Les jeux de la mort et de l’espoir, Henry Bulawko
Henry Bulawko est né le 25 novembre 1918 à Lyda (Lituanie). Il a immigré en France en 1925. Son père, le rabbin Zalmen Bulawko, est mort en 1936. Avec sa mère et ses 2 frères et 3 sœurs, il a vécu dans l’ile Saint-Louis (rue Le Regrattier). II a fréquenté deux écoles : l’école rabbinique, mais il n’a pas souhaité continuer la “ carrière paternelle ”, et l’école de la rue des Hospitalières Saint-Gervais. Engagé dans le mouvement de jeunesse sioniste “ Hachomer Hatzair ” (La Jeune Garde), il est devenu résistant dans le centre du 36 de la rue Amelot (un dispensaire et un vestiaire de l’aide sociale), aux côtés de David Rapoport, sur lequel des survivants ont publié une plaquette d’hommage à un juste. Il a été déporté ainsi qu’une de des sœurs. Henry Bulawko est devenu écrivain et journaliste.
Les jeux de la mort et de 1’espoir-Auschwitz-Jaworzno d’Henry Bulawko est un livre qui a fait l’objet de trois éditions : d’abord en 1954, par l’Amicale des anciens déportés juifs de France, puis en 1980 et 1993, une version largement augmentée par les éditions Montorgueil (252 pages).
Ce livre prend place dans la longue série des publications d’Henry Bulawko, dont beaucoup sont hélas épuisées, ainsi que de traductions du yiddish, dont la première date de 1948. Cette édition propose d’ailleurs pages 234 et suivantes, des chants, paroles et musique, dont la traduction du Chant des Partisans de Wilno.
Henry Bulawko était alors le président de l’Amicale des anciens déportés juifs de France et un responsable du Cercle Bernard Lazare. Ce texte a donc deux préfaces : l’une écrite en 1954 par Jean-Maurice Hermann, résistant déporté à Neuengamme, président départemental (de la Seine) de la FNDIRP, devenue postface, l’autre du philosophe Vladimir Jankélévitch, datée de 1980, plus un avant-propos intitulé “ 50 ans après ” qui explique pourquoi, en 1992, se sont multipliées les “ actions de mémoire ”, ce qu’Henry Bulawko appelle “ la préservation du souvenir des crimes nazis et de leurs victimes ”, en rapport avec la conférence de Wannsee, le premier convoi de déportation et la rafle du Vél’ d’hiv’, continuée par des rafles en zone dite libre.
Il fait aussi l’historique du statut des anciens déportés : tour à tour “ victimes, rescapés, survivants ” puis “ témoins ” devant l’histoire et la justice. Témoin, il l’est resté, et plus encore acteur, c’est-à-dire militant, résistant “ de cette résistance qui se consacra entre autres, au sauvetage des Juifs pourchassés et qui, en combattant l’occupant nazi, entendait rendre à l’Europe occupée, le goût de la Liberté, de la Fraternité, de la Démocratie ”.
C’est aussi contre les mensonges des négationnistes (par référence aux travaux de Georges Wellers ou de Pierre Vidal-Naquet), ou contre les formes renouvelées d’antisémitisme, qu’Henry Bulawko a voulu rééditer ce livre, accomplissant “ son devoir de témoin ”.
A la suite de la postface, une première partie est intitulée “ Questions et réponses-quand la victime doit se justifier ”. À la première question “ Pourquoi les Juifs ?”, il répond par référence à l’antisémitisme chrétien, à la haine antisémite, de nature politico-sociale : “ tous des capitalistes, des financiers ” ou à l’inverse des “ Judéo-Bolchevicks ”, avec une belle citation de Maxime Gorki, datant de 1906, ajoutant enfin l’abandon des Juifs par les Puissances réunies à Evian, en 1938.
