Cercle d’étude de la Déportation et de la Shoah

30 janvier 1933, la "prise du pouvoir" par Hitler

Hindenburg nomme Hitler chancelier après de nombreuses manoeuvres
lundi 11 juin 2012

Le Diktat du traité de Versailles, la guerre civile de 1919, l’inflation de 1923, la République de Weimar est en proie à la crise économique mondiale de 1929 qui n’en finit plus.
De 1933 à 1939, 150 000 communistes et socio-démocrates sont internés dans des camps en Allemagne.

La République de Weimar est eine "Republik ohne Republikaner".

Conservateurs, monarchistes, gros propriétaires agraires, des hauts gradés militaires à tradition de droite, sont toujours au pouvoir. C’est le nom qui a changé Reich, Republik. Les "vieillards de Weimar" ne sont pas des démocrates et sont en conflit avec les jeunes générations, celle des Corps francs (Ernst von Salomon) qui étaient trop jeunes pour combattre pendant la Première guerre. Ils dénoncent la société bourgeoise décadente. Un antisémitisme pas seulement religieux et un nationalisme à l’idéologie völkisch [1] se réclamant de mythes germaniques se répandent. Le bourgeois est antibolchevik. La classe moyenne se sent déclassée et abandonne la République, " le système". Carl Goerdeler veut « de la correction et de l’ordre » (Anstand und Ordnung). La République des systèmes [2] est rejetée. La classe moyenne juive se tourne vers des métiers intellectuels et artistiques.

Le NSDAP et les élections législatives

élections au Reichtag 1924-1933

"[La majorité de la nation] a voté (aux élections législatives) pour eux sous la pression de la terreur" écrit Heinrich Mann dans la Dépêche de Toulouse, 1er décembre 1933. L’Allemagne est dans un climat de quasi guerre civile.

Les résultats des élections
Le 20 mai 1928, le Parti nazi remporte, lors des élections législatives, 800 000 voix, soit 2,6 % des suffrages exprimés. Il a 12 députés. En Thuringe il remporte sa première victoire en 1929.
Le premier mai 1929, le SPD maintient l’ordre pour les capitalistes et réprime brutalement la manifestation des communistes. Il y a des dizaines de morts. La social-démocratie a les mains pleines de sang.

Au scrutin législatif, le 14 septembre 1930, le Parti nazi obtient 6,4 millions de voix, soit 18,3 % des suffrages exprimés, et voit le nombre de ses députés passer au Reichstag de 12 à 107.
Le 31 juillet 1932, le NSDAP obtint 13,7 millions de voix, soit 37,4 % des suffrages, il a 230 sièges au Parlement.

En 1932, 37,4 % votent nazi et presque 63% ne votent pas nazi.

Le SPD et le KPD ont au total 36,2 % des voix et 244 sièges, mais ils sont divisés (cf. le 1er mai 1929).
Le 12 septembre 1932, une motion de censure est votée contre le gouvernement von Papen ; le Reichstag est dissous.
Von Papen appelle à de nouvelles élections. Hitler (l’antisystème) voulait être chancelier, mais le 6 novembre 1932, le NSDAP perd des voix, ne remportant que 11,7 millions de voix, soit 33,1 % des suffrages exprimés, et obtint 196 sièges.
Le SPD et le KPD ont 37,3 des voix.

Le 17 novembre 1932, un texte signé par 40 magnats de la finance, de l’industrie, et de l’agriculture (les Junkers), est remis à Hindenburg, pour qu’il confie à Hitler le poste de chancelier.
Schleicher est nommé chancelier le 2 décembre 1932. Le 6 décembre 1932, les nazis connaissent une importante défaite au cours de l’élection dans le Land de Thuringe.

Le 30 janvier 1933, Hindenburg nomme Hitler chancelier.

Hitler n’arrive pas au pouvoir de façon démocratique.
Hitler n’est pas élu.

- 30 janvier 1933, la "prise du pouvoir" [3]

La bataille des chanceliers

Von Papen cherche sa revanche. Il persuade le Président Hindenburg, élu Président de la République en 1925, de confier le poste de Chancelier à Hitler qui est soutenu par les grands industriels comme Krupp, Thyssen, Siemens, le banquier Schröder, dans un gouvernement dans lequel il occuperait la fonction de vice-chancelier, en compagnie d’autres hommes politiques conservateurs.

