Cercle d’étude de la Déportation et de la Shoah

Les Marches de la mort. Les Évasions janvier-avril 1945

Film-débat, Journée organisée par le Cercle d’étude, Ciné-Histoire, les Amicales des camps d’Auschwitz (UDA), Bergen-Belsen, Buchenwald-Dora, Dachau, Mauthausen, Neuengamme, Ravensbrück, Sachsenhausen et livre
dimanche 8 janvier 2012

Face à l’avance des troupes alliées, les Allemands évacuent les camps de concentration dans la confusion et le chaos. Ces évacuations se transforment en Marches de la mort. Les SS massacrent les détenus qui ne peuvent pas suivre. Certains détenus purent s’échapper au cours de ces Marches de la mort, après des bombardements, en sautant d’un train...

Les Évasions des Marches et trains de la mort - Janvier-février et avril-mai 1945

Evakuierungsmärsche
https://digitalcollections.its-arolsen.org/0503/place/map

. Les Évadées, (Ontsnapt), film néerlandais sous-titré de Jetske Spanjer et Ange Wieberding
Deux résistantes déportées, chacune à leur tour, depuis leur pays respectif, Pays-Bas et France, expliquent les épisodes de leur évasion à neuf, lors de l’évacuation du camp de Leipzig-Schönefeld.
Interviews de Lon (Madelon) Verstijnen et Christine Bénédite ( Hélène Ungemach-Bénédite née Podliasky, lieutenant de la France libre) :
https://easy.dans.knaw.nl/ui/datasets/id/easy-dataset:33960
Les Evadées ( Ontsnapt, des déportées de Ravensbrück)

La tribune

. Nicole Clarence, une des neufs évadées par Danièle Meyer, le 13 janvier 2012 :

Portraits de Nicole Clarence

"Nous quittons Oschatz. Nous traversons la bourgade. C’est dimanche, la population sur les trottoirs nous regarde, ahurie. Une vieille femme pleure. Nos vêtements, nos allures de vagabonds épuisés, impressionnent vaguement. Du « téléphone » aux sources obscures nous parvient un message : l’on nous conduit dans un camp à 12 kilomètres de là où l’on nous laissera crever de faim et de froid en attendant de nous remettre aux Russes. Nous nous regardons atterrées. Notre projet d’évasion tient toujours, mais s’il n’y a que 12 kilomètres il fera à peine nuit. Qu’allons-nous faire ?"...

http://nicoleclarence.com/Nicole-Clarence-1922-2007
http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.264.











. Témoignages de Raphaël Esrail, André Berkover et Raymond Gourlin, Raphaël Mallard

Les témoins R. Esrail, R. Gourlin, A. Berkover, R Mallard.

Raphaël Esrail, résistant, déporté
André Berkover, Adolescent juif de 15 ans, est déporté par le convoi 76 du 30 juin 1944 à Buna-Monowitz (Auschwitz III). Dans la nuit du 18 au 19 janvier 1945, il entame une Marche de la mort qui le conduit au camp de Gleiwitz. Embarqué dans un train à wagons découverts, il s’évade peu après, de même que Jacques Sadia. Il marche vers l’Est et est pris en charge par l’Armée soviétique. Arrivé à Odessa, il rentre à Marseille, par bateau, le 10 mai 1945.
liste du convoi 76
Famille BERKOVER, convoi 76
André Berkover, Auschwitz III-Buna-Monowitz
Raymond Gourlin, En 1943, âgé de 18 ans, entre dans la Résistance. En juin 1944, il est arrêté par la Gestapo, emprisonné à Langres puis déporté à Neuengamme, fin août 1944 (Kommando de Wilhelmshaven, sur les bords de la mer du Nord). Le 5 avril 1945, le Kommando entame une Marche de la mort où alternent trajets à pied (300 kilomètres), en train et en bateau, pour atteindre, le 30 avril, la gare de triage de Flensburg, à la frontière danoise, sur les bords de la Baltique. À la faveur de la nuit, Raymond s’évade, avec un camarade, et marche dans la campagne alentour. Au bout de trois jours d’errance, ils arrivent dans un camp de prisonniers de guerre français et polonais. Malgré les réticences du gardien, ils y restent et apprennent, le 8 mai, la fin de la guerre. Atteint du typhus, Raymond est pris en charge par les Britanniques et hospitalisé. Il ne rentrera en France que le 19 juin 1945.
Témoignage en allemand et carte :
https://www.boell.de/de/2014/10/22/fuer-mich-war-sandbostel-der-schrecklichste-ort
Raphaël Mallard, jeune résistant du mouvement Libération-Nord, est arrêté le 28 juillet 1944, emprisonné et torturé à Rouen. Déporté à Buchenwald, par le dernier convoi, il travaille huit mois dans les mines de sel de potasse à Neu-Staßfurt. Il participe à une Marche de la mort de 366 km, entre le 11 avril et le 8 mai 1945. Il s’évade avec cinq de ses camarades. Ils sont libérés à Annaberg, près de la frontière de la Tchécoslovaquie, le 8 mai 1945.

