Article suite à la conférence organisée par le Cercle d’étude, le mardi 12 mars 2019, au lycée Buffon sur Germaine Ribière (1917-1999).
Georges Mandel est assassiné par un milicien sensé le conduire à Vichy, pour y être interné dans un camp de la Milice française.
« Pourtant, la plupart d’entre nous ne pensaient qu’à une chose : aller à Marseille. La majeure partie de la population nous était favorable, et l’on y trouvait des amis prêts à faire bien des sacrifices pour nous. C’est avec leur aide qu’il faudrait disparaître, se perdre dans le dédale de rues et de ruelles de cette grande ville. Et puis, à Marseille, il y avait la mer, le port, c’est-à-dire le seul moyen de parvenir à l’étranger ou du moins dans l’une des colonies françaises. »
FEUCHTWANGER Lion, Le Diable en France, Paris, Belfond, 2010, p. 261.
Présents depuis l’antiquité, une mosaïque de communautés juives, ashkénazes, karaïtes, romaniotes, misrahim, sépharades, espagnols, italiens, marranes..., existe en Turquie.
En 1933, des intellectuels, artistes et scientifiques allemands et autrichiens fuyant l’oppression nazie pour des raisons raciales, politiques ou idéologiques, trouvent refuge en Turquie.
Pendant le nazisme des diplomates turcs sont intervenus pour sauver des Juifs.
A la soirée de commémoration de l ’UNESCO, le 26 janvier dernier, grâce à Nadine Heftler et Violette Lasker, j’ai eu l’occasion de rencontrer la nièce d’Hélène Berr - à qui l’on rendait hommage par une exposition.
Hélène Berr, Journal, 1942-1944, suivi de Hélène Berr, une vie confisquée, par Mariette Job, préface de Patrick Modiano, Tallandier, Points, 2009
Discours de Mariette Job pour l’inauguration de la plaque Hélène Berr, avenue Élisée Reclus.
Robert Waitz, professeur de médecine, résistant, déporté comme juif à Auschwitz-Monowitz, et créateur de l’Ensemble hématologique de Strasbourg devant lequel cette place est située.
Article extrait du bulletin de l’UDA, Après Auschwitz, n°321, décembre 2011
Cf. Conférence
Robert Waitz, résistant, déporté, témoin au procès de Nuremberg, par Georges Hauptmann