Des pourparlers secrets ont lieu. Les nazis se contenteraient de deux postes : Frick serait ministre de l’intérieur du Reich et Göring, ministre de l’intérieur de Prusse et ministre du Reich sans portefeuille du trafic aérien. Alfred Hugenberg, patron de presse, président des conservateurs de droite, aurait le ministère de l’agriculture.

Hammerstein, ami de Schleicher, commandant suprême de l’armée de terre, essaie d’empêcher la nomination de Hitler comme chancelier auprès de Hindenburg qui lui assure qu’il ne nommera pas le caporal autrichien chancelier.
Hammerstein ou l’intransigeance, une histoire allemande, de Hans Magnus Enzensberger

"Hitler convoqué chez le président du Reich" titraient les journaux le 30 janvier 1933. Le 30 janvier 1933, Hindenburg sous l’influence de von Papen et des grands propriétaires terriens, nomme Hitler chancelier. Des rumeurs ont circulé. Hindenburg aurait eu la possibilité d’écarter Hitler et les nazis en composant un cabinet de lutte Papen-Hugenberg, mais il n’aurait pas voulu risquer un putsch de la Reichswehr.

Le 30 janvier 1933, Hindenburg nomme Hitler chancelier.

La stratégie Alles-oder-nichts du tout ou rien, de Hitler a marché. Les intrigants qui ont mené Hitler au pouvoir pensaient pouvoir maîtriser les nazis. Papen dit : "J’ai la confiance de Hindenburg. Dans deux mois, nous aurons coincé Hitler dans un coin jusqu’à ce qu’il couine" (« Ich habe das Vertrauen Hindenburgs. In zwei Monaten haben wir Hitler in die Ecke gedrückt, daß er quietscht ! »)

Après la "transmission" du pouvoir, Paul von Hindenburg, le Reichspräsidenten der Weimarer Republik, (président du Reich de la République de Weimar (!)) s’écrit « Und nun meine Herren, vorwärts mit Gott ! » (Et maintenant messieurs, en avant avec Dieu).

Hindenburg ist nicht mehr Ehrenbürger Berlins
Hindenburg est nommé citoyen d’honneur de Berlin, en même temps qu’Hitler, le 20 avril 1933. Il vient de perdre son titre.
https://www.rbb24.de/politik/beitrag/2020/02/hindenburg-nicht-mehr-ehrenbuerger-berlin.html

Hitler 30 janvier 1933

Hitler, raciste, nationaliste, tête brûlée et démagogue, a saisi le pouvoir qu’Hindenburg lui a donné, dit Ian Kershaw L’Europe en enfer.

"Hitler n’aurait pu prendre le pouvoir sans la complicité d’élites bourgeoises" Ian Kershaw :
http://tempsreel.nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20130726.OBS1194/hitler-n-aurait-pu-prendre-le-pouvoir-sans-la-complicite-d-elites.html

Le Kabinett

Le gouvernement, le Kabinett de "redressement national" est composé avec "seulement" deux nazis et Hitler :

Le Kabinett de Hitler
1. assis : Hermann Göring, Adolf Hitler, Franz von Papen
2.debout : Franz Seldte, Dr. Dr. Günther Gereke, Lutz Graf Schwerin von Krosigk, Wilhelm Frick, Werner von Blomberg, Alfred Hugenberg

Hitler Adolf : Chancelier
Göring Hermann : Ministre de l’intérieur de Prusse et ministre du Reich sans portefeuille du trafic aérien
Papen Franz von : Vice-chancelier
Seldte Franz : Ministre du travail
Schwerin von Krosigk Lutz Graf : Ministre des finances
Frick Wilhelm Dr. : Ministre de l’Intérieur
Blomberg, Werner von : Ministre des armées
Hugenberg Alfred Dr. : Ministre de l’agriculture et de l’économie
Gereke Günter Dr. : Commissaire du Reich pour l’agriculture et l’installation à l’est

Cf. Am Ziel, article de Volker Ullrich du 17 janvier 2013 :
http://www.zeit.de/2013/04/Hitler-Machtuebernahme-Reichskanzler-1933