Le livre des Amicales de camp

Collectif ( Cercle d’étude, Ciné-Histoire, les Amicales des camps d’Auschwitz (UDA), Bergen-Belsen, Buchenwald-Dora, Langenstein, Dachau, Mauthausen, Neuengamme, Ravensbrück, Sachsenhausen), Les Évasions des Marches de la mort. Janvier-février et avril-mai 1945, 2014 [1] Encore disponible

Un CR du livre "Les Évasions pendant les Marches de la mort"
http://clio-cr.clionautes.org/les-evasions-des-marches-de-la-mort-janvier-fevrier-et-avril-mai-1945.html

Dans le cadre du CNRD 2014 :
http://www.cndp.fr/cnrd/evenement/5707

https://bibliotecadeladeportacion.blogspot.fr/2011/08/mauthausen-en-el-corazon-de-austria.html

Évacuation des camps

Les marches d’évacuation des camps comprennent 3 phases :
. Été 1944, les transferts vers les usines d’armements
. Janvier 1945, évacuations du complexe d’Auschwitz
. Avril-mai 1945, évacuations des derniers camps.

Évacuation des camps ou Marches de la mort, Todesmärsche  : Evakuierungsmarsch, Räumung, Rückführung, Umquartierung, Transport, des euphémismes en NS-Tarnsprache, langue codée nazie et aussi en LTI, Lingua Tertii Imperii, langue du IIIème empire des nazis, ainsi surnommée par Victor Klemperer.

Himmler Befehl du 14-18 avril 1945 :
"Kein Häftling darf lebend in die Hände des Feindes fallen."
(Pas un détenu ne doit tomber vivant dans les mains de l’ennemi).

L’industrie de guerre a besoin de forces de travail.
Les déportés constituent un capital de travail important pour la SS, mais Himmler décide d’évacuer les camps. Il veut effacer les traces du processus d’extermination en Haute-Silésie avant l’arrivée de l’Armée rouge. Les malades sont exécutés, les déportés amenés sur les routes, les trainards abattus avec l’aide des collaborateurs locaux. 1/4 des détenus sont abattus sur les routes.
Camps et prisons sont évacués avec beaucoup de brutalité alors qu’Himmler veut conserver un grand nombre de détenus comme monnaie d’échange. in LONGERICH Peter, Himmler, Éditions Héloïse d’Ormesson, 2010, p. 683
Les nazis refluent vers le nord et le sud, "forteresses" à partir desquelles ils pensent continuer la lutte. Les nazis se prennent eux-mêmes au piège de la propagande et croient aux armes miracles, in Longerich, Goebbels. Jusqu’au bout ils pensent qu’il faut sauver le peuple allemand des juifs et des bolcheviks.

CALIC Édouard, Himmler et l’Empire SS, Nouveau Monde éditions, 2011, 680 p.

Une liste de liens, livres, films, témoignages par camps principaux

https://die-quellen-sprechen.de/16-000.html

Évacuation des camps, les massacres comme Palmnicken, Gardelegen, Celle, les évasions.

Liste officielle de tous les grands camps nazis et Kommandos (ministère de la justice allemand) :
http://bundesrecht.juris.de/begdv_6/anlage_6.html
Les cartes des Marches de la mort sur le site de l’Encyclopédie de l’Holocauste à Washington (Toutes les cartes) :
http://www.ushmm.org/wlc/fr/media_list.php?MediaType=ma

Témoignages


- Auschwitz
Auschwitz, Birkenau : camps de concentration et extermination :
http://www.auschwitz.org.pl/
Les déportés sont évacués peu à peu du complexe d’Auschwitz et jetés sur les routes vers l’ouest.
Cartes de l’évacuation prévue du complexe d’Auschwitz :
http://www.ushmm.org/learn/mapping-initiatives/geographies-of-the-holocaust/landscapes-of-experience-evacuations-auschwitz/

Le complexe d’Auschwitz est évacué vers les camps de Gross-Rosen, Buchenwald, Mittelbau-Dora, Mauthausen, Ravensbrück, Sachsenhausen, Dachau, Flossenbürg, Neuengamme, Bergen-Belsen et Theresienstadt.