“ Pourquoi s’est on laissé faire ? ” est la deuxième question. Il rappelle le caractère dispersé des communautés juives ; 8 à 9 millions de personnes vivant en Europe, 40 000 points de peuplement et d’arrestations, les exemples limités de solidarité active, au Danemark, en Bulgarie, ce qu’on nommera les Justes, mais aussi à l’inverse le véritable racket, à Varsovie et à Lodz, qui aboutit à la perte des Juifs camouflés dans les zones “ aryennes ” de ces villes. Il répète l’abandon des Juifs par les démocraties libérales, à commencer par 1’Angleterre, et le contexte historico-politique qui empêchait la fuite massive, après le début de la guerre, et enfin l’assassinat méthodique par des techniques renouvelées jusqu’à la construction des chambres à gaz.
La troisième question est intitulée : “ réviser le passé ? ”. Il évoque “ les monuments visibles et invisibles ” : les mémoriaux à Paris et à Drancy, à Auschwitz et à Varsovie, la solidarité des Justes ajoutant “ qu’elle n’efface pas la lâcheté et l’indifférence, sans parler de la Collaboration, accumulées devant le drame du peuple juif ”.
“ La Résistance juive ” est développée en rappelant qu’il y eut 1,5 million des Juifs engagés dans les armées alliées, qu’une brigade juive fut levée en Palestine, que des combattants juifs se battirent en Crète, en Cyrénaïque, en Italie et en Allemagne (voir la référence au général Koenig). Henry Bulawko cite aussi le nom de ces résistants juifs émérites que furent Vercors, Joseph Kessel, Moshe Pijade, sans parler de Mordekhaï Anielewicz et des combattants des ghettos de Varsovie, Wilno, Bialystock, ni oublier les insurgés des camps d’Auschwitz, Treblinka et Sobibor.
La cinquième question porte sur “ le caractère exceptionnel du génocide ” reprenant la thèse de l’historienFrançois Delpech, développée longuement dans la revue des professeurs Historiens et géographes, en juin 1979. Enfin “ L’enfer hitlérien ” a été photographié par les Nazis, les SS, et il cite les nombreux cinéastes qui ont filmé et expliqué le système concentrationnaire dont Alain Resnais, Frédéric Rossif, mais il reste des personnes pour dire et écrire que “ sauver un parachutiste allié était un acte de résistance mais sauver un enfant juif, un acte humanitaire ” et pourtant, ajoute t’il, “ que d’hommes et de femmes ont payé de leur vie leur action de sauvetage : David Rapoport, Mila Racine [1], Marianne Cohn, Jacques Weintraub, Léo Glaeser, Henri Rozencweig (son ami et son camarade qu’il évoque à plusieurs reprises), Judith Topeza…
Enfin, il évoque le projet de couvent de carmélites à Auschwitz contre lequel il est intervenu, au plus haut niveau de l’Église catholique polonaise et il termine par cette belle conclusion : “ Dreyfus a jadis appris qu’il n’était pas facile d’être innocent. A mon tour je sais, d’expérience, qu’il n’est pas facile d’être victime ”.
La partie centrale du livre intitulée “ Drancy, Auschwitz-Jaworzno, novembre 1942-janvier 1945 ” commence page 45 jusqu’à la page 165 et se compose de 21 courts chapitres. Henry Bulawko affirme d’emblée sa “ vocation juive ” et comme 1’écrit Vladimir Jankélévitch, il a été et reste un militant “ en lutte contre les injustices, l’oppression, pour la fraternité et 1’égalité entre les hommes et pour la libération des peuples opprimés ”.
Adhérent du mouvement de jeunesse sioniste Hachomer Hatzaïr, il a été, avant la guerre, engagé dans le Joint et le Comité central d’aide aux émigrants, puis, avec l’occupation, dans le Comité de la rue Amelot, dirigé par David Rapoport, un “ Juste ”, à la jonction d’organisations sionistes et communistes (la MOI), engageant des actions de sauvetage et de résistance, par exemple la fabrication de fausses cartes d’identité et le “ planquage ” d’enfants juifs avec Berthe Zysman, certains l’ayant payé de leur vie, tel David Rapoport incarcéré dans le fort de Romainville, déporté ainsi que sa femme, Esther, mort à Monowitz en 1944.