La haine contre un ramassis d’intellectuels et de professeurs ; haine contre les juifs ; haine contre les marxistes. L’éducation est limitée à une petite élite qui ne s’intéresse pas à la culture des masses.

le traité de Versailles :
http://www.versailler-vertrag.de/

Les réactions

- Appel à la grève générale
À Mössingen, exposition pour le 80 ème anniversaire de la "Machtergreifung" à Mössingen dans le Bade-Wurtemberg, petite ville où a eu lieu un appel à la grève générale du KPD contre la nomination par Hindenburg, de son "adversaire", Hitler pour former un gouvernement contre-révolutionnaire fasciste.
Plaque pour commémorer l’appel à la grève générale :

Mössingen

Da ist nirgends nichts gewesen außer hier ! film de Jan Schütte
Cf. le tract, in http://www.moessingen.de/de/Aktuelles/Veranstaltungskalender?view=publish&item=eventDate&id=5878

- 80. Jahrestag der Machtübernahme der Nationalsozialisten :
http://bildungsserver.berlin-brandenburg.de/80_jahre_ns_machtuebernahme.html

- Émigration. Terreur. Le Reichstag brûle.
L’opposition est sans chef. L’État de droit est détruit.
Die Zerstörung des Rechsstaats.

- "Hitler-chancelier"... "Je fus glacé de terreur" écrit Sebastian Haffner dans Histoire d’un Allemand, p. 162

- Le 30 janvier 1933, la grande révocation :
"Ce jour-là a signifié la révocation de ce qu’on appelle la symbiose germano-juive. Il y a donc un avant et un après" dit Hans Mayer lors d’une conférence devant des juristes allemands et israéliens, en 1993.
"Les autres membres du gouvernement étaient là pour aider Hitler à purger les syndicats et les partis de leurs membres, puis quand Hitler deviendrait inutile, on pourrait le renvoyer." Hans Mayer a écrit sur la symbiose germano-juive de Mendelssohn à Benjamin.
Hans MAYER, Der Widerruf (la révocation), 1994, Allemands et Juifs : La révocation. Des Lumières à nos jours, Presses universitaires de France, 1999, 288 p.

- "Je n’ai aucune idée sur Hitler. Karl Kraus"

Combien de temps cela va-t-il encore durer ? Devant les yeux fatigués du meurtre, devant les oreilles fatiguées de la tromperie, devant tous les sens qui ne veulent plus et sont révulsés par cette mixture de sang et de mensonge viennent encore tituber et brailler ces décrets quotidiens d’une violence de peste qui établit contre elle-même tout ce qu’il est possible d’imaginer... Un pauvre peuple lève la main droite, en signe de conjuration, vers cette mèche qui déclenche les calamités... coeurs piétinés, volontés brisées, honneurs souillés, toutes ces minutes de bonheur ravies de la Création et tous ces cheveux défrisés sur la tête de ceux qui n’ont commis d’autre faute que d’être nés ! Le temps que les bons esprits d’un monde humain se raniment pour passer à l’action à l’heure des représailles... Karl Kraus

Karl KRAUS, Je n’ai aucune idée sur Hitler, Agone, 2013
Mais il a écrit la Troisième nuit de Walpurgis ( Dritte Walpurgisnacht, Suhrkamp Verlag), 1989, traduit par Pierre Deshusses, préface de Jacques Bouveresse, 2005, 564 p.

L’Allemagne de Weimar. 1919-1933

Les pleins pouvoirs

- Le 5 mars 1933, le NSDAP obtient 43,9 % des voix et 288 sièges. Le SPD et KPD ont encore 30,6 % des voix et 201 sièges, mais les députés communistes et quelques députés SPD (arrêtés) sont empêchés de siéger.

- Le 23 mars 1933, le Reichstag vote des pleins pouvoirs à Hitler
A côté du Reichstag incendié, les parlementaires rescapés se réunissent à l’opéra Kroll, cerné et rempli de SA et de SS en armes. Les 81 communistes sont emprisonnés ou en fuite. Seuls 94 socialistes sont présents sur 120, les autres sont en prison ou cachés.
Par un amendement de la procédure parlementaire, les emprisonnés sont déclarés présents pour atteindre le quorum. Dans un long discours Hitler promet de respecter les droits institutionnels et fondamentaux.
La répression :
https://www.gedenkstaette-ploetzensee.de/

Le socialiste Otto Wels réplique :

" Freiheit und Leben kann man unsnehmen, die Ehre nicht". Vous pouvez nous prendre la liberté et la vie, mais pas l’honneur...
Nous, les sociaux-démocrates allemands, faisons le voeu solennel de défendre les principes d’humanité et de justice, de liberté et de socialisme". Otto Wels

Alors Hitler, en chemise brune, hurle qu’il ne veut pas des socialistes.