FRANKENTHAL Hans : Verweigerte Rückkehr. Erfahrungen nach dem Judenmord. U. M. v. Andreas Plake / Babette Quinkert / Florian Schmaltz. Frankfurt am Main : Fischer 1999
WAGNER Jens-Christian, Inferno und Befreiung : in Auschwitz im Harz
http://www.zeit.de/2005/04/A-Auschwitz
Carte des Marches de la mort à partir du complexe d’Auschwitz :
http://en.auschwitz.org/m/index.php?option=com_ponygallery&func=detail&id=1449&Itemid=17
Avec les noms des camps faisant partie d’Auschwitz III :
http://www.holocaustresearchproject.org/othercamps/auschdeathmarch.html

- Depuis le camp de Funfteichen en Silésie
Témoignage de Shelomo Selinger, sculpteur, notamment du
Mémorial du camp de Drancy et rescapé de la Shoah, qui a connu neuf camps et effectué deux Marches de la mort vidéo de Samuel Muller

- Bergen-Belsen
http://www.bergenbelsen.de/
WENCK Alexandra-Eileen, Zwischen Menschenhandel und ’Endlösung’ : Das Konzentrationslager Bergen-Belsen, Verlag : Schöningh, 2000, 444 p.

- Buchenwald
GREISER Katrin, Die Todesmärsche von Buchenwald. Räumung, Befreiung und Spuren der Erinnerung, Göttingen, Wallstein Verlag, 2008, 544 p.
Les Marches de la mort à Buchenwald (janvier-avril 1945) :
http://www.buchenwald-dora.fr/1lecampdebuch/historique/08marchesdelamort.htm
HOEN Jean, KLB, Journal de Buchenwald, 1943-1945, Mat. 20224, PUF, 434 p.
KARAY Felicja, Wir lebten zwischen Granaten und Gedichten. Das Frauenlager der Rüstungsfabrik HASAG im Dritten Reich. Jerusalem 1997 und Köln 2001. (über das Buchenwalder Außenlager Leipzig-Schönefeld)
20 avril 1945 : KZ-Transport aus Buchenwald war hier 7 Tage lang auf dem Bahnhof in Nammering abgestellt. 794 détenus assassinés dans la carrière à Nammering  :
http://www.nsaller.de/index.html
- NAUMAN Herbert, Todesmarsch 1945 Leipzig-Fojtovice, Verlag : Lehmstedt, Seitenzahl : 240, 1. März 2020
- Langenstein-Zwieberge, ou Malachit, Kommando(sous-camp) de Buchenwald

commémoration en 2005 de la Marche de la mort à partir de Langenstein, photo Henning Fauser

LE GOUPIL Paul, Un Normand : Itinéraire d’une guerre 1939-1945, Paris, Éditions Tirésias, Michel Reynaud, 1991, 273 p.
OBRÉJAN Maurice, L’étrange destinée d’un homme trois fois français - Auschwitz III, pré́face de Pierre Bloch, Paris, La Pensée Universelle, 1994, 285 p.
PETIT Georges, Retour à Langenstein. Une expérience de la déportation, Paris, Belin, 2001
http://www.raymond-faure.com/Langenstein_Zwieberge/langenstein-zwieberge.htm
Mémorial du camp :
http://www.sachsen-anhalt.de/LPSA/index.php?id=31584

- Dachau
http://www.kz-gedenkstaette-dachau.de/index-e.html
Comité international de Dachau en français :
http://www.comiteinternationaldachau.com/
Catalogue sur Dachau
Dachau, bibliographie :
http://www.a-wagner-online.de/todesmarsch/marsch18.htm
Todesmarsch de Dachau, photos :
http://www.das-andere-leben.de/marsch.html

Témoignages :
Mes Mémoires par René DUMUR avec le récit de son évasion :
http://www.unadif.fr/pdf/memoires/memoires_de_rene_dumur.pdf

Zwi Katz de Kaunas :
http://www.das-andere-leben.de/katz.html
Solly Ganor de Lituanie :
http://www.das-andere-leben.de/ganor.html
Une photo :
http://www.ushmm.org/wlc/en/article.php?ModuleId=10005162

  • Les 11 camps annexes de Kaufering-Landsberg :
    http://www.landsberg.de/web.nsf/id/pa_lans78wlre.html
  • Räumung der Konzentrationslager Dachau, Kaufering und Mühldorf im April 1945 :
    http://www.a-wagner-online.de/todesmarsch/marsch05.htm
  • Monument sur les Marches de la mort du camp de Dachau, à Aufkirschen, au sud de Munich en Haute Bavière.
    "Ici dans les derniers jours de la guerre en avril 1945, le chemin douloureux des détenus du camp de concentration de Dachau les menait dans l’inconnu"
    Il existe 22 monuments semblables le long du parcours de ces Marches de la mort :
    Marches de la mort Dachau-Waakirschen, photo UH
    De nombreux monuments semblables ont été édifiés près du lac Starnberg

