La loi du 14 avril 1954 institue le dernier dimanche d’avril pour la commémoration des « victimes de la déportation et morts dans les camps de concentration du IIIe Reich au cours de la guerre 1939-1945 », sur proposition d’Edmond Michelet, sénateur, résistant au réseau Combat et déporté à Dachau.
journée nationale du souvenir
Message pour la journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation
Dimanche 27 avril 2025
Au printemps 1945, il y a 80 ans, la progression des armées alliées mettait progressivement un terme à ce qui fut l’univers concentrationnaire nazi. Depuis quelques années, le 27 janvier, anniversaire de la libération d’Auschwitz, est devenu le symbole de la commémoration de la Shoah.
Cependant cette date ne marqua ni le commencement ni le terme de la libération des camps. La fin des souffrances était encore éloignée pour tous les détenus en vie. En effet, près de 300 000 détenus des camps de concentration périrent dans des conditions effroyables, soit plus du tiers de l’effectif encore présent dans les camps en janvier 1945.
Le retour des déportés à la liberté ne peut être dissocié de ces épisodes d’évacuation, de ces « marches de la mort », ni des drames et massacres qui les ont accompagnés. Lorsque leurs bourreaux les abandonnèrent et qu’ils furent enfin délivrés, ces déportés de toutes origines, résistants, opposants, persécutés portaient en eux les terribles séquelles des camps qui ne devaient plus les quitter. La liberté retrouvée sonnait aussi pour eux comme un abandon de leurs camarades morts en déportation.
Ce drame humain doit nous rappeler combien il est essentiel de défendre et de préserver les valeurs universelles de dignité, de liberté, de fraternité car la loi du plus fort risque, une fois encore, de bouleverser les équilibres mondiaux.
En rendant hommage à tous les Déportés en ce dernier dimanche d’avril, jour de commémoration nationale voulu par tous les survivants à leur retour, et à une période d’une singulière gravité où tout l’acquis du passé semble vaciller, nos générations qui n’ont pas connu l’horreur des camps doivent poursuivre le combat pour bâtir un monde de paix, de justice et de tolérance.
Ce message a été rédigé conjointement par :
La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD)
La Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP)
L’Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de disparus – Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance (UNADIF – FNDIR)
Avec le concours des Associations de mémoire des camps
– Mémorial de la Shoah et Mémorial de la Déportation (sur l’île de la Cité), dimanche 27 avril 2025, 14h
– 18h30 - Ravivage de la flamme sous l’Arc de Triomphe.
Marche, Ministère des armées :
https://www.youtube.com/watch?v=3_gOz906b5I
Marche intergénérationnelle pour la mémoire et la transmission
Chaque maire est invité à organiser une cérémonie du même type dans sa commune.
Carcans, Gironde
Le 27 avril 2025
Une cérémonie d’hommage est organisée le dimanche 27 avril à 10h au monument aux Morts à Carcans-Bourg.
Cette cérémonie sera l’occasion de rendre hommage à Max JAURÉGUI dont le souvenir est resté enfoui dans l’histoire communale. Enfant du village, il est mort à 22 ans à Buchenwald / Dora, le 15 mars 1944, pour avoir refusé de servir l’ennemi. L’association Dynamie Musicale et Artistique sera présente pour accompagner cette cérémonie.
Au programme :
– Montée des couleurs
– Marseillaise chantée
– Souvenir de Max Jaurégui enfant du village et martyr par le président des AC de Carcans
– Dépôt de gerbes, sonnerie aux Morts - minute de silence, Chant des marais
– Mot de monsieur Éric Arrigoni pour l’Unadif-FNDIR 33
– Lecture du message de Madame Patricia Mirallès, ministre déléguée chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants par monsieur Patrick Meiffren.
Éric Arrigoni, à Castelnau-de-Médoc rappelle que son père, Jacques Arrigoni, arrêté en août 1943 âgé de 18 ans, a été déporté durant deux ans au camp de Buchenwald, en octobre 1943.
Cérémonie à Lagny du 27 avril 2025

Plaque Hélène Berr à Bergen-Belsen

"A l’occasion des 80 ans de la libération du camp de Bergen-Belsen, j’ai fait réaliser cette plaque en mémoire de ma tante Hélène Berr qui reposera parmi d’autres personnes assassinées en ce lieu.
La plaque sera inaugurée le 27 avril prochain en présence de l’ambassadeur de France à Berlin François Delattre." Mariette Job
NM