Témoignages

Cet article ne concerne que les évacuations massives de camps pour échapper à l’arrivée des Alliés. La plupart des témoins est passée par Auschwitz-Birkenau ou ses camps annexes.

La dernière année de vie d’Abraham Berkowicz, de son internement à Drancy, le 20 août 1941, jusqu’à sa déportation à Auschwitz, le lundi 22 juin 1942, par le premier convoi parti de la gare de Drancy-Le Bourget (convoi N°3).

" Les commandements SS et les services de sécurité mirent ensuite le plus grand soin à ce qu’aucun témoin ne survive." Primo Levi

"Nous soutenions celles qui s’effondraient ... Quand une camarade faiblissait, on la mettait au milieu de la rangée pour la soutenir et la cacher au regard des gardes. C’était à tour de rôle " Ida Grinspan

" Aucune notion du temps. Le train roule ou s’arrête encore. On ne sait où on est ... Un jour, lequel ? Le sais-je ?" Suzanne Birnbaum

"La terreur grandit dans la colonne toujours silencieuse et qui avance toujours à la même allure. Personne ne se retourne, tout se passe derrière nos dos ..." Robert Antelme

Madeleine Steinberg née White, a été internée à Vittel pendant la quasi-totalité de la durée de fonctionnement de ce camp, depuis « l’ouverture » en mai 1941 jusque fin juillet 1944. Elle a dans ce camp, agi comme une Juste parmi les nations. Madeleine est décédée en 2008.

“Je me suis juré que si je revenais, il faudrait que ma vie serve à quelque chose.”

Charles Baron a été déporté dans le convoi 34, le 18 septembre 1942.
Pendant 32 mois, il est interné dans divers camps de travaux forcés pour Juifs (Z.A.L. für Juden).
Transféré à Auschwitz II-Birkenau, en juillet 1944, il reste en camp de quarantaine, puis il est déplacé, en octobre 1944, à Kaufering-Landsberg, annexe de Dachau.

Arlette Testyler, arrêtée à 9 ans, à la rafle du Vél’ d’Hiv’, internée à Beaune-la-Rolande, enfant cachée.