- Dora
Dora et ses Kommandos :
http://dora-ellrich.fr/spip.php
http://www.sachsen-anhalt.de/LPSA/index.php?id=31584
SELLIER André, Histoire du camp de Dora, Paris, Éditions La Découverte, 1998
Michel Jean avec la collaboration de Louis Nucera, Dora, dans l’enfer du camp de concentration où les savants nazis préparaient la conquête de l’espace, Édition J C Lattés, 1975

- Flossenbürg
http://www.gedenkstaette-flossenbuerg.de/
21 avril 1945 : le camp est évacué.
Les Marches de la mort. Avril-mai 1945, DVD-vidéo de Bruno BAILLY, 11
min, livret pédagogique, Mémoires et Histoire-2e guerre mondiale,
Scérén-CRDP de Champagne-Ardenne, 2007.
L’évacuation des camps de concentration face à l’avance des troupes alliées en territoire allemand et le témoignage de Roger BOULANGER qui est parvenu à s’évader d’une colonne de déportés d’un Kommando de Flossenbürg, évacué sur Theresienstadt en Tchécoslovaquie.

- Mauthausen et camps annexes, Autriche :
http://www.campmauthausen.org/connaitre/temoignages
Des officiers soviétiques tentent de s’évader du camp de Mauthausen, de la baraque 20 : dans la nuit du 2 février, par moins 8 degrés et 10 cm de neige, ils attaquent le mirador, balancent des couvertures mouillées sur les barbelés électrifiés pour provoquer un court- circuit, et réussissent à partir à environ 500. Une chasse à l’homme est lancée, Mühlviertler Hasenjagd, la chasse aux lièvres de Mühlviertler à laquelle participe la population.
http://www.mauthausen-memorial.at/db/admin/de/show_article.php?cbereich=1&cthema=47&carticle=190&fromlist=1
St. Georgen an der Gusen, "Bergkristall" :
http://derstandard.at/2000009755829/St-Georgen-an-der-Gusen-Unbekannte-NS-Anlage-entdeckt
Femmes à Mauthausen :
http://www.monument-mauthausen.org/les-femmes-dans-le-camp-de
Fritz Edelmann, maire de Thondorf in der Steiermark, a caché 8 juifs évadés.
http://www.maislinger.net/gerechte/todesmarsch.htm
GUILLEMOT Gisèle, Entre parenthèses - De Colombelles (Calvados) à Mauthausen (Autriche), L’harmattan, 2001, 284 p.
LACAZE André, Le Tunnel, Paris, Juliard, 1979, (Loibl Pass)
LE CAER Paul, Mauthausen, Crimes impunis, Editions OREP, 2008
http://www.mauthausen-schlier.com/
MALLET Cyril, Redl-Zipf alias Schlier, camp annexe du camp de concentration de Mauthausen en Autriche annexée 1943-1945, éd. Codex, 2017.
MAURICE Violette, N.N., Nacht und Nebel, Nuit et Brouillard, Paris, Encre Marine, 2009
VINUREL Ernest, Rive de cendre, Transylvanie, Auschwitz, Mauthausen, L’Harmattan, 2003, 356 p.
Un tunnel pour le Reich, documentaire de Anice Clément et Jacques Merlaud, 2010
http://jsegalavienne.wordpress.com/2010/11/12/un-film-qui-en-dit-long/
"Am Loiblpass mussten von 1943 bis 1945 Deportierte vieler Nationen aus dem KZ Mauthausen den Tunnel graben" :
http://loibl-memorial.uni-klu.ac.at/
WINGEATE PIKE David, Mauthausen. L’enfer nazi en Autriche, Privat, Toulouse, 2004

- Natzweiler-Struthof :
http://www.struthof.fr/
L’historique du camp de Natzweiler-Struthof, par Roger BOULANGER,
ancien déporté du Struthof, Enseigner la mémoire ? :
http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/enseigner/natzweiler_struthof/historique.htm
Camp annexe de Hailfingen (Simon Gutman) :
http://www.kz-gedenkstaette-hailfingen-tailfingen.de/
http://www.zeitreise-bb.de/gaeufel/tailf/kz_auss.htm
Premier convoi , documentaire le mardi 3 avril 2012 à 14h30, avec Simon Gutman à l’UDA, dans le cadre des mardis de la convivialité de l’UDA avec la participation de Ciné-histoire : 14H30 à l’UDA, 39, Bd Beaumarchais
Simon Gutman, transféré de Birkenau au camp du Stutthof, le 26 octobre 1944, puis à Hailfingen, en Bade-Wurtemberg, un des camps annexes de Natzweiler-Struthof, en novembre 1944. De là, évacué à Dautmergen-Schömberg, il s’est évadé du côté de Althausen, près de Tübingen.
http://www.kz-gedenkstaette-hailfingen-tailfingen.de/php/kzht.ar.ju.gut.php
http://clioweb.canalblog.com/archives/2012/03/28/23870624.html