Le centre Zentrum [4] (parti catholique), le parti bavarois, les petits partis bourgeois, (Théodor Heuss, futur premier président de la République fédérale), votent pour les pleins pouvoirs à Hitler. Les socialistes sont les seuls à voter contre.
"Nous sommes maîtres du Reich aussi constitutionnellement" note Goebbels dans son journal.

Devant ce mélange de légalisme et de cynisme, Golo Mann [5], le fils de Thomas Mann, écrit dans Histoire allemande du XIXe et XXe siècle, "Ce n’est pas très compréhensible que les partis bourgeois n’ont pas osé protester, au moins une dernière fois, dignement, au lieu de donner, au renversement violent du pouvoir, un aspect légal."

Le 22 juin, le parti socialiste est interdit.

Des opposants

30 janvier 1933, la "prise du pouvoir" par Hitler
Berlin la Rouge, la résistance
La direction de la Sopade SoPaDe ou SPD (Sozialdemokratische Partei Deutschlands) part en exil de 1933 à 1938 à Prague, puis jusqu’en 1940 à Paris, puis à Londres.

Trois groupes d’opposants antifaschistes : 1.Roter Stoßtrupp 2.Neu Beginnen 3.KAB (Die katholische Arbeiterbewegung.)

Guenter Lewy (trad. Gilbert Vivier et Jean-Gérard Chauffeteau), L’Église catholique et l’Allemagne nazie [« the Catholic church und nazi Germany »], ( L’Église catholique et l’Allemagne nazie, Stock, 1965, 359 p.

Les Chrétiens allemands (Die Deutschen Christen) pro-hitlériens sont opposés à l’Église confessante ( Die Bekennende Kirche) des pasteurs comme Martin Niemöller ou Dietrich Bonhoeffer qui ont été des opposants internés en camps de concentration.

- Hans FALLADA

Rudolf Ditzen, alias Hans FALLADA (1893 -1947), Seul dans Berlin (Jeder stirbt für sich allein)
http://www.fallada.de/index.php/de/
Les époux Quangel entrent en résistance après l’annonce de la mort pour la patrie de leur fils. Otto et Anna inondent Berlin de cartes postales contre Hitler pendant plus de deux ans, arrivant à déjouer la Gestapo...
A Nanterre : http://www.goethe.de/ins/fr/par/ver/fr12160010v.htm

- Sebastian HAFFNER, Geschichte eines Deutschen, Mein Kampf mit Hitler (Histoire d’un Allemand), Actes Sud, 2003

- HILSENRATH Edgar, Le nazi et le Barbier, éd. Attila, 2010, 488 p.
Edgar Hilsenrath qui a connu les ghettos durant la Seconde Guerre mondiale, écrit sur un mode burlesque en allemand. Il est publié en 1972 aux États Unis.
C’est l’histoire de Max Schulz, l’aryen qui a l’air juif et d’Itzig Finkelstein, le juif qui a l’air d’un aryen ; Max Schulz fait son apprentissage chez le père d’Itzig, Chaïm, et lui annonce qu’il va aller LE voir puisqu’IL est en ville, Chaïm dit "qui, le messie ?" Et il tousse ; Max Schulz lui dit "on va te faire passer l’envie de tousser"... "Et il ne savait pas pourquoi il avait dit ça".

