Cercle d’étude de la Déportation et de la Shoah

Pose du pavé de mémoire pour Sarah Aptékar à Charenton

mardi 22 avril 2025

Arrêtée, le 16 juillet 1942 à Charenton-le-Pont (94), déportée à Auschwitz-Birkenau, le 29 juillet, par le convoi n°12, Sarah n’est pas revenue.

C’est en présence du maire de Charenton, M. Hervé Gicquel accompagné d’élus, de nombreux charentonnais et d’une centaine d’élèves, de leurs institutrices et professeurs que le pavé de mémoire pour Sarah Aptékar a été posé, place Aristide Briand devant l’école primaire du même nom, située au coeur de la ville.

Sous le pavé de mémoire a été déposée une petite pierre que j’ai rapportée de Birkenau, lors de mes nombreux voyages, là-même où a été assassinée Sarah Aptekar.

J’en ai rapportées plusieurs. Ce sont les deux petits-enfants de Sarah Aptekar qui en ont choisi une parmi d’autres.

Après les prises de parole, le récit de la vie de Sarah par Stella, collégienne de 3ème,

« Il était une fois, il y a fort longtemps en août 1887, naissait Sarah Lea Aptékar. Elle naquit à Odessa, ce grand port ukrainien, sous domination russe. »

le récit de la vie de Sarah

Les deux classes de CM2 de Notre-Dame des Missions ont chanté « Nuit et brouillard » de Jean Ferrat, accompagnés à la guitare par le chef-d’orchestre de l’école, Omar Shahryar.

Un hommage national a été rendu en présence des porte-drapeaux, suivi d’une minute de silence. La cérémonie fut émouvante, chaleureuse et digne. Nous n’oublierons pas ce moment partagé, si fort en émotion.

Elle s’est achevée par le défilé des enfants, dont les membres du Conseil Municipal des jeunes, devant le pavé fraichement scellé dans le sol.

Photos, communiquées par la Mairie de Charenton sur son portail (Charenton.fr). Le photographe se nomme Jean-François Deroubaix.

Laurence Krongelb

C’est à 4h du matin que Sarah est arrêtée le 16 juillet 1942 à son domicile par des gendarmes français. Sarah est emmenée à Drancy, le plus grand camp d’internement puis de transit sur le sol français. A peine Sarah est-elle arrivée, qu’elle est fouillée et dépossédée de ses biens. L’installation est très rudimentaire. Au petit matin, elle monte dans un autobus, gardé par les gendarmes français, fusils sur l’épaule qui la conduira à la gare du Bourget-Drancy. C’est de là que partira son convoi, le convoi numéro 12, composé de 1000 personnes. A leur arrivée, le 31 juillet, tous les hommes ont été sélectionnés pour le travail ainsi que 514 femmes. 216 femmes ont été immédiatement gazées. Extraits de l’histoire de Sarah Aptekar par Laurence Krongelb.
L’histoire de Sarah Aptékar


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