- Neuengamme
http://www.campneuengamme.org/
Visite virtuelle :
http://neuengamme-ausstellungen.info/media/ngmedia/browse/1/1
Exposition : "Eine Stadt und ihr KZ. Häftlinge des KZ Neuengamme im Hamburger Kriegsalltag 1943-1945".
https://www.kz-gedenkstaette-neuengamme.de/nachrichten/news/wieder-zu-sehen-ausstellung-eine-stadt-und-ihr-kz/
DÉSIROTTE Henri, La tragédie de LübecK, L’Edition Universelle, 1946,
MARTIN-CHAUFFIER Louis, L’homme et la bête, essai, Gallimard, 1947, rééd. Folio, 1996, 224 p.
PRENANT Marcel, Toute une vie à gauche, Paris, ENCRE, 1980
l’Amicale de Neuengamme, Neuengamme, camp de concentration nazi , Editions Tirésias, collection Ces Oubliés de l’histoire, 2010.
Le destin des détenus du KZ Neuengamme est connu. Le camp a été entièrement vidé. Ils ont été amenés sur les bateaux "Cap Arcona", le "Thielbek", "le Deuschland" et l’"Athen"("schwimmende KL" camp flottant), dans la baie de Lübeck et ce convoi a été coulé par les Anglais le 3 mai 1945 devant la côte de Neustadt. L’ "Athen" qui a mis des drapeaux blancs, n’a pas été bombardé et les détenus ont été sauvés.
7 000 détenus ont péri, brûlés ou noyés sous les tirs des Anglais et les rescapés ont été abattus par les SS.

île de Poel, cap Arcona, photo C Dumond
photo Gedenkstätte "Cap Arcona" in Schwarzen Busch auf der Insel Poel

MIGDAL André, Les plages de sable rouge. La tragédie de Lübeck, 3 mai 1945, NM7 éditions, Paris 2001
http://clioweb.free.fr/camps/revert/revert.htm
HERTZ-EICHENRODE Katja, Ein KZ wird geräumt : Häftlinge zwischen Vernichtung und Befreiung ; die Auflösung des KZ Neuengamme und seiner Aussenlager durch die SS im Frühjahr 1945, ( Un camp doit être évacué, les détenus, entre l’extermination et la libération. La solution par les SS au camp de Neuengamme et ses Kommandos au printemps 1945) Katalog zur Wanderausstellung, Amicale internationale de Neuengamme, Allemagne, Verlag Edition Temmen, 2000, 504 p.
KZ Gedenkstätte Neuengamme, un film de Katja Hertz-Eichenrode et Jürgen Kinter, 59 min, en langue française, Hamburg 1999
DE VRIES Immo, Crimes de guerre à Lunebourg, "Kriegsverbrechen in Lüneburg" - Über einen Massenmord an KZ-Häftlingen durch SS und Wehrmachtssoldaten, Geschichtswerkstatt Lüneburg, 2004, 64 p.
Das Frauen-KZ der Conti in Limmer :
http://www.kz-limmer.de/tl_files/pdf/materialien/eigenes/2011-06-19_Broschuere_Einen_Ort_der_Erinnerung_schaffen.pdf
http://www.kz-limmer.de/index.php/das-kz-limmer.html
http://www.stiftung-lager-sandbostel.de/

- Ravensbrück
Amicale de Ravensbrück, Les Françaises à Ravensbrück ( ADIR association des déportées internées de la Résistance)
"Nous avons ainsi traversé Klein, Ragewitz, Reppen, Raitzen, Hof Pulsitz, Ostrau, Niederlützschera et Oberlützschera, Delmschütz, Altenhof, et connu des alternatives heureuses et malheureuses. Après avoir passé la nuit dans l’école du village de Leisnig...
in MAUDET Suzanne, Neuf filles jeunes qui ne voulaient pas mourir, récit de l’évasion de neuf déportées, Leipzig-Colditz, 14-21 avril 1945, présenté par Patrick Andrivet et Pierre Sauvanet, Paris, Arlea, 2004, 140 p.
http://www.ravensbrueck.de/mgr/index.html