Il rappelle les obligations et interdictions vécues comme autant d’humiliations, les statuts des Juifs, les rafles (depuis les arrestations d’une vingtaine de sionistes et communistes à la mi- novembre 1940 jusqu’à la grande rafle du Vélodrome d’hiver, les 16 et 17 juillet 1942), les camps d’internement, le port de l’étoile jaune.
Henry Bulawko fut arrêté le 19 novembre 1942 et interné 26 mois. II fut interpellé pour soi disant camouflage de son étoile jaune au métro Père Lachaise, conduit au commissariat de police de la Place Gambetta, puis transféré au Dépôt et à Drancy, où interrogé et enregistré, il devint secrétaire du chef des gendarmes. Il rend hommage aux communistes internés et déportés, page 67, et raconte comment il échappa une première fois à la déportation en étant déplacé à Beaune-La-Rolande puis ramené à Drancy d’où il fut déporté, le 18 juillet 1943, au terme de 3 jours et 2 nuits de voyage, dans le camp d’Auschwitz-Birkenau (sur 1050 déportés, moins de 200 survivaient au terme de quelques semaines). Il décrit l’arrivée dans ce lieu de cauchemar où il apprit l’existence des chambres à gaz et fours crématoires sous l’appellation de “ Himmel Kommando ”, puis par un détenu grec. Il fut aussi rasé et tatoué : 130 494. Il fit d’emblée l’expérience de l’extrême violence, y compris des règlements de compte, et confronté aux Kapos et Vorarbeiter, il comprit que le système concentrationnaire réduit à l’état animal, sauf exceptions, tous ceux qui furent contraints ou acceptèrent d’y vivre, formulation sur laquelle il reviendra.
Fin juillet 1943, il est envoyé à Jaworzno, camp de travail qui comprendra de 2000 à 5000 personnes, contraintes au travail forcé dans la mine de charbon ou affectées, dans les Kommandos extérieurs, à la construction d’une usine électrique, pour le compte d’entreprises allemandes de l’électricité (AEG) et du bois (Holzman). Il cite en particulier le Kommando très meurtrier de l’EBG (Eisenbahn-Betriebsgesellschaft ) : 6 à 7 morts par jour.
Astreint aux travaux de force, de 6 heures à 18 heures, avec une heure de pause le midi, il évalue les journées à 11 heures de travail et de rassemblement, 6 heures d’appels, autant que les 6 heures de mauvais sommeil.
L’alimentation est réduite à un litre de soupe, 200 à 300 grammes de pain noir, une rondelle de saucisson ou un dé de margarine, une faim telle qu’elle conduit à la mort (voir les conditions de celle de Maurice, pages 109 et 110). Le “ marché aux esclaves ”, comme il l’appelle, est celui qu’approvisionnent les SS, à la demande de la compagnie minière. Ils choisissent leurs contremaitres, en particulier ceux qui parlent plus ou moins bien allemand et, à deux reprises, pour quelques jours, Henry Bulawko devient Vorarbeiter, mais à chaque fois, faute d’obéir aux ordres, il est sauvagement battu et transféré à l’infirmerie, répit qui lui sauvera la vie, d’autres restent contremaitres tel Mosché Litvak, juif lituanien pieux, qui limitera sa violence à son encontre.
Le chapitre consacré à “ l’organisation ” rappelle que, dans le vocabulaire du camp, le mot signifie se débrouiller, trouver le moyen d’augmenter sa ration quotidienne. Tout s’achète et tout se vend en monnaie de camp : couverts, cigarettes, tout se vole, les Kapos, comme Frantz étant eux-mêmes d’anciens “ Droits-communs ”, voire des assassins, mais tenter d’organiser (même des rutabagas) peut conduire à être laissé pour mort par le SS ou son chien.
