans, épuisé par les privations et les mauvais traitements, dix jours avant l’arrivée des troupes américaines.
- Kléber et Henriette (dite Henria) Wacquez
résident à Ascq. Kléber Wacquez travaille à la Compagnie de Fives-Lille. En 1936, deux ans après son mari, Henria adhère au parti communiste. Tous les deux font partie de la cellule du parti communiste d’Ascq-Annappes. Le couple entre dans la Résistance et accueille, entre autres résistants, Martha Desrumaux [6], une dirigeante régionale du parti communiste, qui a dû s’installer en Belgique quand le parti a été déclaré hors-la loi après la signature du pacte germano-soviétique en août 1939. Leur domicile devient sous l’Occupation un lieu de réunions des Francs Tireurs Partisans (FTP) mais aussi un lieu de stockage de la documentation du parti. De nombreux tracts y sont également fabriqués.
Ils sont arrêtés le 9 octobre 1942, sur dénonciation sous la torture, d’un résistant qu’ils ont hébergé, internés à la prison de Loos et interrogés par les inspecteurs de la Gestapo. Kléber est ensuite transféré au camp de Pithiviers dans le Loiret puis à la Rochelle où il travaille pour l’organisation Todt à la construction du mur de l’Atlantique. En revanche, Henria est transférée à la prison Saint Gilles de Bruxelles puis déportée en Allemagne dans le camp de concentration de Ravensbrück où une de ses compagnes d’infortune n’est autre que Martha Desrumaux. Henria est libérée le 9 avril 1945 à la frontière suisse et remise à la Croix Rouge qui la rapatrie en France.
Jacqueline Duhem [7]
Sources des photos :
1- Georges Baesen (Archives Départementales du Nord)
2- Parcours de Georges Baesen en déportation (Jacqueline Duhem)
3- Blanche Bled (ADN)
4- « Marche de la mort » de Marcel Houdart et de Isidore Deconninck (Houdart Marcel, Des Noeuxois dans la Résistance et la Déportation, « Ceux du train de Loos »)
5- Albert Dequidt (Archives Diligent, Médiathèque de Roubaix)
6- Henri Derusme (La Coupole)
7- Parcours de Henri Derusme en déportation (Jacqueline Duhem)
8- Valentine Devloo (ADN) ...la photo était épinglée avec une épingle toute rouillée sur son dossier de demande de carte de Combattant volontaire de la Résistance, d’où les trous...
9- Parcours de Valentine Devloo en déportation (Jacqueline Duhem)
10- Paul Dombrowski (SHVA)
11- Pierre Hachin (collection privée)
12- Madeleine Labrousse (SHVA)
13- Paul Labrousse (SHVA)
14- Lettre de Jean Labrousse au préfet Carles (ADN)
15- Charles Ronsse (ADN)
16- Henria Wacquez (ADN)
[1] Voir l’article sur juin 1940 : les premiers résistants français sont nordistes
CNRD 2020. Juin 1940 : les premiers résistants français sont nordistes
[2] Voir article sur le massacre d’Ascq
Le massacre d’Ascq
[3] Voir article sur le train de Loos, 1er septembre 1944
Le train de Loos, vendredi 1er septembre 1944
[4] Houdart Marcel, Des Noeuxois dans la Résistance et la Déportation, « Ceux du train de Loos », à compte d’auteur, 5e édition, 2005
[5] Fernand Carles, préfet du Nord de 1936 à septembre 1944, a une attitude ambigüe dit Laurent Thierry. cf. Marc-Olivier Baruch (dir.) - Vichy et les préfets - Le corps préfectoral français pendant la deuxième Guerre mondiale juin 2021, la Documentation française
[6] Pierre Outteryck, Martha Desrumaux. Une femme du Nord, ouvrière, syndicaliste, déportée, féministe, Lille, Le Geai Bleu éditions, 2006. cf. Lili Rosenberg
[7] DUHEM Jacqueline, Crimes et criminels de guerre allemands dans le Nord-Pas-de-Calais -1940 à nos jours, Histoire et mémoire, éd. Les lumières de Lille, 2016
DUHEM Jacqueline, Ascq 1944, l’Oradour du Nord, Les Lumières de Lille, 3e éd., 2020.