- Sachsenhausen
http://www.campsachsenhausen.org/
Plus de 30.000 détenus du KZ Sachsenhausen dans la forêt de Below :
http://www.stiftung-bg.de/below/
Stèle sur la marche de la mort depuis Sachsenhausen :
stèle Sachsenhausen

- Struthof
http://www.struthof.fr/
Les camps du Neckar furent évacués fin mars 1945-avril 1945 pour certains à pied vers Dachau. 5 000 déportés sont morts.
Roger BOULANGER, " La déportation racontée à des jeunes. Parole et témoignage d’un ancien déporté ", Histoire en mémoire 1939-1945, Scérén-CRDP de Champagne-Ardenne, 2003.
Cf. Natzweiler

- Stutthof
http://www.stutthof.pl/
Évacuation du camp de Stutthof vers Lauenburg en 11 colonnes de 1000 déportés :
http://www.memoire-net.org/article.php3?id_article=215
Un document sur les évacuations signé par le SS Hoppe, commandant de camp : " l’ensemble des détenus doit être évacué à pied à partir du 25 janvier 1945 " in WIEVIORKA Annette, Déportation et génocide, p. 231

https://www.holocaustremembrance.com/news-archive/stutthof-maritime-evacuation-ihra-grant-findings
Les commandants de camp n’ont pas de directives claires, en avril 1945, pour décider de l’avenir de leurs camps, de ce qu’ils doivent faire des détenus. Ils font trainer les choses.
Y a t-il un ordre de tuer les détenus ? Pas clair.Personne n’a vu.

Les massacres


- Gardelegen :

der Gedenkstätte Feldscheune

1016 détenus de camp assassinés.
Mahn-und Gedenkstätte Isenschnibber Feldscheune, histoire du massacre de la grange d’Isenschnibber :
https://gedenkstaette-gardelegen.sachsen-anhalt.de/
GRING Diana, Les Marches de la mort et le massacre de Gardelegen, Musée municipal de Gardelegen (traduction de la 1ère édition de 1993
Gardelegen : un problème de mémoire :
http://www.zeit.de/2007/30/LS-Gedenkstaette
- Palmnicken :
Le 31 janvier 1945 les SS ont massacré sur la plage de Palmnicken (Jantarny) 3000 détenus juifs.
BERGAU Martin,Todesmarsch zur Bernsteinküste. Das Massaker an Juden im ostpreußischen Palmnicken im Januar 1945. Zeitzeugen erinnern sich., Universitätsverlag Winter, Heidelberg 2006
-  Massacre de Celle, 8 avril 1945
Suite au bombardement de la gare de Celle, des détenus essaient de se mettre à l’abri. Des soldats, des gardiens SS, des membres de la Hitler Jugend, des vieux du Volkssturm [2], des pompiers et des civils ont participé à la chasse à l’homme : au moins 170 prisonniers ont été tués.
Pendant 40 ans le massacre a été un tabou.
http://www.zeit.de/2009/18/A-Celle-Massaker/komplettansicht

Des témoignages

Témoignages des Marches depuis les camps d’Auschwitz
Roger Perelman, La longue route du retour, Le Monde, Auschwitz, 60 ans, 20 03 2005 :
la longue route du retour
Des extraits de récits :
"Le 18 janvier 1945, à deux heures du matin, nous avons été réveillés et informés de notre imminente évacuation. Sortis dans la cour, par - 25 °C, nous avons reçu l’ordre de marche seulement à dix heures du matin ! "
"Plusieurs milliers de déportés formaient une pitoyable colonne, se traînant sur les routes enneigées de la Haute-Silésie en direction de l’Allemagne. Finalement les nazis ramenaient les Juifs dans le Reich, alors qu’ils avaient tout fait pour s’en débarrasser et le rendre Judenrein (sans Juif) !"
Paul Schaffer
"La victoire qui leur échappait, décuplait la violence des SS. Au camp nous avions connu la folie, là, nous étions en pleine démence. Le nombre de compagnons assassinés augmentait sans cesse et leurs cadavres, laissés sur le bord de la route jalonnaient notre passage. Parfois, celui à côté duquel nous marchions depuis des heures, ne pouvant plus avancer, s’affaissait sur la route et mourant était bousculé, presque piétiné par ceux qui suivaient et qui ne l’avaient pas vu. Je ne peux chasser de ma mémoire le jour où ils nous ont entassés sur des wagons de marchandises et demeure encore horrifié par tous les morts ...ou presque morts, sur lesquels nous nous sommes affalés tellement nous étions épuisés."
Sam Radzynski