Les projets d’évasion, il y en eut, parmi les Polonais ou les Français, structurés en organisations de résistance et en relation avec les Partisans de l’extérieur, en cas d’échec, elles aboutissaient à des pendaisons collectives (par exemple, 26 pendus dont 7 juifs), des Russes aussi tentèrent de s’évader et de profiter de la solidarité de leurs camarades. Cependant les juifs originaires de Pologne, de Lituanie, d’Allemagne, de France, de Belgique et de Hollande, de Tchécoslovaquie, de Grèce ou de Hongrie, étaient très majoritaires et organisés par groupe national, ainsi Henry Bulawko et Robert Süssfeld (voir son témoignage en fin de volume) furent-ils aidés par le Comité français dirigé par le communiste Maurice Honel.
Les punitions individuelles et collectives étaient l’ordinaire du camp, elles s’ajoutaient aux sélections et aux exécutions sommaires dont il donne des exemples terrifiants.
Henry Bulawko rappelle la mémoire de quelques camarades et amis, des docteurs (M. Jaller), des infirmiers, (Léon Steinberg de Sosnowiec) qui par deux fois lui sauvèrent la vie (en novembre-décembre 1943).
La libération du camp fut précédée de quelques bombardements aériens (avions anglais et russes) mais ce fut au terme d’une effroyable Marche de la mort d’une durée de trois jours, emmenant 4000 internés, de Gleiwitz à Blechhammer, qu’il vit le jeune soldat de l’armée rouge, d’origine mongole, symbole de sa liberté.
Il rencontra, pendant près de trois mois, des officiers et soldats soviétiques, dont beaucoup de Juifs, avec lesquels il échangea leurs expériences de massacres mais aussi leurs références littéraires (à deux reprises, Henry Bulawko put lire des romans russes : Le Don paisible de Cholokov à Drancy et les Souvenirs de la maison des morts de Dostoievski à Blechhammer).
S’éloignant du front russe il séjourna à Wroclaw (Breslau) où existait un centre de rapatriement puis à Katowice, où les libérés (déportés, prisonniers, travailleurs requis) furent rassemblés, mais pour lui, ce fut un retour par l’Ukraine, d’Odessa à Marseille, sur un navire transporteur de troupes anglais. Arrivé le 10 mai 1945, il rentra à Paris, où sans passer par le Lutetia, il retrouva son frère Meier et sa mère, épargnés.
Puis l’auteur ajoute trois témoignages :
– celui de Yacov Hampel, imprimeur, originaire de Pologne, où il fut enfermé dans le ghetto d’Ostrowiec, du 28 novembre 1939 jusqu’en 1944. En novembre 1942, sa femme et sa fille furent déportées à Treblinka, puis il perdit ses deux fils. Déporté à Birkenau puis à Jaworzno, il travailla à la mine. Libéré, il fut hospitalisé à Sosnowiec puis rentra à Lodz pour y reprendre son métier de typo. Après le pogrom de Kielce (été 1946), en 1957, il émigra à Paris et travailla dans la presse juive.
– Hugues Steiner, lui aussi déporté, était le fils de Charles Steiner, tapissier, et de Marguerite Ephraïm, ses parents ayant divorcé, il fut placé en internat à Rouen (Lycée Corneille). Après l’exode il reprit ses études (Lycées Henri IV et Condorcet) et c’est là qu’il fut arrêté par des policiers en civil, conduit au dépôt, puis interné à Drancy et Beaune La Rolande. Déporté en mars 1943, il s’évada du train près de Darmstadt, fut repris et transféré, de prison en forteresse, jusqu’à Francfort sur Oder. Déporté une seconde fois à Auschwitz puis à Jaworzno, il reçut des colis, risqua la mort par sélection et travailla lui aussi à la mine de charbon, puis il participa à la marche de la mort jusqu’à Blechhammer. Les pieds gelés, il fut aidé par des STO et volontaires français puis hospitalisé à Czestochowa dans l’hôpital militaire soviétique, avant d’arriver à Berditchev, entre Ukraine et Roumanie, et de s’engager dans l’armée rouge. Entré à Berlin, au terme de multiples aventures, il fut rapatrié par un avion militaire américain.