Abandon de l’écriture "gothique"(Fraktur) dite "écriture juive"

Écritures sous le nazisme
Les premières affiches de propagande sont bien en "gothique". Mais voilà, l’écriture gothique a été cataloguée comme utilisant des lettres juives ( Judenlettern ). Donc les Allemands ont dû renoncer en pleine guerre à l’écriture "allemande gothique" pour passer à l’écriture "antiqua" c’est à dire de caractère romain, autrement dit "allemande normale". Les imprimeurs doivent adopter d’autres caractères d’imprimerie.
Martin Bormann, dans une lettre adressée aux rédactions de journaux et aux typographes, du 3 janvier 1941, dénonce les lettres juives ; Cf. le Catalogue de l’exposition sur L’époque des ténèbres,1933-1945, Marbach, RDA, 1983
voir la Une du Völkische Beobachter :
http://www.dhm.de/lemo/html/weimar/innenpolitik/beobachter/

Bibliographie

BAECHLER Christian, L’Allemagne de Weimar 1919-1933, Fayard 2007
BRACHER Karl Dietrich, Die Auflösung der Weimarer Republik (La Désintégration de la République de Weimar), Ring-Verlag, Stuttgart, 1955
BROSZAT Martin, L’État hitlérien, l’origine et les structures du Troisième Reich, Fayard, 1985
KERSHAW Ian, To Hell and Back, Europe, 1914-1949, Illustrated, Viking, 2015, 593 p. L’Europe en enfer , Editions du Seuil, 2016.
A la sortie de guerre, l’Europe est confrontée à un cocktail explosif : l’explosion du nationalisme ethnique avec la haine raciale et l’antisémitisme, l’accentuation des conflits aux frontières à cause des traités de Versailles, Saint Germain, Trianon, les conflits de classe avec la Révolution bolchévique, la crise profonde et durable du capitalisme.
L’Allemagne cristallise ces quatre problèmes. Tout est là pour que se dégage un populisme.
SALLÉE Frédéric, Sur les chemins de terre brune. Voyages dans l’Allemagne nazie 1933-1939, Paris, Fayard, collection « Histoire », 2017, 510 p.
Film sur l’art dégénéré, 1993 de David Grubin :
https://www.youtube.com/watch?v=1QE4Ld1mkoM

- Hitler, le règne de la terreur (Hitler’s Reign of Terror), film américain, 1934, 65 min, dont la prise du pouvoir en 1933 filmée par Cornelius Vanderbilt IV :
http://www.imdb.com/title/tt0213716/?ref_=fn_al_tt_1

Le nazisme

Le mythe Hjalmar Schacht :
http://histnum.hypotheses.org/2360
L’Allemagne nazie, son passé et internet :
http://clioweb.free.fr/camps/allnazie.htm

- La constitution de Weimar 11 août 1919 :
http://www.lwl.org/westfaelische-geschichte/que/normal/que843.pdf
mjp.univ-perp.fr/constit/de1919.htm

- Site de la Bundeszentrale für politische Bildung (Centrale fédérale pour la formation politique).
http://www.bpb.de/izpb/137182/nationalsozialismus-aufstieg-und-herrschaft
http://www.bpb.de/izpb/151922/nationalsozialismus-krieg-und-holocaust

The Third Reich Trilogy :
Richard J. Evans, The Coming of the Third Reich, London, Allen Lane, 2003. Le troisième Reich, volume 1 : l’avènement, Flammarion, 2009
Richard J. Evans, The Third Reich in Power, 1933-1939, New York, Penguin, 2005. Le troisième Reich, volume 2 : 1933-1939, Flammarion, 2009.
Richard J. Evans, The Third Reich at War, New York, Penguin, 2009. Le troisième Reich, volume 3 : 1939-1945, Flammarion, 2009
Richard J. Evans, The Third Reich in History and Memory, Little, Brown, 2015

N.M. mai 2013- 2014- 2016-2018

[1völkisch traduit par Johann Chapoutot par ethno-nationaliste

[2System der Weimarer Republik « System Parteien »

[3Die Machtergreifung (prise du pouvoir par les nazis ), Machtübernahme (prise du pouvoir terme neutre), Machtübergabe (remise du pouvoir par Hindenburg), Machtübertragung (transmission du pouvoir). Le terme "remise du pouvoir" ne traduit pas la réalité.

[4Le concordat est signé le 20 juillet 1933 entre le Saint-Siège, représenté par le cardinal Pacelli (futur pape Pie XII), secrétaire d’État, et le Reich allemand, représenté par le vice-chancelier Franz von Papen.

[5(Le socialiste Otto Wels et Golo Mann figurent parmi les personnalités sauvées par Varian Fry).