Résistance
Pelletier François, officier parachuté d’Alger, a créé le maquis de la Mourre, trahi par Maurice Seignon de Possel-Deydier « Noël », est arrêté à Saint Tropez, torturé et il est assassiné à Signes le 12 août 1944.
Jean-Maurice Muthular d’Errecalde, réfugié aux Etats Unis en 1939 membre du OSSE, a été arrêté en même temps que François Pelletier et le radio Paul Paoli. Il a été fusillé à Signes, le 12 août 1944.
Le charnier de Signes est une nécropole nationale, le « Vallon des fusillés ».
https://fresques.ina.fr/sudorama/fiche-media/00000000436/le-vallon-des-fusilles-signes-var-necropole-nationale.html
La résistance dans le Var :
http://www.var39-45.fr/
Jacques GRANDJONC et Teresia GRUNDTNER (dir.), Zones d’ombres 1933-1944, Aix-en-Provence, Éd. Alinéa, 1990
Jean-Marie GUILLON, La Résistance dans le Var, essai d’histoire politique, thèse de doctorat d’État, dir. Émile Temime, Université de Provence, Aix-en-Provence, 1989, 2 volumes, 919 p., annexes, 280 p.
Jean-Marie GUILLON, Résistants du Golfe. Freinet, Pays des Maures, La Garde-Freinet, Conservatoire du patrimoine du Freinet, 2018,
Bbibliographie de F. Guillon :
http://www.var39-45.fr/theseJMG/index.php
Robert MENCHERINI dir., Provence-Auschwitz. De l’internement des étrangers à la déportation des juifs 1939-1944, Aix-en-Provence, PUP, 2007
http://museedelaresistanceenligne.org/media7969-FranA
https://fusilles-40-44.maitron.fr/?page=imprimir_articulo&id_article=171368
http://museedelaresistanceenligne.org/media7954-Jean-Maurice-Muthular-dErrecalde
La Résistance à Marseille, 7e arrondissement. Libération de Marseille
Le débarquement en Provence
Le 8 novembre 1942, débarquement allié en Afrique du Nord.
Les 26 et 27 mai 1944, Marseille, Avignon et Nice sont bombardées.
6 juin 1944, débarquement en Normandie.
Il fallait faire la jonction entre les troupes d’Eisenhower venues de Normandie et celles du débarquement de Provence.
Le débarquement de Provence est imminent.
Le 7 juin, des résistants rejoignent les maquis. Aix, Valensole, Le Ventoux, les vallées alpines, Forcalquier... trop tôt, et sont victimes de représailles allemandes et de la milice.
Les bataillons venus d’Afrique et de l’empire colonial ont joué un rôle crucial lors du débarquement en Provence code Anvil, puis Dragoon, en août 1944, avec les ports de Marseille et Toulon.
Le 15 août, peu après minuit, les premiers soldats français des commandos d’Afrique escaladent la falaise du Cap Nègre (cf. André FARAGGI), tandis que le groupe naval d’assaut est décimé à la pointe de l’Esquillon, minée.
Des Anglo-Canadiens, des Américains, aussi.
La ville de Cogolin, dans le Var, est libérée le 15 août 1944 au moment du débarquement de Provence par la 3e division d’infanterie américaine venant par la route de Cavalaire où le lendemain, l’armée B débarque.
Débarquement de la 3e division d’infanterie algérienne (3e DIA) du général de Monsabert sur la plage de La Foux le 16 août 1944. De Monsabert (3e DIA) et De Lattre (armée B, avant de devenir la 1ère armée) établissent leur PC à Cogolin.
« A Cogolin, je campe mon P.C. au milieu d’une population qui ne se lasse point de manifester à nos troupes son enthousiasme délirant. » écrit le général De Lattre
https://rhin-et-danube.fr/wordpress/?p=505
Le général de Lattre de Tassigny, un char, des barges de débarquement, des navires, des avions et des soldats.
Au pied du mémorial, une plaque de marbre avec l’insigne Rhin et Danube, la Première Armée Française.
https://www.visitvar.fr/fr/fiche/memorial-au-general-de-lattre-de-tassigny-et-a-la-1ere-armee-francaise-2805926/
Les troupes coloniales de l’Empire français, soldats tunisiens, marocains, algériens et africains de l’Afrique occidentale française (AOF) et de l’Afrique équatoriale française (AEF) ont payé un lourd tribut.
Le square Jean-Moulin où se trouve la Stèle de la 1re armée française
Alix Macario alias Bienvenu, fut chef de maquis autour de Cogolin qu’il occupe le 15 août 1944 avant même l’arrivée des troupes.
Emil Alphons Rheinhardt s’était installé au Lavandou dès 1928. Il hébergea Golo Mann. Ils se rendent à Marseille où ils prirent contact avec le Comité américain de secours de Varian Fry.
Cf. Freinet, Pays des Maures. Des biographies de résistants :
https://hal-amu.archives-ouvertes.fr/hal-02544547/document
Débarquement de la 3e division d’infanterie américaine
La 3e division d’infanterie américaine, ( 3rd Infantry Division) est surnommée Rock of the Marne (Le rocher de la Marne), 2ème bataille de la Marne en 1918.
Les Alliés progressent : Digne, Sistéron, Gap, Grenoble, Avignon, Toulon, Marseille, Nice est libérée le 28 août.
Raymond Aubrac [1] met en place, en octobre 1944, le Comité régional de Libération
A la mémoire des résistants et déportés de Sète
8 mai 1945, capitulation de l’Allemagne.
La Résistance à Marseille, 7e arrondissement. Libération de Marseille
NM
[1] Aubrac Raymond, Où la mémoire s’attarde, Paris, Odile Jacob, 1996