Ruth Klüger, après Theresienstadt, Auschwitz-Birkenau, est transférée avec sa mère à Christianstadt, Kommando de Gross-Rosen, Dynamit Nobel AG.
"Je me suis laissé dire que ces transferts d’un camp à l’autre à la fin de la guerre, n’étaient généralement pas prévus pour conduire à la mort... C’était les premiers jours de février 1945... La ferme dans laquelle on s’apprêtait à nous entasser pour la nuit se trouvait sur une petite colline. La petite parcelle d’énergie mourante rougeoie, étincelle, devient feu d’artifice, fait la roue dans notre tête. Nous sommes six à rebrousser chemin, nous redescendons la route en courant." p184
Ruth Klüger, Refus de témoigner, (en allemand, Weiter leben continuer à vivre ), Viviane Hamy 1997, 320 p. (en livre de poche 2003)

Témoignages :
http://memoiresdesdeportations.org/fr

Libération et Marches de la mort :
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichepage.php?idLang=fr&idPage=2674

Bibliographie

BENZ Wolfgang, Hermann GRAML, Hermann WEIß,Enzyklopädie des Nationalsozialismus, München, 1997,
BENZ Wolfgang / DISTEL Barbara, Der Ort des Terrors. Geschichte der nationalsozialistischen Konzentrationslager, 9 volumes, C.H.Beck, 2005-2010, (1 : Die Organisation des Terrors, 2 : Frühe Lager, Dachau, Emslandlager, 3 : Sachsenhausen, Buchenwald, 4 : Flossenbürg, Mauthausen, Ravensbrück, 5 : Hinzert, Auschwitz, Neuengamme, 6 : Natzweiler, Groß-Rosen, Stutthof, 7 : Wewelsburg, Majdanek, Arbeitsdorf, Herzogenbusch (Vught), Bergen-Belsen, Mittelbau-Dora, 8 : Riga. Warschau. Kaunas. Vaivara. Plaszów. Klooga. Chelmo. Belzec. Treblinka. Sobibor, 9 : Arbeitserziehungslager, Ghettos, Jugendschutzlager, Polizeihaftlager, Sonderlager, Zigeunerlager, Zwangsarbeitslager)

BLATMAN Daniel, Renée Poznanski, Nicolas Weill (Traduction), Les Marches de la mort : La dernière étape du génocide nazi, été 1944 - printemps 1945, Fayard, 2009, 589 p.
KOLB Eberhard, "Die letzte Kriegsphase"... , in HERBERT Ulrich, Karin ORTH, Christoph DIECKMANN, Die nationalsozialistischen Konzentrationslager, Frankfurt, Fischer
KANTOR Alfred, The Book of Alfred Kantor, New York, McGraw-Hill, 1971
KRAKOWSKI Shmuel, The Death Marches in the period of the evacuation of the camps, Yad Vashem, Jerusalem 1984
MARRUS Michael R.(dir.), The Death Marches, January-May 1945, in The Nazi Holocaust, Historical Articles on the Destruction of European Jews, vol. 9. The End of the Holocaust. Westport, CT : Meckler, 1989
STREBEL Bernhard, Celle April 1945 revisited. Ein amerikanischer Bombenangriff, deutsche Massaker an KZ-Häftlingen und ein britisches Gerichtsverfahren, Bielefeld, 2008
STREZELECKI Andrzej, Der Todesmarsch der Häftlinge aus dem KL Auschwitz, in HERBERT Ulrich, Karin ORTH, Christoph DIECKMANN (dir),
Die nationalsozialistischen Konzentrationslager - Entwicklung und Struktur, Wallstein Verlag, vol.2, Göttingen, 1998, 1192 p.
STREZELECKI Andrzej, The Evacuation, Dismantling and Liberation of KL Auschwitz, Oswiecim, Poland, Auschwitz-Birkenau State Museum, 2001
WIEVIORKA Annette, Déportation et génocide. Entre la mémoire et l’oubli, Hachette, « Pluriel », Paris, 2003

des sites
Des réactions de la population :
http://www.a-wagner-online.de/todesmarsch/marsch15.htm

Films

Ontsnapt , (Les évadées), documentaire de Jetske Spanjer, Ange Wieberdink, Pays Bas, 2009, 56 min
Christine Bénedite et Madelon Verstijnen témoignent.
9 femmes internées au camp de Ravensbrück s’échappent en avril 1945, pendant l’évacuation du camp.
"Nous devons nous échapper," dit Christine à son amie Zaza. "Pas tout de suite, je suis trop fatiguée", dit Zaza.
Elles atteignent une semaine plus tard les libérateurs américains.
http://armadillofilm.nl/en/ontsnapt/
http://www.cercleshoah.org/spip.php?article140