– Robert Süssfeld a travaillé dans le cinéma, comme monteur puis opérateur. Arrêté près de Marseille, il fut emprisonné le 8 mai 1943, transféré à Drancy, déporté le 18 juillet 1943. II travailla pour AEG, participa à la marche de la mort jusqu’à Blechhammer, puis, après sa libération, passa lui aussi par Katowice et embarqua à Odessa pour Marseille.
Dans la partie postérieure intitulée “ Le jeu continue ”, il rappelle qu’après guerre, il y eut des manifestations collectives d’antisémitisme, que les Anglais interdirent l’entrée en Palestine à des réfugiés juifs transformant des bateaux en “ camps de concentration flottants ”, que les retournements de la période de guerre froide, transformèrent des nazis en partenaires, enfin il y eut la création de l’État d’Israël, avec le soutien de l’URSS et des démocraties populaires, puis de 1967 (guerre des six jours) jusqu’à l’arrivée au pouvoir de M. Gorbatchev, rupture des relations entre 1’Union soviétique et Israël et, depuis reprise de l’émigration russe.
II rappelle les procès de Nuremberg, de Jérusalem (Eichmann) et de Lyon (Barbie) mais déplore le laxisme de la justice allemande (plus de 100 000 dossiers de criminels, non inquiétés en 1965) et il rend hommage à Simon Wiesenthal et à Serge et Beate Klarsfeld, dans l’attente des procès Bousquet, Papon et Touvier…
Il évoque les scandaleux procès d’Auschwitz (à Francfort) et Maidanek (à Düsseldorf) ou les assassins se présentaient en prévenus libres, écoutés par des juges complaisants alors que les témoins, accablés, étaient partagés entre la douleur et la colère.
Il constate enfin que bien que les organisations nazies, et en particulier les SS, aient été qualifiées par le tribunal militaire international de Nuremberg, de “ criminelles ”, pour autant à la date de reparution du livre, les néonazis se font entendre à la fois pour tenter de réhabiliter le régime hitlérien, et sa politique antisémite, et pour nier sa tentative de destruction des Juifs d’Europe.
Le livre d’Henry Bulawko est plus qu’un livre de mémoire, il est devenu un livre d’histoire, parce qu’il témoigne de ses engagements, lui, le militant sioniste, socialiste, combattant volontaire de la résistance, de ses amitiés aussi avec des juifs différents, des communistes, tous camarades de camps. II traduit, au terme de 50 ans d’actions de mémoire, sa vigilance sans défaut, alors qu’il est devenu le président de l’Amicale des déportés à Auschwitz et dans les camps de Haute Silésie devenue l’Union des déportés d’Auschwitz (UDA), homme d’une stature exceptionnelle, d’une ouverture et d’une fidélité sans faille à son histoire et à l’ensemble des siens.
Le texte complet en pdf :
Marie Paule Hervieu
Biographie d’Henry Bulawko, président de l’Amicale d’Auschwitz, président d’honneur de l’UDA :
http://www.cercleshoah.org/spip.php?article113
"Henry Bulawko lui-même a pu réagir contre la thèse d’une parole refoulée des déportés juifs jusqu’aux années 80. Il s’insurge lors d’un colloque tenu à Paris en
décembre 1984 : « Ce n’est pas le cas de tous. Beaucoup ont tenu à parler, ils l’ont fait jusqu’à s’enrouer ! » et de rappeler cette vérité le concernant : « La charge
que l’on ma confiée est apparemment aisée : témoigner ! Voilà quarante ans que je le fais par la parole et par la plume » (Bulawko, 1986)"
http://clioweb.free.fr/dossiers/39-45/ledoux-VeldHiv-bulawko.pdf
Bibliographie
BULAWKO Henry, Les jeux de la mort et de l’espoir : Auschwitz-Jaworzno - Auschwitz, 50 ans après, préf. de Vladimir Jankélévitch, 3e éd. revue et augmentée, Paris, Montorgueil, 1993, 255 p., 1ère éd. 1954.