Que faire de tous les témoignages dont nous disposons ?
Peter KUON : L’écriture des revenants. Lectures de témoignages de la déportation politique, éd. Kimé, 2014, 458 p.
Ginette est née le 4 février 1925 à Paris ; elle a vécu sa petite enfance dans le 4ème arrondissement puis à Aubervilliers. Elle est la sixième d’une famille de sept enfants et a eu une enfance très protégée.
Sur dénonciation, le 13 mars 1944, la Gestapo et la Milice viennent arrêter les hommes de la famille. Ginette ayant protesté, elle est embarquée aussi.
Une famille juive allemande de Hambourg, doit fuir les nazis et faute de visa, se retrouve en Belgique.
A la demande des autorités allemandes, le père est envoyé dans les camps du sud de la France avant d’être déporté à Auschwitz.
Eva Irène Cohen est accueillie par une famille belge. L’enfant instinctivement apprend à cacher ses origines.
" Il faut, et cela est un devoir, que le monde sache, que des êtres ont souffert dans leur chair et dans leur âme."
5564, il fallait le dire en polonais : "pienchejo, pienche, segechont stere".
Le 27 janvier 2013 le livre de Clara Weintraub sera en téléchargement libre
pendant toute la semaine au lendemain de la journée internationale en mémoire des victimes de l’holocauste.
http://www.leseditionsdunet.com/lang-en/histoire-et-actualites/651-a5564-lustik-jacques-9782312006710.html
Son livre, comme son initiative de téléchargement gratuit, corroborent sa volonté forte de mémoire pour les générations futures.
Face à l’avance des troupes alliées, les Allemands évacuent les camps de concentration dans la confusion et le chaos. Ces évacuations se transforment en Marches de la mort. Les SS massacrent les détenus qui ne peuvent pas suivre. Certains détenus purent s’échapper au cours de ces Marches de la mort, après des bombardements, en sautant d’un train...
L’histoire de Denise Toros-Marter était intéressante par sa double ascendance, très représentative de ce que Renée Dray-Bensousan avait appelé « une communauté plurielle » : du côté de son père, Lucien Marter, la famille venait d’Alsace (Haguenau) et avait choisi Marseille et la France en 1870, du côté de sa mère, Marcelle Tubiana, la famille était originaire d’Afrique du Nord, et avait quitté l’Algérie, dans le contexte de violences antisémites de la fin du 19e siècle.
Article extrait du bulletin de l’UDA, Après Auschwitz, n°321, décembre 2011
Henry Bulawko, un humaniste, un être généreux au service des autres, recherchant leur bien, fût-ce au détriment de sa propre personne. Tout au long de son existence, il a ainsi affirmé un courage intellectuel et moral sans faille.
Article extrait du bulletin de l’UDA, Après Auschwitz, n°321, décembre 2011
Hommage à Henry Bulawko mardi 27 novembre 2012, 19 h au MS
Journal, 1942-1944, de Hélène Berr
"Le journal qu’Hélène Berr tint de 1942 à 1944 est d’autant plus émouvant que l’on connaît déjà la fin de l’histoire, de son histoire singulière dans l’Histoire."
mardi 18 octobre 2011, à 14 h 30, Mariette Job, auteure de la postface du Journal d’Hélène Berr "une vie confisquée", était l’invitée de l’UDA.
Lorsqu’il rejoint l’Armée juive en février 1943, un peu par hasard, à la suite d’une rencontre avec un ancien condisciple de l’École de travail israélite du Bas-Rhin, alors qu’il envisageait de rallier la France Libre à Londres en passant par les Pyrénées, c’est toujours pour servir et apporter son savoir-faire en matière militaire. Au sein de l’organisation, il sera l’homme de nombreuses missions de confiance ; la dernière en date, celle de juillet 1944 faillit lui coûter la vie. J.B. Sadon
Un extrait de Juifs au combat et un CR de Jacqueline Duhem
Isabelle doit aller vivre dans le ghetto de Lodz avec ses parents.
Drancy, Auschwitz-Birkenau, Bergen-Belsen, Raguhn, Theresienstadt
Marceline Loridan, arrêtée par la Milice, a été déportée à Auschwitz-Birkenau, à 15 ans.