Endstation Seeshaupt , (Terminus Seeshaupt), film de Walter Steffens, 2011, 94 min, avec les témoins déportés, Louis Sneh, Max Mannheimer [3], qui racontent l’ évacuation du camp de concentration le 25 avril 1945, de Mühldorf-Mettenheim, avec 4000 détenus, en train de marchandises, par Poing, München, Beuerberg, Penzberg, Seeshaupt, autour du lac am Starnberger See, jusqu’à Tutzing pour certains...
Des enfants, témoins oculaires en 1945, ont vu le train et les détenus affamés. Ils racontent ce qu’ils ont vu.
http://www.endstation-seeshaupt.com/www.endstation-seeshaupt.com/Trailer.html
Der Todeszug, (le train de la mort) de un kilomètre, coupé en deux avant Munich, va errer, pendant 5 jours de Mühldorf à Seeshaupt pour les uns et Tutzing pour les autres.
Un projet d’exposition réalisé au lycée Franz-Marc-Gymnasium à Markt-Schwaben, avec de nombreux documents :
http://franz-marc-gymnasium.info/homepage/projekte/ak-politik/vergessener-widerstand.html
KZ-Mühldorf :
http://www.kz-gedenk-mdf.de/

Death Mills , (Die Todesmühlen, Les Moulins de la mort), documentaire de Billy Wilder, sur la découverte des camps nazis, 22 min, 1945 :
http://www.cine-holocaust.de/cgi-bin/gdq?efw00fbw000061.gd
La chasse aux lièvres : Die Kremser Hasenjagd, film documentaire de Gerhard Pazderka, Robert Streibel, Autriche, 2011 :Hadersdorf 7 avril 1945.
http://www.kremser-hasenjagd.at/index.php?Links
http://www.gedenkstaette-hadersdorf.at/downloads/hadersdorf.pdf
Déportés espagnols :
ROIG Montserrat, Els catalans als camps nazis, Barcelone, 62 Edicions
http://parapluie.de/archiv/unkultur/katalanen/index.html
SAINT CLAIR Simone, Ravensbrück. Enfer des femmes, Editions Variétés, 1946 - 190 p., Barcelone, Editorial Belacqua, 2005
Les Espagnols déportés vers les camps nazis (1940-1945). Ministère de la Culture de l’Espagne, 2006
"De la résistance et la déportation. 50 témoignages de femmes espagnoles " Péninsule, 2000.
Le 25 avril 1945, évacuation de Landsberg vers Dachau, Ramon GARRIDO VIDAL :
http://bteysses.free.fr/espagne/garrido_liberation_espagnol.htm

http://www.depardocreative.com/web_censo/index.html

Dans le cadre de la préparation au Concours national de la Résistance et de la déportation, Résister dans les camps nazis, un aspect particulier :

Le Cercle d’étude de la déportation et de la Shoah et Ciné-histoire ont organisé une projection-débat-témoignages Vendredi 13 janvier 2012, Hôtel de ville de Paris, 9h-12h30, avec les Amicales des camps d’Auschwitz (UDA), Bergen-Belsen, Buchenwald-Dora, Dachau, Mauthausen, Neuengamme, Ravensbrück, Sachsenhausen

Un dossier sur les évasions en pdf peut être envoyé par mel sur demande.

- Carte des camps de concentration et lieux de détention, publiée par l’IV-INIG en Belgique :
http://www.warveterans.be/education-a-la-memoire-ecoles/outils-pedagogiques-pour-la-memoire/id-menu-247

Remonter.

N.M. décembre 2011- 2012- 2013-janvier 2014

[1commande possible : Cercle d’étude de la Déportation et de la Shoah, Maison des Associations du 11e arrondissement, 8, Rue du Général Renault, 75011 Paris

[2Par le décret du 25 septembre 1944, Hitler crée la milice allemande du Grand Reich, réquisitionnant tous les hommes capables de porter des armes, de 16 à 60 ans. La constitution et la conduite du Volkssturm est confiée au Gauleiter local, encadré par le Reichsführer-SS Himmler qui assure formation, organisation et équipement. Cette sous-armée hétéroclite qui comprend les jeunes de la Hitler Jugend, prête serment à Hitler. Peu apte à combattre, sous-équipée (ils ont des brassards faute d’uniformes, tous ne sont pas armés), elle est chargée de défendre les villes à l’Ouest. À l’Est, motivée par la propagande anticommuniste, elle combat aux côtés de la Wehrmacht.

[3MANNHEIMER Max, Spätes Tagebuch-Theresienstadt - Auschwitz-Warschau-Dachau, Pendo Verlag


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19 mars 2015
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